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CIGV

  • Terrorism, Culture and Cult

    2015 reaching its end, the Great Traveller needs to express itself against terrorism in one big united voice throughout the world. He will have to think deeply about the origins of the latter as well as, its functioning within the frame of its universal motto: “Peace in the World”.

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  • Terrorisme, culture et religion

    En cette fin d’année 2015 le Grand Voyageur avant tout autre personne doit se prononcer contre le terrorisme et tenter simultanément d’en comprendre l’origine et le fonctionnement, dans le cadre de notre devise universelle « Peace in the World »

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  • Les gens du voyage …

    ASTROLABE et Vous 

    ‎"C'est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c'est notre regard aussi qui peut les libérer". Amin Maalouf (Les identités meurtrières)                                                                                         astrolabe,voyage,editorial,pais,terre promise

     Depuis plus de 25 ans Astrolabe a suivi une ligne éditoriale fidèle à sa devise de Paix, à son Credo de Tolérance et à sa raison profonde : la Culture, qui mieux que tout autre outil ou discours peut rapprocher (ou hélas éloigner) les hommes !

    Astrolabe a essayé dans sa large partie culturelle de vous présenter des penseurs de plusieurs écoles, des philosophes de tous bords, des religions différentes et des recherches scientifiques, médicales, physiques ou géographiques. Avec le seul but d’essayer de comprendre l’Autre et de s’enrichir de nos différences !

    Astrolabe a osé parler des tabous, des guerres, des défendus, des grands de ce monde, des renégats, des Laissés pour compte et de tout ce qui est humain !

    N’est-ce pas là le sens premier du voyage :

    aller, partir, explorer, apprendre, accepter et s’enrichir de cette merveilleuse école de la vie ?

    Une occasion enfin pour remercier les centaines de personnes qui ont collaboré à la rédaction d’Astrolabe. Un vrai magazine avec des faux moyens. Un miracle réitéré depuis de longues années, grâce à votre soutien et à votre/notre amour à cette revue cultuelle diffusée dans 189 pays. A vous tous Rédacteurs et Lecteurs : merci !

    Dans le monde du Voyage, plusieurs ouvrages viennent de sortir cette été, en France, en Roumanie et en Espagne, sur les Gens du voyages ; les Roms, ou Gitans, Tsiganes, Bohémiens, Manouches ou encore Romanichels !

     

    Terre promise

    Après la tragédie du peuple juif, errant durant des siècles, et qui a enfin trouvé « Terre promise », les Roms restent à ce jour un des peuples les plus en détresse dans ce bas monde.

    C’est l’IRU (Union Romani Internationale) qui adopta, en 1971 à Londres,  cet endonyme «  Rom » pour désigner ces gens d’origine indienne qui forment actuellement la minorité la plus importante du monde ! 12 millions de Roms vivent en Europe comme des étrangers SDF et passent de cabane à frontière et d’exil à déportation, sur un total de 80 millions de Roms dans le monde !

    Il s’agit des Kshattriyas qui, venus du nord de l’Inde, sont arrivés en Grèce au IXe siècle. Puis, au XIIIe siècle, les Rajputs les ont rejoints. 

    Ensemble, ils ont formé la Romani Cel – le peuple tsigane – d'où leur surnom de «Romanichels», mais ils se nomment eux-mêmes Romané Chavé, c'est-à-dire «fils de Ram» (héros de l'épopée indienne Ramanaya). 

    Légendes de ce peuple joyeux et souvent artiste 

    Bien que la langue des Tsiganes puise son origine dans le sanskrit elle s'est fragmentée en de multiples variétés dialectales enrichies de termes persans, arméniens, grecs, slaves ou roumains; depuis quelques décennies, des racines anglo-saxonnes ont imprégné le vocabulaire moderne, technique et scientifique.  Les variétés tsiganes de l'Europe de l'Est ont conservé la grammaire indienne ainsi qu'un bon fonds lexical d'origine sanskrite. Cependant, les variétés tsiganes de l'Ouest se sont créolisés pour devenir l'anglo-romani (anglicisé), le manouche (germanisé), le sinto italien, le calo (tsigane hispanisé), etc.

    Bien que la transmission soit non écrite, de nombreuses légendes circulent sur l'origine des Roms. Liées à l'imagination, elles font partie de leurs traditions. Les « hypothèses » qui en ont fait les descendants de Caïn côtoient celles qui les affilient à Cham, fils de Noé. D'autres les font descendre de mages de Chaldée, des Atlantes, de Syrie, d'une des tribus perdues d'Israël, des Égyptiens de l’époque pharaonique, ou encore d’anciennes tribus celtes du temps des druides. La fascination exercée par de tels mythes a encouragé ces nomades, vivant souvent de leurs talents, à se donner eux-mêmes les origines les plus mystérieuses. Les Roms descendent ainsi de la divinité hindoue Rāma, ou encore de Rāmachandra, avatar de Vishnou. Hérodote mentionne une tribu du nom de Sigynnes qui voyageait à travers l'Europe.

    Dès 1666, Louis XIV décrète

    que tous les Bohémiens de sexe masculin doivent être arrêtés et envoyés aux galères sans procès. Par la suite, il ordonne que tous les Bohémiens mâles soient condamnés aux galères à perpétuité, leurs femmes rasées, et leurs enfants enfermés dans des hospices.

