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Rached El Greco - Page 108

  • Pour conjurer la grisaille de ce 13 avril 2006...

    UNE BLONDE AMERICAINE ECRIT A SON FILS...

     

    Je t'écris quelques mots pour que tu saches que je t'écris. Donc, si tu reçois cette lettre, cela voudra dire qu'elle est bien arrivée. Sinon, préviens-moi, que je te l'envoie une seconde fois. Je t'écris lentement, car je sais que tu ne lis pas rapidement.

     

     Dernièrement, ton père a lu une enquête disant que la plupart des accidents se produisent à quelques kilomètres de la maison, c'est pour cela que nous avons décidé de déménager un peu plus loin.

     La maison est splendide, il y a une machine à laver, mais j'ignore si elle est en service. Hier j'y ai mis le linge, tiré sur la chaînette, et tout a disparu ! Je cherche le mode d'emploi.

     Le temps n'est pas trop désagréable ici, la semaine dernière, il n'a plu  que deux fois. La première pendant trois jours, la seconde quatre jours.

    Au sujet du manteau que tu désirais, ton oncle Pierre a dit que si je l'expédiais avec les boutons, qui sont lourds, cela coûterait très cher, alors je les ai arrachés et te les ai mis dans une des poches.

     Ton père a trouvé du travail, il a sous lui environ 500 personnes. Il fauche les herbes du cimetière.

    Ta sœur Julie, qui vient de se marier, attend un heureux événement, nous en ignorons le sexe, c'est pourquoi je ne peux te dire si tu seras oncle ou tante. Si c'est une fille, elle a l'attention de l'appeler comme moi. Cela fait tout drôle d'appeler sa fille «maman » !

     Ton frère Jean a eu un gros problème. Il a refermé sa voiture avec les clés à l'intérieur. Il a dû retourner à la maison à pied pour récupérer le second jeu de clés, et revenir nous sortir du véhicule.

     Si tu as l'occasion de rencontrer ta cousine Monique, donnes-lui le bonjour de ma part. Si tu ne la vois pas, ne lui dit rien.

    Ta mère de Boston

    PS : je voulais te mettre un peu d'argent dans l'enveloppe, mais je l'ai déjà collée.


     

  • EPHESE


    UNE HISTOIRE DE FEMMES...


      Ephèse (août 1986). Dans un coin de rue d’Izmir, une tablette de bois vissée à un mur à un mètre et demi du sol. Sur cette tablette trônent un téléphone, un stylo, un bloc de papier et une bouteille d’eau. C’est une simple station de taxi, qui ne sera jamais vandalisée. Aucun passant ne pensera à toucher ni au crayon, ni à la bouteille d’eau. Il en va de même de toutes les cabines téléphoniques, qui n’ont rien à envier aux cabines helvétiques. Où sont donc les racines de ce peuple turc altier et obéissant ?
    Allons sur ses traces dans les ruines d’Ephèse, au sud d’Izmir.

     

    Quatre-vingt kilomètres de route parsemée de cultures de coton, de maïs, et d’abricots séparent Izmir d’Ephèse. Nous voici parqués entre des dizaines de bus touristiques géants. Des centaines de touristes, parlant allemand, espagnol, anglais ou suédois, et armés de lourdes caméras, se faufilent d’étal en étal. Partout, ce sont des poteries, des marbres, des stucs, des broderies et des boiseries paraissant millénaires qui sont offerts aux touristes curieux. Le stand qui a l’air d’attirer le plus de clientèle n’est autre que...celui de l’eau minérale ! Une longue et très large route pavée, parsemée de centaines de statues colossales et d’ornements de marbre, a l’air de prendre le chemin des cieux vers un monde millénaire et antique. Où sommes-nous donc ?


