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CHOUCHA RASJ JDIR: humilité

Je reviens de Ras Jdir

Par Rached Trimèche

  Ras Jdir-Choucha. (20 mars 2011). Après la « Place de la fierté et du courage », au sit-in de la Kasbah de Tunis et après la rencontre du « Nationalisme retrouvé » à la Coupole d’El Menzah, il était impératif d’aller vivre, de sentir et d’essayer de participer par le verbe et par une bribe d’action au 3e front tunisien, aux frontières libyennes, au camp de Choucha-Ras Jdir ! J’en reviens ému, humble et si petit… Merci, oh ! Noble jeunesse  de Tunisie.danois de RJ.jpg

1 380 Kilomètres de route en 72 heures pour vivre toutes ces émotions et pénétrer une nouvelle page d’Histoire de notre pays ! Les deux carcasses ont tenu le coup…

Comment oublier ces auto-stoppeurs que j’ai eu la chance de prendre (mes collègues de toujours en souvenir de mes 52 premiers visités en autostop avant l’âge de 20 ans)  et qui partagèrent leurs histoires, leurs craintes et leurs espoirs, du Lieutenant de police en civil, au chômeur de Ben Guerdane qui n’a pas 2000 dinars pour payer un passeur au septuagénaire en « Kadroun de laine brune » qui fustigea Hillary Clinton en visite en Tunisie….

Que de pages d’Histoire en cette brève et intense visite à Ras Jdir!

 

Sarko à la frontière libyenne

Quel destin ! Arriver au poste frontière libyenne à Ras Jdir, à la minute même du samedi 19 mars 2011, à l’heure où les invités du sommet de Paris… sont peut-être encore en train de se congratuler au champagne et à la minute même où la France a décidé d’attaquer, à 120 Km de cette frontière,  dans le cadre de « la dite protection du peuple libyen… »

Les images se bousculent : Dix, quinze puis vingt vieilles voitures allemandes et japonaises se bousculent au portillon de la douane et de la police tunisienne pour passer en Libye ! Mais, mais je pensais qu’il fallait quitter la Libye et non y rentrer si vite !

C’est ne rien comprendre à la réalité et rester accroché aux vérités du clavier et de Facebook !

La réalité est autre. Je m’approche des conducteurs et fait face à une double surprise ! Ils sont tous Libyens et âgés au maximum de 25 ans ! Le sourire accroché aux lèvres ils me toisent et me disent crûment : « Nous sommes Libyens, victimes de Gadaffi mais nous sommes réalistes. Que deviendra notre pays sans lui ? Une partition à la yougoslave ou un tuteur occidental à l’irakienne ? Non, on préfère encore garder notre Kadaffou ! »

Actuellement, nous faisons une moyenne de trois passages frontières par jour ! Lors de ces trois voyages nous gagnons chaque fois 200 livres libyennes ou 100€, soit 300€ par jour. Cette navette entre la Libye et la Tunisie nous permet de vendre très facilement notre marchandise achetée à très bas prix chez nous. Notre essence !

Plus loin, je suis reçu par deux lieutenants de police qui me font visiter tous les recoins de cette frontière et qui font part au Reporter de leur fierté tunisienne d’avoir vécu cet exode massif de réfugiés ! Au grand patron, l’œil vif et larmoyant de me narrer :

 

-        «  Imaginez, le premier jour, quand 7 000 personnes passent cette frontière pour aller errer sur ce terre plein désertique ! Imaginez le second jour et imaginez le troisième jour, avec chaque fois 7 000 nouveaux réfugiés hagards et hirsutes livrés au hasard de la providence ! »

-        «  Imaginez, une troupe de notre armée tunisienne arrivée rapidement sur place pour endiguer ces 21 000 réfugiés des premiers jours qui deviendront très vite 100 000 ! »

-        «  Imaginez, des jeunes Tunisiens de Ben Guerdane, de Zarzis ou de Médenine par exemple venir se donner corps et âme, 24heures sur 24, pour organiser avec l’armée et ses huit hangars (only) l’installation des  réfugiés et assumer leurs trois repas quotidiens ! Poussés par la foule comme dit Aznavour ces Jeunes ont montrés la bravoure, le courage et l’humanisme  du peuple pour venir en aide à ces réfugiés originaires d’Egypte, de Somalie, du Bangladesh, du Soudan, de Côte d’Ivoire, du Ghana, d’Algérie, du Niger, du Nigéria, d’Inde, des Philippines et même du fin fond des îles asiatiques ! »

-        « Imaginez, ces dizaines d’infirmières et de médecins tunisiens venus offrir leurs services et leurs ambulances à cette frontière. Nous ne sommes qu’au 4e jour d’exode et l’on nous parle,  sur les ondes, d’une catastrophe mondiale : l’île de Lampedusa qui demande l’aide internationale pour contrer 4 000 réfugiés ! Ainsi va le monde…. »

 

Arrivée à Choucha

Comment ne pas dire et écrire : « Waww ! » à la vue de ces centaines ou millier de tentes blanches parsemées sur cette plaine désertique à quelques encablures de la frontière libyenne ?

