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APOCALYPTIQUE 2015

Apocalyptique 2015 !

 

L’intérêt principal du Grand Voyageur est la rencontre de l’Autre, dans son pays, dans son giron et dans son terroir.

Mais pour que ce privilège de la découverte puisse perdurer il faudra veiller à sauver deux vies : la vie animale comprenant l’humain et la vie végétale qui nourrit cette même vie animale. 2015 semble sonner le glas de cette aventure!

La Terre qui n’est pourtant qu’au milieu de sa course, n’a plus que 4,5 milliards d’années à vivre, le temps que le soleil s’évanouisse définitivement.

Mais, pour nous 7,3 milliards de Terriens, nous avons déjà un gros souci en 2016 car on sent  l’arrivée certaine de la catastrophe. Si on reste inactifs.

Les problèmes majeurs sont à nos pieds : Réchauffement, famine et pollution gigantesque cassant tout un équilibre biologique

 Le Réchauffement

2015 sera probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée, avec un réchauffement estimé à un 1°C. Cette situation résulte des effets conjugués d'un puissant épisode El Niño naissant dans l’archipel Juan Fernandez, au large du Chili, et du réchauffement climatique causé par les activités humaines.

Selon le Secrétaire général de l'OMM, l'Organisation météorologique mondiale, Michel Jarraud. «Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux pics: au printemps boréal 2015, pour la première fois, la teneur de l'atmosphère en CO2 a franchi la barre des 400 parties par million en moyenne mondiale.

Il est possible de limiter les émissions de gaz à effet de serre, qui sont à l'origine du changement climatique. Nous avons encore le choix, ce qui ne sera pas le cas des générations futures.»

Les océans ont absorbé plus de 90 % de l'énergie accumulée dans le système climatique du fait des émissions anthropiques de gaz à effet de serre, ce qui a entraîné une hausse des températures océaniques et du niveau de la mer. Pire encore, depuis la fin des années 70,  on a constaté un recul général de la banquise arctique et antarctique à toutes les phases de leur cycle saisonnier. En 2015, l'étendue fut maximale !

La Conférence de Paris sur le climat (COP 21) risque de n’être qu’un vœu pieu d’un accord comprenant des engagements exécutoires sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre incluant tous les gros émetteurs. Parole, parole dirait Dalida à Monsieur Fabius !

 La famine

La démographie sera assurément l’un des enjeux majeurs de notre siècle. Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent déjà de malnutrition, la population mondiale ne cesse de croître, pour atteindre sept milliards à la fin octobre 2016, et plus de neuf milliards en 2050.

Dans le même temps, l’agriculture, qui ne parvient plus à nourrir toutes ces bouches, pollue toujours plus la planète, en dégradant les sols, les nappes phréatiques, la biodiversité et en rejetant 20 %  des émissions de gaz à effet de serre.

 Comment  créer de nouveaux modèles agricoles permettant de doubler la production alimentaire mondiale tout en réduisant les impacts environnementaux de l'agriculture ?

Améliorer les rendements agricoles :  en choisissant mieux les variétés de cultures, résistantes et adaptées à l’écosystème local, en formant les paysans, en adoptant une meilleure gestion et en investissant dans des équipements plus performants, ainsi la production alimentaire actuelle pourrait être augmentée de 60 %. Et  certes trouver d’indispensables nouvelles protéines marines (algues) ou animales (insectes).

 La Pollution

Ce mal des maux nous ronge de partout sur terre, de nos rues à nos plages en passant par nos maisons avec des milliards de sachets et de bouteilles en plastique jetés criminellement de partout !

C’est ainsi que se forme hélas un « 7e continent de  plastique » : une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France. Un amas compact de sacs plastiques, bouteilles, filets et autres bidons...

En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée d'une myriade de petits fragments. La grande poubelle du pacifique est née.

Pire encore. La mer qui couvre les 2/3 de la surface du globe n’est pas épargnée par la pollution humaine. Les méduses par exemple, croissent à une vitesse grand V faute de tortues prédatrices étouffées par des sachets en plastiques flottant en mer. Equilibre biologique rompu !

La première plaque de déchets et la plus importante a été découverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997. Au retour d'une course à la voile entre Los Angeles et Honolulu, l'explorateur avait décidé de prendre une route habituellement évitée par les marins. Il alla au centre de la gyre océanique ou des tourbillons d’eau sont formés par un ensemble de courants marins au Pacifique Nord et où les pressions sont hautes et les vents faibles. "Jour après jour, je ne voyais pas de dauphins, pas de baleines, pas de poissons, je ne voyais que du plastique", se souvient-il. C’est ainsi que débuta sa lutte contre le plastique.

Si l’Allemagne fut pionnière dans le tri des déchets et le recyclage du plastique en offrant par exemple aux clients des grandes surfaces un gros appareil vert qui avalera leurs bouteilles vides contre de brillantes pièces d’euros, moult pays ont suivi son exemple, mais hélas  une grosse majorité sont à la traine, dont la Tunisie, contrairement au vaillant Rwanda qui sort à peine de son massacre de 500 000 tués en 100 jours !

Tout est volonté politique et éducation de base. La loi sera toujours présente à suivre les fauteurs. Sans une stricte discipline à tous les humains le certificat de décès de notre planète bleue sera délivré dans quelques petits siècles et non, comme annoncé et programmé dans 4,5 milliards d’années !

Rached Trimèche

Commentaires

  • Cette tragédie est hélas bien avancée !!

    Get up !!

  • le grand probleme c'est la Chine, l'Inde et les USA qui polluent autant que le reste de la planète
    et ce pour épanouir leurs industries voraces et polunates

  • Le monde est fou .. fou ..voyez vs ...

  • TU AS RAISON §§§

  • Si l'humain doit périr ce sera de son inconséquence !!
    Il y a des moyens pour endiguer tant soit peu les dégradations déjà bien avancées mais encore faut-il arrêter le processus de déforestation mettre en place des pièges à CO2 ( lire les publications de Hubert Reeves sur FB ou autres supports ). La terre , elle, se fiche bien de l'humain , elle était là bien avant nous et même dégradée par nos soins elle existera encore bien après le dernier humain
    https://www.youtube.com/watch?v=5V1KGGYKD4w
    Quant au problème de la famine et de la malnutrition , la terre produit suffisamment de quoi nourrir l'humanité , c'est le système de répartition des ressources qu'il faut réformer , mais affamer les peuples fait le jeu des politiciens . Il y a des solutions : redonner la terre aux natifs pour ne pas les envoyer vers des villes surpeuplées où ils vont aller agrandir le flot des miséreux .Pierre Rabhi fait un travail magnifique en Afrique et ailleurs dans le monde en prônant une agriculture à l'échelle
    humaine
    Je sais que vous allez me prendre pour une utopiste , mais révoltée , s'il vous plait !!!

Les commentaires sont fermés.