    LES AMAZONES
    C’est une histoire de femmes ! Et quelles femmes ! Les Amazones.
    Trois mille ans avant J.C., cinq villes différentes gravitaient autour de l’actuelle Ephèse. Chassées des rivages de la Mer Noire, ces guerrières chevronnées, les Amazones, vinrent vers la côte égéenne.
    C’est Simir, la première de ces Amazones, qui donna plus tard son nom à la ville d’Izmir. Une seconde donna son nom Efes à la ville d’Ephèse. Ces dames sauvages et redoutables guerrières vivaient sans hommes. Pour assouvir un certain instinct, elles allaient chasser les beaux mâles dans le village voisin. L’amant d’une nuit achevait sa vie dès le lendemain matin. Neuf mois plus tard, si le bébé était un garçon, il était également tué. Ces femmes terribles iront même jusqu’à mutiler leur sein droit pour se parfaire au tir à l’arc. Devant un tel danger, les hommes d’Anatolie finirent par s’allier pour combattre ces Amazones. Une fois battues, elles furent toutes emmenées sur une île lointaine de la Mer Egée... C’est ainsi que, selon la légende, s’éteignit la race des Amazones.
    Sept cent ans plus tard, les Hittites descendirent d’Anatolie vers Ankara et fondèrent une grande civilisation autour de leur nouvelle capitale Hatucha. Un peu plus tard, 1200 ans avant J.C., les Achéens, Grecs de Sparte, seront chassés de Grèce. Ils traversèrent les Dardanelles et assiégèrent Troie pendant dix ans avec Agamemnon. Les Achéens voulurent offrir, en fin de siège, un cheval de bois à la ville de Troie. Le sage prêtre de la ville fut le seul à refuser... Soudain jaillirent de la mer deux énormes serpents qui vinrent le tuer...à l’aube naissante. A midi, les habitants de Troie jetaient ce cadeau à l’ennemi vaincu et se saoûlaient déjà... Le ventre du cheval éclate alors et libère des dizaines de soldats qui massacrent les fêtards. C’est de la prise de Troie que naîtra le proverbe : « Je me méfis des Grecs, même s’ils me font un cadeau !».


    36 COLONNES
    Nous voici à l’époque où les Grecs sont installés au large de la ville d’Ephèse en Anatolie. Ces nouveaux colonialistes asservirent les autochtones, mais les Lydiens, conduits par Condaoles, se séparent et fondent un royaume à Sardes, qui deviendra plus tard le fief de Crésus.
    Le roi Condaoles avait une autre préoccupation majeure : il était amoureux fou de sa femme. Il voulait avoir l’avis de son entourage sur la beauté unique et moniste de sa légitime. Interrogé sur cette beauté, son diplomate Premier Ministre, ayant peur de se compromettre, répondait toujours évasivement. C’est alors que le roi décida de cacher son Premier Ministre dans la chambre à coucher de la reine, pour lui laisser le temps de juger et de jauger sa beauté. Mais voilà que la reine s’aperçoit de la présence de l’intrus et lui déclare au matin naissant : « Tu m’as vue nue cette nuit. Tu vas aller de ce pas tuer mon mari ou sinon c’est toi qui perdra ta tête ». C’est ainsi que Giges assassina Condaoles et devint roi de Sardes. Ce nouveau couple royal donna naissance à un prince, Aliates, qui viendra prendre Ephèse encore hellénisée. Puis, au VIe siècle, Crésus rend Ephèse anatolienne et offre 36 colonnes au temple d’Artémis qui garde encore son nom gravé sur ces ruines d’Ephèse.
    Nail, notre guide, arrête un instant son érudite narration aux pieds d’Artémis et nous laisse époustouflés devant cette calligraphie de Crésus. Ce riche Crésus fut plus tard attaqué par Cyrus le Grand de Perse et sa troupe de chameaux qui fit fuir, par son odeur, les chevaux ennemis. Voilà Ephèse qui devient perse jusqu’en 334 avant J.C. Mais un mal inconnu vient s’abattre sur la ville - la malaria - qui tue des milliers d’Ephésiens vivant au bord des marécages. Alexandre le Grand décide alors de construire une nouvelle ville avec un port artificiel qui protègera cette place stratégique... Et l’histoire ne fait que se répéter.
    Ephèse est condamnée à ressusciter cinq fois. Nous avons fait connaissance, au début de ce reportage, avec la première Ephèse, construite par les Amazones ; puis la seconde, par les Grecs achéens ; la troisième fut l’œuvre d’un général romain d’Alexandre le Grand, Lisimac ; la quatrième Ephèse de la fin du VIe était chrétienne ; enfin, celle du quinzième siècle sera l’œuvre des Turcs descendants des Moutons Noirs, que nous avons déjà croisés.


