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tunise

  • J'ai la rate qui se dilate et ma Tunisie raplapla !

    Tant va la cruche à l’eau

    qu’à la fin elle se casse !

     

    J'ai la rate qui se dilate
    J'ai le foie raplapla
    Suis nase, je déphase

    J’ai la tête qui perd la tête

    Où suis-je donc ?

     

    Finalement, désabusés et exaspérés nous sommes dans une impasse sérieuse !

    Depuis quatre mois on écoute la chose et son contraire attendant en vain que Soleil brille et que Justice se fasse ! En vain !

    Le conducteur de voiture est fou, le passant arrogant, le vendeur impertinent, le Facebooker grincheux, le politicien caméléon, l’économiste exaspéré et l’hôtelier au bord du gouffre ! Tout cela pour une « Révolte-Révolution » qui hélas fonce dans une impasse ?

     

    Après une colonisation française sordide et vile, après l’obscurantisme des Deys et des Beys ottomans, après la fin trop lente et tragique du règne d’un grand Bourguiba et après 23 ans de régime sanguinaire et mafieux de Ben Ali , le Tunisien est aujourd’hui tellement brimé qu’il ne sait comment conjuguer, ni aborder, cette « démocratie et révolution » !

     

    Tout excès est permis : Grèves sauvages, constructions sauvages, braquages sauvages, conduite sauvage, économie sauvage et presque une vie de sauvage !

     

     La multitude d’incidents, de manifestations, de déclarations inconscientes, de comportements quotidiens aberrants, de manipulations, de grèves et de discours niais font frissonner le pays !

     

    Quatre mois, sont là pour en témoigner. Ce petit peuple qui est pourtant le plus évolué du monde arabo-musulman, qui récemment a donné naissance au réveil d’une race après avoir réussi, voilà plus de cinquante ans, à battre en brèche certaines des certitudes religieuses  étale ainsi au grand jour les difficultés qu’aura le « printemps arabe » à fleurir rapidement là où il laboure les terres d’Afrique du Nord et du Proche Orient.

     

    Un « chef religieux intégriste », se voit déjà en Emir et prépare son « collègue beau parleur »  au gouvernail, voulant emmener notre fier et beau pays dans les abysses médiévaux !

    Des anciens du régime travestis de strass veulent retrouver leurs lustres et éclats !

    Des personnes démunies et brimées depuis la nuit des temps se disent tout haut : « c’est ma chance aujourd’hui» !

     

    Dans cette cacophonie absolue, on perd une saison touristique qui offrait  pourtant 400 000 emplois déguisés, on perd des dizaines d’industries saignées à blanc par leurs employés en grève et on perd surtout une boussole, un astrolabe, une direction : « A quel saint se vouer pour enfin avancer ? »

     

    Ces jeunes qui ont offert leur vie, pour pousser certaines forces occultes à « pousser Ben Ali dehors » se retourneraient dans leur tombe face à l’inquiétude de 10 millions de Tunisiens, face à leur insécurité et face à leur espoir perdu, 4 mois après la Plus belle des révolutions du Siècle. Celle des Braves !

     

    « Qui  prendra ta couche ? » dirait Aznavour, ou qui prendra donc le gouvernail du pays pour que sa proue émerge et que le navire avance ?

    Qui arrêtera cette pègre qui hante nos rues et braque nos femmes et enfants ?

    Qui commencera enfin à juger Ben Ali, sa Leila et tous ces mafieux ?

    Qui redonnera confiance en la police, pourtant ventre mou du pays et pièce maitresse de notre sécurité quotidienne ?

     

    Une seule issue peut-être : un rapide 24 juillet et une fin rapide de la guerre de Libye ! C’est peut-être de l’Est que viendra notre salut, avec une nouvelle Libye, ouverte et si coopérante à double sens !

     

    Un million de Libyens reviendront chaque année en Tunisie (hôtels, hôpitaux et commerces) et près d’un million de Tunisiens collaboreront avec ce pays. Pour l’essor des deux frères réunis !

     

    Tout cela semble être hélas encore si loin ! Tout cela peut, pourtant, être demain !

     

    La parité déclarée pour les instances du pays sera peut-être le front anti-nahdha et l’espoir de retrouver une Tunisie où la Femme est encore et toujours battante et surprenante !

    Mesdames surprenez-nous donc !

    Ayons le courage d’oser et d’avancer ! Retrouvons notre belle Tunisie !

    Merci !