Soudain, le monde bascule. Soudain, les larmes jaillissent. Soudain, la honte m’inonde. Pourquoi venir ici, si tard ?

 

Intrigué par ces nouvelles tentes gigantesques, propres et neuves je laisse ma voiture sur le bas côté et glisse sur une piste latérale pour accéder à ce nouveau camp bordé d’une grosse antenne satellitaire et de deux réservoirs d’eau et d’une lettrine !

Une blonde de 1m80 abandonne « la Une de Paris Match » pour prendre en charge ce camp de réfugiés en Tunisie ! La belle Polonaise installe le camp des responsables de la Croix Rouge qui s’attendent, un mois après le début de l’exode du 20 février, à recevoir des milliers de blessés et de réfugiés  suite aux attaques franco-anglo-américaines, de cette semaine !

 

Pour me rassurer elle me dit : «  Nous serons prêts ce soir à 19h et même Internet est déjà en fonction ! »

 

Plus loin, à 500 mètres à peine, un mur Noir forme une haie mobile. Des Africains dignes et sobres semblent pétrifiés de calme et de candeur entourant une microscopique table d’écrivain public. La soixantaine à peine, ce Tunisien  à la veste bleue note soigneusement sur un carnet beige des chiffres et des noms. Un loto ? Non !

Intrigué, je fonds la foule de centaines de personnes et découvre avec grande émotion un inattendu et  beau geste humanitaire. Le monsieur aux écritures prend note des numéros de téléphone à appeler pour chacun des réfugiés ! Chacun aura droit à 3 minutes gratuites pour appeler sa famille ! Le tout grâce à l’aide appréciable des ONG internationales comme Télécoms sans frontières (TSF de France) et des sociétés tunisiennes comme Omniacom.  

 Plus loin encore. Dix personnes agenouillées autour d’une double fiche de courant. A même le sol. Chacun vient recharger son téléphone cellulaire.

 Plus loin, des jeunes au large sourire se trémoussent derrière un jeu de billard. Incroyable Tunisie, où des jeunes ados sont venus de Tunis, pour offrir et installer en plein désert deux jeux de billard afin de redonner aux jeunes réfugiés  goût à la vie!

 Plus loin, je suis reçu par un responsable danois qui venait devant moi de se morfondre en excuses à la foule ! Il répéta le mot « I’m sorry » vingt fois de suite à la centaine d’Africains qui l’entourent… Il venait de recevoir un appel urgent de l’aéroport de Djerba lui disant de leur envoyer, en bus et d’urgence, 220 passagers sur le Bengladesh. Un pays lointain vient de leur offrir un vol pour rentrer. Notre ami danois face à plus  de 4 000 Bengalis oubliés par leur pays se précipite sur les listes et appelle 220 noms…mais avec quatre erreurs ! Quatre nouveaux arrivés d’hier soir seront  embarqués à la place de ceux qui sont là depuis février…Priorités aux anciens réfugiés certes et plates et humbles excuses du responsable du HCR. 

Plus loin sous une tente vaste et grise, je découvre 8 fourmis humaines. Huit jeunes dames face à leur PC en train d’entrer sur des fichiers Excel les données de milliers de passeports des réfugies. Ces Tunisiennes seront ainsi garantes de l’identité des réfugiés et de la sauvegarde de leurs passeports qui ne leur seront restitués qu’à leur départ au pays d’origine ! 