    AGORA
    Grande, rousse, le visage taillé, les yeux verts et langoureux, la taille étriquée, la quarantaine bien assise, Salima, perchée sur un temple, subjugue par son verbe et sa beauté perverse son auditoire anglophone.
    Dans toutes ces ruelles des ruines d’Ephèse, sur des kilomètres de sites antiques, les guides, hommes ou femmes, aussi savants et érudits les uns que les autres, entretiennent la curiosité de leur auditoire. Chacun réalise cette chance de pouvoir revivre de si belles histoires antiques dans des lieux millénaires aussi bien conservés. Ephèse est pour le visiteur, non seulement la Turquie bien sûr, mais aussi le creuset de l’histoire hellénique et romaine.
    De ma vie de voyageur, j’ai rarement découvert, dans les 85 pays visités, une telle concentration d’Histoire dans un seul lieu... Mes pensées s’envolent vers Babylone, vers l’Acropole d’Athènes, vers les Thermes romains de Caracalla, vers les ruines de Carthage, vers l’Empire pharaonique d’Egypte, du Caire à Louxor, ou, encore plus loin, la Pyramide du Soleil à Teotuacan au Mexique, tout comme les temples des Mayas, ou encore vers Cuzco, le « Puputi des Mundo » (Nombril du Monde) de l’Empire Inca au Pérou. A chacun son paradis de retrouvailles antiques.
    Face à l’Agora (Place du Marché), nous sommes envoûtés par la courbure de cette porte de pierres antiques scellées, sans aucun ciment.
    Avec un sourire narquois, c’est encore notre guide qui nous montre du bout du doigt la pierre centrale du haut de la voûte. Cette « clé de voûte » trapézoïdale est le mystère qui tient cette architecture. Nous sommes devant la porte du temple Vesta. Dans ce temple, une nymphette pénétrait à l’âge de 10 ans, pour n’en ressortir – souvent femme – qu’à l’âge de 40 ans ; et si elle était encore vierge, elle avait droit au mariage. Mais, si par malheur elle ne l’était plus, elle était enterrée vivante. C’est pour cela que l’on dit encore, en Turquie, que pour une femme...la vie commence à l’âge de 40 ans !


