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sevrage

  • Putain de C. ...

    Elle brûle tout ce qu’elle touche !

    Ne demandez jamais  à un fumeur d’arrêter de fumer ! Il ne vous écoutera pas. Il ne le fera jamais.

    cigarette, drogue, opium, sevrage, tabac, nicotine

    Mais essayez de le mettre sur le « chemin de la réflexion », le   pousser à « y penser » c’est le début de la victoire. Sa volonté commencera à combattre la facilité de cette douce intoxication majeure et décidera de lui-même d’arrêter de fumer !

    J’ai eu l’honneur de recevoir un jour, dans mon petit bureau CIGV de B.A. , un grand Monsieur, le roi de la cancérologie, également  Ministre de la santé en France et néanmoins membre du CIGV, le professeur tant aimé et estimé Léon Schwartzenberg. Sa dernière phrase est en moi à jamais ancré, depuis près de 20 ans :

                   -« Je ne comprends pas, dans le monde, que l’on interdise la morphine, la cocaïne, les stupéfiants et que l’on laisse en vente libre une des drogues les plus fortes et mortelles du monde, LA CIGARETTE ! »

    Trois exemples autour de moi que je vais citer (sans nom) pour vous inciter à réfléchir. Trois exemples de COURAGE, de SOUDAINE LUCIDITE et de DETERMINATION : Une dame à Tunis, un monsieur  à Hammamet et un autre monsieur à Mahé, aux Seychelles.

    Leur histoire est simple

    -        1/ Elle. Jeune et très charmante dame. Intello et grande voyageuse. Subit depuis 15 ans les remontrances quotidiennes de son époux qui lui demande d’arrêter de fumer, ses deux cigarettes par jour ! Echec total !

    Un jour dans un avion rentrant sur Tunis, elle lit d’un trait et en allemand, le livre du célèbre anglais Allen Carr... et jette à l’aéroport de Tunis-Carthage, son paquet de cigarette plein… face au douanier médusé !

     

    -        2/ Lui. Heureux quadra au sourire éclatant, aux cheveux déjà épars et une profession de grand juriste bien masquée.

    Sous son chapeau de feutre beige, il tire sur son calumet de paix qui ne sort ni braise ni feu…

    Sa cigarette électronique tenue autour du cou par un beau cordon bleu amuse la foule qui lui demande le pourquoi du comment de la chose ?

     -        Il y a deux mois exactement, en montant dans ma voiture pour aller au tribunal, mon voisin me salue avec un large sourire. Je freine, je stoppe et vais le voir en lui disant ceci «  Tenez, je vous offre mon paquet de cigarette, je viens d’arrêter de fumer ».

     

     Le voisin, debout, reste médusé avec son paquet de cigarettes  en main et le Juriste se dit : Je suis malade de semer la cendre de mes 60 cigarettes/jour (trois paquets) sur tout ce qui m’entoure ! Je ne sais pas me servir correctement d’un cendrier et je ne suis ni plus ni moins qu’un esclave de LA cigarette !

     

     -        «  Depuis des semaines, ma salade a un goût, mes pèches sont succulentes, mes poires si douces, mes gâteaux si savoureux et ma glace si fraiche.  Je sens le goût des choses et de la vie ! Cette cigarette électronique commencée avec une dose de 16 mg de nicotine est aujourd’hui à 3 seulement ! D’ici 3 semaines, au pire, je n’aurai en bouche ni vraies ni fausses cigarettes, mais le goût de la vie ! »

    3/ Lui. Jeune de 50 ans vivant au paradis des Seychelles après avoir quitté le brouhaha de Paris.

    Aujourd’hui je fête avec plaisir un anniversaire. 
    Arrêter de fumer, oui c’est possible, et c’est un ancien « gros fumeur » qui vous le dit. Quand je dis gros fumeur, c’est fumer deux paquets, voir plus, de Marlboro par jour. En fait, dès que le réveil sonnait, le premier geste que je faisais était de trouver le paquet et vite d’en griller une…. De fait, avant mon premier café, j’avais déjà fumé 4 à 5 clopes. Et la journée pouvait commencer jusqu’au soir ou mon dernier geste était d’écraser la dernière cigarette dans un cendrier plein à craquer.


    Aujourd’hui, je ne fume plus depuis 7 ans et je suis certain que c’est définitif…. Mais prudence, car il faut bien le dire haut et fort : le tabac est certainement la drogue légalisée la plus répandue dans le monde. Arrêter du fumer est une aventure qui peut prendre plusieurs mois, voir plusieurs années, mais cela vaut le coup de tenter. Rassurez vous, je ne suis pas là pour vous faire la leçon, et je ne me permettrais pas d’être un anti-tabac chiant et anti-tolérant. J’ai suffisamment enfumé de gens pour comprendre la dépendance du fumeur, et je dois même avouer que de sentir l’odeur du tabac caresser de temps en temps mes narines ne me dérange pas du tout. Je rêverais de pouvoir fumer trois cigarettes par jour, une après chaque repas, et pourquoi pas un bon cigare de temps en temps…. Mais non, c’est impossible, car la nicotine réveillerait immédiatement le désir profond de fumer. C’est cela une drogue : la dépendance ! 


    Je vous disais que la démarche d’arrêter peut prendre du temps, mais peu importe, il suffit de commencer, et bien sur cela ne marche pas du premier coup, ni même du deuxième. Il m’a fallu presque 10 ans entre mon premier essai et le dernier, le bon. Je m’en suis coller des patchs un peu partout, j’en ai fait des séminaires de toutes sortes, j’en ai jeté des dizaines de paquets certains que c’était le dernier, je m’en suis fait des belles promesses, j’en ai perdu des paris avec les amis…. J’ai fait des choses peu racontables pour trouver des clopes en pleine nuit, comme un drogué en manque, j’en ai fais des km en voiture pour trouver un tabac ouvert, j’ai même trainé dans des gares a trois heure du matin pour ramasser des vieux mégots dans d’immondes cendriers. Vous le voyez, la vie d’un fumeur en manque est vraiment similaire a un drogué en manque.


    Il faut bien avouer quelque chose d’important, il faut oser le dire même si cela n’est pas politiquement correct :

    fumer est un plaisir et c’est entre autre pour cela qu’il est si difficile d’arrêter. Car nous sommes comme cela, nous les humains, nous sommes vite acro a nos plaisir ! Mais la notion de plaisir disparait assez vite avec le nombre de cigarettes et franchement, pour un gros fumeur le plaisir est vite remplacé par l’habitude et la servitude, car nous devenons vite l’esclave de notre tabac.

    Aujourd’hui lorsque je vois mes amis fumeurs sortir dehors par tous les temps pour en griller une, ou se précipiter dehors a la descente d’un avion ou ne pas pouvoir rester en réunion plus de deux heures, je compati de tout cœur avec eux et je suis très fier d’être sorti de ce cauchemar et d’avoir retrouver ma liberté. 
    Je suis libre !! Et j’espère que ces quelques lignes donneront du courage a ceux qui souhaitent le devenir. »

    Merci aux trois héros et quel bel exemple à suivre !!

    Peut-être. Peut-être, qu’à votre tour vous jetterez très loin votre dernier mégot de cigarette et commencerez à savourer la vie !!