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amour

  • 200 pays visités et après ?

    Je dirais surtout... Et avant?

    Merci à mon Dieu sur terre, à mon père, colonne vertébrale de ma vie, mes péripéties, aventures et tant de challenges tenus pour lui... Il happa mes souhaits, bu mes pensées, brava ma folie voyageuse et su me guider avec la plus grande amitié 
    Il n'est jamais parti. Il est en moi.

     

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    Merci à ma Mutti, la grande amie de ma vie, ma compagne de voyage et de stop ( si souvent entre Amsterdam, Cologne et Lausanne) ma maman chérie qui me couva d'amour mais me laissa errer dans les contrées les plus dangereuses et lointaines du monde... Avec Amour amour amour et encore amour.


    Merci à ma femme et à mes trois jeunes enfants, qui attrapèrent rapidement mon virus voyage et surent l'exploiter à merveille. Ce soir même ils doivent être sur les sentiers du monde chacun de son côté pour se retrouver plus forts, entre le Rwanda, la Tanzanie, Bali et la belle Bavière ....

     

    Merci aux Cigévistes du monde de partager avec moi, depuis 29 ans déjà, cette philosophie du voyage, cette passion, cet amour de la découverte !


    Merci à la vie


    Merci à ces milliers et milliers d'êtres croisés et aimés dont les sourires sont à jamais en moi gravés!


    L'Amour est la seule arme du voyageur
    Le sourire est sa boussole
    Et l'amitié son passé - muraille


    52 pays en auto-stop avant l âge de 20 ans, puis des milliers de bus et 6 400 vols d'avion, pour arriver ce matin en micro bus à mon 200 e pays visite le Kirghizstan...

     


    Le voyage restera pour moi la seule et unique école de la vie...

    Gracias à la vida !

    http://www.cigv.com

  • Le coopérant français d’Hammam-Lif

    Oui, gamin prends la valise ! 

    Récurent. Envahisseur. Tenace et fugace, ce rêve revient au fil des années avec autant de couleurs et d’éclats.

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    On dit que les rêves sont une réalité cachée. Peut-être ! Mais ce rêve récurant part d’un fait réel, qui a dû me marquer à vif pour revenir à flot 100 ans plus tard….

    C’était un beau palais bleu et blanc accroché à un flanc de colline et bercé par le mauve flamboyant d’une douce fleur dite cyclamen. Ce palais beylical grade toute sa majesté sur la grande route de la ville d’Hammam-Lif au sud de Tunis. Je ne sais par quel hasard ni pourquoi mon père y installa sa petite famille dans ce palais, à la sortie du Bey et à l’instauration de la république de Bourguiba.

     Je passais ma journée perdu dans les méandres de ma petite tête en train d’imaginer le monde et a le vivre dans cet immense palais ou j’avais droit à trois chambres (avec vue sur le Boukornine) pour garder et pavoiser mes collections d’un gamin de dix ans.

    Avec de la farine d’amidon je me suis fais une sorte de colle forte pour accrocher des centaines de dessous de bière cartonnés  dans une première chambre, et des centaines de paquets de cigarettes vides dans une seconde.  La troisième chambre fut mon doux refuge culturel avec des livres qui se chevauchent dans un parfait désordre… qui du reste n’a jamais changé.

     Impossible d’oublier ces nuits blanches passées à confectionner, tout seul, à coups de ciseaux et de crayons de couleurs, tout un jeu de Monopoly que mon père un jour refusa bizarrement de m’acheter. Des centaines de coupures de billets de banque et des dizaines de schémas d’édifices parisiens édifièrent mon empire d’enfant qui rêvait déjà de la conquête de la ville des lumières.

     Sortant un jour de ce cocon voyageur pour aller chevaucher mon fidèle « Rayon de soleil », mon précieux vélo jaune qui me permit des dizaines d’escapades lointaines au détriment de ma douce mère qui avait peur pour son petit parti si vite sur les pistes de la vie à souvent plus de cinquante kilomètres du gite familial.

     Soudain, face au palais (Dar El Bey), je m’arrête face à un homme. Je dépose mon vélo contre un poteau électrique jouxtant l’école primaire de monsieur Paulilo dont, plus tard (Merci Bouddha), la petite fille deviendra Membre du CIGV et néanmoins Ambassadrice du Canada.