    L'immigration rom aux États-Unis commence avec la colonisation des Espagnols et les Roms étaient embarqués dans les galères comme esclaves.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, déportés à Auschwitz, à Jasenovac, à Buchenwald, 80 000 Tsiganes d'Europe sont morts des suites des persécutions nazies. Le terme tsigane le plus courant pour désigner ce génocide est Porrajmos, qui signifie littéralement « dévoration ».

    Après ce long génocide Beaucoup de Roms continuent, aujourd’hui,  à vivre selon leur mode de vie nomade, en voyageant en roulottes ou en caravanes, mais vivent souvent en communautés marginales au taux de chômage élevé !

    En France on les appelle aussi « Gens du voyage » 

    pour désigner une catégorie spécifique de Roms présente sur le territoire français, soit la moitié des 400 000 Roms, les Tsiganes de France. Si le rejet des Rom a fait la Une des journaux l’an passé en France et en Italie, c’est encore plus grave en Roumanie où ils sont plus pauvres et plus nombreux. En Roumanie, le 3 juin 2003, trois Roms ont été assassinés par une foule déchaînée ; en 2001, en Slovaquie, des maisons construites par les Roms ont été détruites. Le ministre des Affaires étrangères roumain Adrian Cioroianu,  a proposé à la fin de l’année 2007 de faire acheter par l’État roumain un terrain dans le désert en Égypte afin de placer dans des « bataillons disciplinaires » ceux qui commettent des infractions. Le groupe d’extrême droite « Identité, tradition, souveraineté », dirigé par Bruno Gollnish au Parlement européen, a cessé d’exister en fin 2007 à la suite des déclarations de la néo-fasciste italienne Alessandra Mussolini sur ce sujet, tandis que le ministre de l’Intérieur italien Giuliano Amato parlait de « Chasse aux délinquants Roumains ».

    En 2009, la France a expulsé 10 000 Roms originaires de Roumanie ou de Bulgarie. Le 9 septembre 2010, le Parlement européen a réclamé la suspension de ces retours forcés, contraires au droit communautaire.

    L'Espagne est le pays de l'Europe de l'ouest qui accueille la plus grosse communauté de Roms. C'est aussi l'un des rares à lui avoir donné le statut de minorité nationale. Le gouvernement a adopté en  2010 un plan d'action pour le développement de la population gitane.

    De tout temps on les a accusés de tous les maux, voleurs, violents, violeurs et de sales  marginaux.

    Pourtant, en Espagne, ils ont influencé le flamenco et ils sont devenus les protagonistes de ce genre. ... ont généré des familles du cirque célèbres, comme les Bouglione ou les Zavatta…

    Puissent les Roms et d’autres peuples encore privés de patrie et d’Etat, tels que les Palestiniens, les Kurdes d’Irak, les Talyshes d’Azerbaïdjan et tant d’autres encore, fuir les génocides et trouver à leur tour une « Terre promise » pour conjuguer la Paix et savourer enfin la tranquillité et peut-être même…la vie !

     

    Rached Trimèche

     

  • Révolution tunisienne : PRIX CIGV 2011

    PEACE ON THE WORLD

    L'assemblée générale annuelle du CIGV, représentant 187 pays, a décidé le 9 avril 1987, face à plusieurs propositions internationales  de décerner son PRIX CIGV 2011 à :

    Révolution tunisienne 

    Printemps de la démocratie

    23 Lauréats de Paix et de découvertes

    P R I X CIGV

    PEACE IN THE WORLD”

     

    1987 Fondation J. Y. COUSTEAU (Recherches)

    1988 Edmond KAISER (Terre des Hommes)

    1989        J. GRANT (UNICEF)

    1990 Equipe  Dr. ETIENNE (Transantarctica)

    1991 Ardito DESIO (ITALIE)

    1992 Mikhael GORBACHEV (Ex-URSS)

    1996 Giancarlo LIGABUE (Grottes 20 000 ans)

    1997        Christophe AUGUIN (Vendée Globe)

    1998        Nicolas HULOT (Explorateur/Ushuaïa)

    1999        Bertrand PICCARD & Brian JONES (Tour du monde en ballon)

    2000        Ellen MAC ARTHUR (Vendée Globe)

    2002 Médecins Sans Frontières

    2004        J.L. VAN DEN HEEDE (Global Challenge)

    2005        Nelson MANDELA (Ancien Président d'Afrique du  Sud)

    2006        Ingrid et Mélanie BETANCOURT (Détenue du Faarc)

    2007        Stephen HAWKING (Un savant tétraplégique dans l’espace !)

    2008 Al Gore (Protection de l’environnement)

    2008 Jimmy Wales (Fondateur de Wikipédia)

    2009 Mouhamed YUNAS (Fondateur Grameen Bank)

    2009        Mario DALMAZZO (90 ans au service de la Paix)

    2010 Maurice Thiney (explorateur des contrées oubliées)

    2010 Bill & Melinda Gates Foundation (l’homme qui aide le plus au monde)

    2011: Révolution tunisienne : Printemps de la démocratie

    http://www.cigv-online.com