Plus loin, c’est un Colonel tunisien qui me reçoit avec beaucoup de chaleur et qui me rappelle que c’est l’armée et les bénévoles qui avaient tout pris en charge pendant plus de 15 jours. Les habitants des villages voisins ont ouvert leurs maisons ou taudis pour recevoir ces réfugiés. Des camions de toutes la Tunisie venaient avec des volontaires armés de lait, riz et farines de toutes sortes. Des médecins et urgentistes se sont installés 24h sur 24 et des étudiants se sont convertis en aide-cuisiniers ou en « Remonte-Moral ». Cet élan de solidarité fera dire à Si Béji Caïd Essebsi avec une grande sérénité, malgré ce constat incroyable : « 160 000 immigrés Libyens en Tunisie, ça représente l'équivalent d’un million d'immigrants en France. »

 

Plus loin, c’est une jeune dame de 1m60 aux lunettes noires, plus noires que charbon et à la casquette bleue marine qui m’apostrophe pour me proposer…dignement… un café ! J’accepte à une seule condition…qu’elle ôte  ses lunettes noires…

D’émouvants yeux vert- émeraude me font découvrir la noblesse de cette jeune mariée qui a planté son époux suisse à Zarzis pour venir vivre Sa Tunisie au service des réfugiés ! En Fée du logis elle sera dans les hangars des militaires et fera face à tout problème de logistique des réfugiés ! Elle aura un sourire pour l’un et un encouragement pour l’autre…. Comment ne pas se sentir humble, modeste et insignifiant face à cette grandeur de la dame de 1m 60 ! Merci Madame ! 

Plus loin, c’est la rencontre avec Mehrez. Il est l’homme de « Choucha Ras Jdir ». Du haut de ses 21 ans, il déserte sa Fac et s’installe ici depuis le 20 février. Il me déclare calmement : 

               -«  Il fallait être ici au premier jour, quand 7 000 réfugiés de toutes nationalités sont entrés comme parachutés du ciel ! On ne savait que faire ! Je l’ai appris par un appel téléphonique et je suis venu de Médenine. Notre grand problème était le froid et l’alimentation des réfugiés. L’armée présente dès la première heure n’était pas prête à affronter seule ce flot humain. J’ai appelé une dizaine d’amis qui en firent de même. Couvertures et pattes alimentaires arrivèrent de suite. Il fallait leur donner à boire et à manger dans ce Sahara perdu ! On travaillait 16 heures par jour, bataillant contre misère, désordre, faim et surtout peur ! Les réfugiés eux même ne comprenaient pas comment ils ont fait pour tout abandonner et quitter la Libye. Pire encore, à la douane libyenne, on leur prenait argent et téléphone. Les sbires de Gadaffou étaient déchainés ! »

 

               - « Très vite les secours se sont organisés à Tunis par Facebook et les camions arrivaient ici toutes les 5 minutes chargés de nourriture et d’eau minérale  et de lait. Les dons affluaient de toute la Tunisie ! Très vite certains secours organisés arrivent enfin tels que le Croissant rouge tunisien et différents club services ou ONG caritatives. Le HCR arriva, enfin. 10 jours plus tard. »

 

Le HCR prend les choses en main

 

Aujourd’hui, plus de 160 000 réfugiés sont passés par ce camp et la majorité des Egyptiens a finalement été rapatriée par mer et par air ! Des pays bénévoles aident à ramener les Bengalis, serbo-croates ou Nigérians par exemple ! Les Soudanais, les Somaliens et les Bengalais forment maintenant le gros des troupes en attente…qui risque  d’être longue !

les médecins et les psys tunisiens font du grand boulot sur place, notamment avec les familles, UNFPA, UNICEF, MSF pour les aider ! Et l’IOM, International Organization for Migration, s'occupe de l'accueil et de l'évacuation des réfugiés. Une sacrée organisation ! 

Deux derniers camps attirent ma curiosité ou attention et je m’y rends.  J’ai toute la nuit pour moi. 

Dans le premier, c’est un mur de grande toile blanche qui encercle un camp de 1 000 personnes environ. Ici, le secours islamique de France offre également trois repas par jour, fruits et café !

Les barbus en blouse blanche tiennent solidement tout en main à l’image de deux autres camps à un kilomètre d’ici, ceux du Maroc et d’Algérie ! Ici l’UNHCR est absent !

 

Plus loin, c’est un camp 5 stars qui s’ouvre ! C’est avec surprise que je rencontre le jeune responsable émirati  qui du haut de ses 33 ans et 130 Kg musclés me tient les propos suivants :

 

               -«  Nous, aux Emirats (EAU) nous avons déjà une tradition dans ce monde de réfugiés et de détresse. Avec mon équipe que vous voyez, nous sommes déjà allées en République dominicaine frontière d’Haïti et au Kosovo par exemple ! Ici, nous avons opté d’installer un camp « Five stars » pour les familles qui restent plus qu’une semaine. Nous leur fournissons tout. Tout. Entre Médenine et Ben Guerdane nous faisons nos achats pour nos trois repas quotidiens et pour tout ustensile ou appareil qui nous manquerait… » 

               - «  Oui, nous dépensons ici 30 000 dollars jour et j’ai moi-même ce jeune tunisien de Hammamet pour me driver ! Nos ressources de financement sont triples :

1/ la fondation du roi.