    L’OEIL DE MEDUSE 
    Nous continuons à avancer dans ce village au style architectural grec tout aussi ancien que le style égyptien, pour tomber sur le portrait mural de Méduse. Cette très belle déesse, qui pétrifiait de son regard tout homme mal intentionné !
    Athéna, la déesses guerrière jalouse, ordonna de tuer Méduse. Pour ne point voir directement ses  yeux, le tueur regarda le reflet du regard de Méduse dans son bouclier. La tête de Méduse fut offerte à Athéna qui la transforma en serpents. C’est ainsi que naquît la tradition de poser, en guise de talisman, l’effigie de la tête de Méduse avec des cheveux représentés par des serpents... Aujourd’hui, les touristes peuvent acheter, en Grèce et en Turquie, cet œil de céramique bleue (ou l’œil de Méduse) qui protège contre le mauvais sort. L’histoire de Méduse rappelle à notre guide trois autres dictons grecs. Le philosophe Héraclite disait, par exemple, que l’on ne peut nager dans l’eau d’un fleuve qu’une seule fois dans sa vie... Bien sûr, l’eau change et cela signifie que l’on ne détruit pas le futur. On disait également dans ces temples que Dieu créa le noir pour comprendre la valeur du blanc. C’est aussi le riche et le pauvre... On racontait enfin que les chiens ne se tuent pas entre eux... La roue fut inventée plusieurs fois, l’Histoire est un éternel recommencement !
    A la sortie des ruines d’Ephèse, un enfant de douze ans nous tend cérémonieusement, de ces deux mains, une divine statuette. Je crus retrouver, sous cette forme, la forme des statues de l’île de Pâques, Rapa Nui... Mais c’est le dieu Bes, dont le sexe s’érige plus haut que le corps, que nous offre ce vendeur de 12 ans... A l’entrée des « Maisons du Plaisir » d’antan, le Dieu Bes ou « Olias Priapa », de lointaine origine égyptienne, accueillait les visiteurs... Devant cette posture impressionnante, les clients avaient plus de courage. Le sexe du Dieu Bes servait également à déflorer les toutes nouvelles prostituées de cette « maison » romaine...
    Le soleil est déjà en fin de course et Ephèse ne laisse qu’entrevoir ces légendes...

    Rached Trimèche
    www.cigv-online.com

  • Les Femmes - Pourraient-ELLES sauver le MONDE ?

    L’actualité en 2006 est peuplée de termes curieux : la parité des femmes, la journée de la femme, l’égalité des femmes et que sais-je encore !

    Faut-il donc mettre réellement les femmes au ban de la société et les traiter comme des « petits enfants » qui ont enfin un certain droit ? Tout cela me semble être d’une injustice profonde. Je m’explique !

    Depuis la nuit des temps l’homme a accaparé la savane et la femme le foyer qui attendra l’homme des savanes ! Conquérant et possessif il en fit un « objet de luxe » ou « une proie de choix » pour lui garder son foyer et lui assurer tous ses caprices et fantasmes !

    Depuis la nuit des temps, la femme a en société un rôle secondaire à l’extérieur et primordial à l’intérieur. Ce n’est qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale que le combat dit féminin se déclenche. Il s’agit de quitter ce carcan ancestral, de briser les chaînes machistes et de conquérir la société !

    Rapidement, les femmes ont du faire dix fois plus pour récolter ce qu’un homme peut obtenir si simplement. C’est que la bataille est dure dans un monde fait par et pour les hommes ! Il s’agit de les combattre, tout en les aimant et surtout leur expliquer…

    Les Amazones et certaines sociétés matriarcales en leurs temps, puis principalement la Finlande suivie des autres pays scandinaves ont commencé cette grande bataille avant les autres!

    Après des milliers d’années d’ombre, aujourd’hui, Dieu merci, la Femme quitte ce « cocon-carapace-prison » pour descendre dans l’arène de la Paix, sur l’Agora, le Zocalo, au cœur même de la ville et de la vie !

    La majorité de la littérature écrite sur les femmes est masculine ! Il est temps non seulement de changer de prisme visuel mais de prendre les choses en main !

    Il est vrai qu’il faut souvent quatre hommes pour faire le travail d’une seule femme (quelle que soit le job de celle-ci) mais elle doit certes cravacher encore, encore et encore car l’humanité en 2006 est dans une impasse.

     

    Internet, les téléphones cellulaires et les Skypes de tous poils aident sûrement à l’ouverture d’esprit, au dialogue et à la culture, hommes et femmes réunis. Mais, la Cité, la politique et la gestion du peuple ne peuvent être l’apanage exclusif de l’homme ! Usé par le pouvoir (souvent au service de son ego ou des ses intérêts purs) l’homme devrait céder les rennes à la femme.

    Elle saura ainsi diriger le monde aussi bien que sa famille. La petite dizaine de Femmes Chefs d’Etat en 2006 en est une parfaite illustration ! Nous y reviendrons.