    Sans me voir il me regarde. Du haut de son mètre soixante quinze il regarde ce moustique qui ose le toiser et lui proposer de surcroit ses services dans une courte phrase,  dans sa propre belle langue française:

     -« Monsieur, je vois que vous êtes étranger dans notre ville et que vous avez de la peine à porter vos trois bagages. Puis-je vous aider à porter l’un d’eux jusqu’à votre maison ? »

     -« oui gamin prends la valise ! »

     Etonné d’avoir eu le bagage le plus lourd à porter, du haut de ma petite carcasse j’affrontais l’avenue en tirant le baluchon noir et en oubliant toutes crampes et torsions à mes jambes et à mes mains.

    Cinq, dix, vingt minutes déjà. Un siècle peut-être. Un an je pense. Une éternité sûrement. Devant une petite villa blanche, le jeune Français qui s’avéra coopérant (prof de math) daigne s’apercevoir de ma présence et me lance sa seconde phrase de la journée :

     « Gamin, dépose correctement la valise devant la porte et Au revoir »

     Ni glaïeul, ni chrysanthèmes, ni oraison funèbre. Il ne s’est même pas demandé pourquoi je l’ai aidé. Il ne m’a même pas demandé quel nom je portais. Il n’a même pas remarqué mon regard interrogatif. Il n’a même pas soufflé un simple petit Merci… à la guerre comme à la guerre, je bois ma rage doublée de déception et pour l’image du pays hôte… je lui dis :

     -« Monsieur soyez le bienvenu en Tunisie ! »

     Que cette image d’une tendre enfance revienne si souvent dans mes rêves me laisse pantois et interrogatif. Cela a peut-être eu un effet inverse. Ce petit prof m’a peut-être rendu service.  Il m’aura apprit par sa désinvolte courtoisie deux choses au moins :

     -        Il aura contribué à mon fol amour d’aller vers l’Autre, d’aller chercher l’Autre, d’aller comprendre l’Autre, d’aller s’enrichir de la différence de l’autre.

    -        Il aura également contribué à me pousser à essayer de comprendre qu’il ne faut pas s’attendre que l’autre réagisse comme vous l’espérez et que s’il n’a été ni tendre, ni gentil c’est qu’il est peut être mal dans sa peau et même quelque part malheureux.

     Merci à ce coopérant français qui contribua à la confection de mon habit de voyageur et me prépara à mieux comprendre et adopter dans la vie de tous les jours : la compassion.

     L’enfant, plus que jamais est le père de l’homme !

  • Certains se sont inventé des Dieux...

    D'aucuns forgeront leur anti-destin

    par la Culture... 

    Certains se sont inventé des Dieux pour sauvegarder leur  vie... D'autres forgeront leur anti-destin par la Culture.  

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     « Whitney Houston, partie sans dire Adieu !»

    Le Dernier Voyage de trois grandes stars, parties ces mois derniers,  nous émeut, nous chagrine et nous pousse en même temps à réfléchir sur cette finalité de la vie, qui se résume à un simple et court voyage !

    L’homme, cet accident de la nature, n’acquiert gloire et vie que par le cheminement spécifique de sa propre vie. Que restera-t-il de son ombre et souvenir après son dernier voyage ?

    Pourquoi est-ce que certaines âmes perdurent dans les mémoires de plusieurs générations, tandis que d’autres enrichiront  la simple et modeste tombe du soldat inconnu ?

    Amy Winehouse. La première, est anglaise.  Talentueuse jazzwoman.  La jeune chanteuse est décédée, à 27 ans, suite à un sevrage d'alcool qu'elle n'aurait pas supporté.

    Cesaria Evora. La seconde, est capverdienne.  Refusant tout égard à son propre corps, elle continuait à croquer la pomme des deux bouts et partira en paix…avant l’heure !

    Whitney Houston. La troisième, est américaine. Disparue il y a quelques semaines à peine, à Beverly Hills, des suites d’une vie chaotique et tumultueuse.

     Le souvenir de ces trois artistes restera ancré en nous

    Tout comme le jeune Michael Jackson parti dans une tempête inattendue et tout comme Brel, Brassens, Elvis, Jimmy Hendrix ou Nina Simone par exemple !

    Tous nous ont légués un bel héritage. Leurs dons devenus œuvres immortelles  berceront  la suite de notre propre voyage. "La vie pour l'art  et l'art pour la vie " G.S.