 2/ la fondation de notre Croissant rouge

3/ une fondation populaire qui répond au premier signe de demande de notre part. »

 

Enfin, quelques heures de sommeil à Zarzis dans un bel hôtel avec plus de 200 clients dont 35 Belges touristes bravant Intox et peur ! Les autres sont ici au HQ de la presse internationale et des responsables du campement 5 stars des EAU.

 

Au retour, un long chemin et trois  surprises chez mes auto-stoppeurs

 

Le premier est un jeune au regard en feu et déjà délavé, à 20 ans. 7e enfant d’une famille de huit, il est au chômage et monte de Zarzis à Médenine rejoindre des amis. Il n’a hélas pu rassembler 2000 dinars pour payer un passeur pour Lampedusa et me demande naïvement une ficelle pour obtenir un visa vers l’Europe, sans attendre que la Post-Révolution se mette en place ! It’s now or never… semble-t-il dire…ou rêver !

 

Le second est un officier de police en civil qui me prenant pour un étranger, ne se freine pas et répond à ma double question, pourquoi est-ce que la police se fait-elle aussi discrète et les intégristes ont-ils 5% des intentions des voix chez vous ?

 

-        «  Nous ne sommes pas cachés, mais nous fûmes maltraités par Facebook et l’opinion publique qui fit un amalgame entre nous et la police secrète de Ben Ali et des bandits déguisés en snipers ! »

 

-        « Nous sommes maintenant en Révolution et en démocratie, alors pourquoi voulez vous que Rached Ghanouchi ne soit pas aux commandes si les urnes le portent ? Pourquoi voulez vous qu’ils nous interdisent la religion dans la vie publique si nous sommes en démocratie et si on gagne ? »

J’ai froid au dos et reviens plus que jamais à cette conclusion vis-à-vis des intégristes de tous poils : Travail et encore travail pour endiguer tous les chômeurs récupérés par Ennahdha and Co. Une Tunisie prospère et ouvreuse n’aura plus qu’une vague ombre d’islamisme. Debout camarades !

 

Le troisième auto-stoppeur est surprenant. Un septuagénaire en « Kadroun de laine brune » ou manteau, qui fustigea Hillary Clinton en visite en Tunisie…et plus encore les journalistes qui ne lui ont posé aucune question sur Monika Levinski !

 

J’ai avalé ma salive de travers en écoutant sa diatribe ! Ce monsieur errant, hirsute, gauche et véritable loque humaine a du génie et de la culture.

L’habit  ne fait surtout pas le moine. Il me parlera d’Obama qui sait mais qui ne peut. De Sarko qui ne sait rien mais qui peut. De Si El Béji qui est une providence transitoire pour le pays. De Gadaffi qu’il faut éliminer mais autrement. De cette Tunisie riche et multiple qui après le départ des Bentra et du bandit en chef va enfin donner l’occasion à ses dix millions d’enfants de crier de tout cœur « Houma el houma ». Ils réalisent enfin leur appartenance au pays et feront tout pour le défendre et le glorifier. Nos jeunes ! 

Et dans une belle tirade finale il continu : 

               -«  Connaissez-vous au monde un seul pays qui chassa un dictateur en 20 jours, qui renvoya toute sa tribu de grands mafieux ?

Connaissez-vous un pays dévalisé par les siens à 50% qui tient encore debout ?

Connaissez-vous un pays qui par sa place de la Kasbah changea deux gouvernements en dix jours et qui aujourd’hui vient de mobiliser son énergie pour offrir des millions de bouteilles de lait et d’eau et des dizaines de tonnes de sucre et de farine à 160 000 réfugiés ?

Je ne pense pas …mais je ne suis qu’un vieil homme illettré qui demande cependant à ce que la Tunisie (mère de l’effet domino des libérations) que ce pays soit candidat au Prix Nobel de la Paix.

 

Gloire à la jeunesse tunisienne et déférence à ce peuple qui malgré ses lourds fardeaux  a su se montrer si digne, si courageux et si hospitalier, à Ras Jdir !

 

Vive la Tunisie. Vive l’entraide humaine et haro aux dictateurs du monde ! 

 

Commentaires

  • elgreco on y est en te lisant
    merci j'ai donc fait rasjdir : MON Rêve
    merci!!!!