       La seule valeur humaine est certes l’esprit. Ce cerveau magique dont on ne connait peut-être  qu’une parcelle  et dont on ne fait travailler qu’une infime partie, n’aura toujours pas révélé ses secrets. D’aucuns, ont ainsi pris le chemin de la gloire sans trop le vouloir en choisissant la voie  de la recherche et de celle de la science. Le chercheur  léguera  par exemple son nom à un Institut (Pasteur), l’explorateur à un Détroit (Magellan), le mathématicien à un Postulat (Euclide), un scientifique aux ondes variées, bardé de 14 doctorats, laissera son nom à la densité du Flux magnétique (Tesla). Un Suédois  marchand de canons et de dynamite mutera son nom en célèbre Prix (Nobel). La lumière endossera le nom de celui qui expliqua sa Courbe (Kelvin), ou encore le voyageur qui planta au jardin Pamplemousse à l’Île Maurice, une plante qu’il rapporta d’Asie et qui portera son nom (Poivre). Et des milliers d’autres illustres personnages de la science, de la culture et des idées en firent de même !

     C’est peut-être la culture ce qui rapproche le plus les hommes les uns des autres.

    L’art,  a en plus, cet agréable avantage de nous faire rêver et vibrer, tous de la même façon.

    Comment être sourd à la voix de ces trois dames qui nous ont quittées, ou face à un Rembrandt, à un Picasso ou à un Leonardo Da Vinci ?

    ‎" Les artistes ont la faculté de transcender et de sublimer la matière et chahutent nos sens pour provoquer l'amour qui est en nous et ceux qui ont atteint le sommet de leur art, auront gagné l'éternité. " SDF

     Par leurs œuvres les hommes perdurent. Par leurs œuvres ces hommes deviennent éternels.  De la mort  ils n’ont plus de soucis.

     Finalement,  peu de choses donnent un sens à la vie. Notre grand père Ramidus a certes 4,1 millions d’années et notre charmante grand-mère Lucie (que j’ai eu l’honneur de saluer à Addis Abeba) n’a que 3,5 millions d’années…dans un monde qui n’a pris corps et forme que depuis 4 milliards d’années et dont  l’humain ne serait que le dernier chainon de son évolution.

     Depuis la nuit des temps tous ces humains étaient habités par la peur ou par l’angoisse de la Grande faucheuse. La mort est à conjuguer avec la vie.

     Pour garder et préserver la vie, l’homme s’est inventé des Dieux et des  Croyances

     Ces nouvelles divinités éviteront à l’homme, le suicide ou la fuite dans la luxure la plus perverse. Le pharaon préparera son long voyage dans une pyramide et le bouddhiste, par exemple, au pied d’un arbre centenaire. Assurés d’une survie ou d’une  vie ultérieure ces humains ont alors le courage d’effectuer le voyage d’une vie entre monts et vallées, affrontant diables et embuscades pour assurer à leurs familles toits et fourchettes.

     Une autre catégorie d’hommes va plus loin. La pensée sera leur raison d’être

     C’est en cherchant, en exploitant et en créant qu’ils acquièrent sans trop le vouloir, une immortalité.

    Les œuvres de Goethe, de Nietzche, de Freud, de Shakespeare, de Bach ou de Matisse  par exemple seront à jamais offertes à l’humanité. Pour l’éternité !

     Reste l’amour… 

     A mes yeux de voyageur, l’amour est peut-être la première des vertus et la seule raison qui nous permet de continuer le Voyage de la vie. La politique, l’argent, la gloire, les voyages, les biens ou le luxe, par exemple,  ne sont rien s’ils sont dénués d’amour. Aimer, c’est d’abord donner, ensuite donner et enfin donner. La chance que nous avons de donner est incroyablement valeureuse.

    Souvent, comme en Australie, l’Amour quitte son Cupidon, son Aphrodite ou son Eros pour jouer au boomerang et vous combler.

    Il ne reste au final que l'amour ... Parce que, conquistadores fiévreux, il restera le feu follet qui nous embarque dans le plus improbable et audacieux des voyages.

    Le voyage ... ne serait-il pas lui l'anti - destin? Yes, seul l’amour vaincra !

     

    Rached Trimèche 

    http://www.cigv-online.com

  • Ce que femme veut ...

    ...Dieu veut !

     

    Trouver une femme est un miracle!

    La garder est un ...Travail What is this?

     

    Bonne année 2011