  • Bravo pour votre courage et pour votre élan patriotique Bravo aussi pour cet article traduisant ces vérités vraies que nous recherchons avec une curiosité naturelle.

    Je comprends votre émotion , nous sommes fiers de vous Si Rached

  • tres belle article que d'émotions

    merci a toi Rached le prix nobel de la paix on l a deja ds le coeur

  • très bej article, Rached et très émouvant

  • j'ai tellement les boules de ne pas y être (allée)...! magnifique récit...thks

  • Là ... dans des causes humanitaires et sincères ... je suis d'accord pour que l'on dise " oui je suis fière de mes actes .... de mes compatriotes !

  • Bravo Si Rached,

    tu as representé tous les braves Tunisiens.....

  • oui honneur aux tunes..

    .et à toi aussi rached.

    bravo

  • une vie sociale s'est organisée,une tente pour enfant,avec une maitresse et des jouets,une tente pour femmes,du hénné,coiffure et esthétique,des concerts de musique le soir à 8h,une mosquée......

  • La Tunisie est l admiration du monde entier pour son courage , c est le leader dans la revolution du monde Arabe son exemple est cité sans cesse.

    Et notre geste honorable humanitaire est notre façon de sauver la vie de milliers de gens sans utilisation d armes.

  • Un grand bravo à mon peuple dont je suis FIERE,vive la TUNISIE !!

    Merci SI RACHED !!!

  • ca me donne les larmes au yeux !

    chapeau !

  • RACHED,

    les psys sont déployés massivement sur les camps,j'y étais,et d'autres amis ,les psys font du grand boulo,notamment avec les familles,UNFPA,UNICEF,MSF CROISSANT ROUGE...et d'autres,

    je suis tellement fiére de mes amis,en majorité des jeunes........soutien psychologique et bcp plus!!

  • Quel magnifique récit mon cher cousin! Un récit pavé de génorisité et cimenté d'amour ! Quelle fierté! Quelle leçon de vie !

    Merci ma Tunisie !

    Je suis si fière d'appartenir à cette grande nation qui armée d'espoir et d'empathie nous a donné la plus grande leçon celle du don de soit! Merci mon cousin pour ce superbe article!

  • super !quel beau voyage ;

    j'aime beaucoup ton style d'ecriture maintenant je suis habituee puisque j'ai deja lu le livre que tu m'a offert;ton lecteur a l'impression de voyager avec toi.

    Tu devrais ajouter RAS EL JEDIR a la liste des pays que tu as visite hahaahh

  • !!

    je vis les moments et en vivants les moments on exprime et décrit le ressentit du moment et cela sort spontanément du coeur de l ame et ça c est le vrai commentaire sans etre camoufler

    mais si on envoi se ressentit vers le cerveau le cerveau y changera plein de chose en prenant compte de la reaction de celui interessé et de ce que cet intéressé voudrait entendre et le commentaire sera faux !!!

    je fais partie du premiers cas pour ce je ne peux me permettre de commenter

    felicitation pour votre article et encore merci de me le partager M.Rached

  • les larmes aux yeux...je revis mon aventure là-bas...ces gens dont tu parles, et surtout les Bengalis avec qui je me suis liée d'amitié...

    mémorable et si bien décrit.

    Ras Jdir me manque..

  • un article qui va droit au coeur que d émotions en te lisant !
    tu peux être fier et de l article, de ta présence et participation dans le camp
    Rached au grand coeur, tu devrais te présenter à la Présidence et la tunisie saurait ce que démocratie , tolérance, et liberté veulent dire !
    bravoooooooo
    et merci

  • Merci Rached pour cet article plein d'émotions! J'aurais tant aimé y être mais étais malheureusement retenue à Tunis. Je suis d'autant plus heureuse d'avoir l'occasion de vivre cette expérience à travers ton récit!....

    Je suis émue et fière de tant de solidarité! "Un si petit pays mais avec un si grand cœur", comme l'a si bien dit un Bangladais !!

  • Rached,

    c une très bonne expérience que tu as eu l'intelligence de faire ,tu fus un spectateur, concerné ému ,émotif ,Tunsien quoi!! on a l'age de comprendre les choses et les réalités ,ce qui nous intéresse non seulement de comprendre apprécier mais l'obligation de réagir ,réfléchissons et agissons vite ,car l'heure n'est plus aux constats mais à l'action !!!!

    tu comprends j'espère de qui je parle et qui faut éviter comme la peste et contrecarrer!!! A bon entendeur salut

  • très beau texte ,qui dénote une âme sensible ,un vrais humaniste.
    la Tunisie peut être fière de son peuple

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