    Le monde, a aujourd’hui besoin d’une vision nouvelle, d’un sang nouveau et d’une autre audace pour freiner guerres, fausses guerres, crimes et incompréhensions ! Aidons donc les Femmes à aller sur la place publique, à chevaucher les batailles économiques et sociales et faire passer en douce et avec fermeté les si nécessaires messages de Paix !

    Il lui reste une vieille botte secrète qui marcherait encore dans certaines sociétés : elle saura amadouer l’homme-frein « en lui faisant croire que c’est lui qui a décidé » !

    Il est temps de changer peut-être l’éducation de nos enfants et de ne pas décider que lui c’est le pistolet et elle la poupée ! Leur apprendre simplement qu’hommes et femmes sont essentiellement complémentaires et que leur union sacrée peut faire avancer le monde ! Il s’agit de passer du stade d’antagoniste au stade collègue et partenaire !

    Tout ce puzzle n’a qu’un talon d’Achille. Les parents qui peuvent donner l’éducation adéquate à leurs enfants qui deviendront adultes respectueux. Le père se devra de s’associer rapidement à l’éducation de cet enfant qui formera l’humanité. Un heureux double apprentissage de la vie pour former l’Homme de demain. Quelle responsabilité de savoir dès la naissance que l’enfant mimera ses parents ! D’où l’image et le modèle à fournir à cet enfant ! Plus que jamais l’enfant sera le père de l’homme ! La femme est enfin libre pour essayer à son tour de diriger le monde.

    Rached Trimèche

  • CIGV - Why This Club?

    Have you ever visited a new country and wondered where to start?
    Where to stay, where to eat ?
    What places of interest you should see ?
    Have you ever needed some advice on local habits and customs ?
    Haven’t you thought that it would be a good idea to have at least one phone number so that you could hear a friendly voice on the other end, someone who could advise and, in case of difficulty, help out ?



    medium_cigv.jpgTHIS IS PURPOSE OF THE IWTC/ CIGV:


    A club has finally been formed , worldwide, for people with a similar mentality to that which you have : very open-minded and firendly – wherever you travel, have a contact in the country through the IWTC/CIGV members – the names and addresses of these free-thinking people, are compiled in a booklet and available to all members of the IWTC/CIGV.


    THE GOALS OF THE IWTC/CIGV:


    1. To convene in an international association people who have visited a minimum of fifty (50) different countries – or between 25 and 49 for the members "A" (Aspirant). Also, a person less than 20 years old can be considered "A" members if he/she has visited a number of countries equal the age, with a minimum of 20 countries visited, on a total of 244.

    2. To reconcile the great travellers of the five continents through a wide friendship, a mutual enthusiasm, an effecive and mutual help and allow them to establish productive dialogues of Peace and Friendship.

    These goals were the criteria of the Great Traveller’s Meeting on 4 August 1982, held in San Juan (Puerto Rico), under the presidency of its founder, Dr Rached Trimèche, to materialise this association “Club International des Grands Voyageurs /International World Travellers Club”.

    COVERAGE:


    The IWTC/CIGV is represented in 171 countries. In a country with less than 10 members registred to the HQ cannot form a national club, and a coordinator is nominated by the President to liaise between members and the HQ.
    For those loading the peripatetic existance that comes with our lot in life, it may be of interest to you to know that this international club for travellers (IWTC/CIGV) is based in Tunis, opened to everyone who has visited 50 countries or a at least 25 countries (A members – Aspirant).


    WORLD CONGRESS:


    The congresses have been held in:

    Tunis 17 March 1984
    Brussels 20 April 1985
    Montreux 30-31 May 1986
    Dakar 1-3 April 1987
    Nice 27-29 October 1988
    Luxmebourg 6-8 October 1989
    Reunion 1-4 November 1995
    Pisa 30-31 May 1992
    Monaco 21-23 May 1994
    Tozeur (Tunisia) 9-12 November 1995
    Lugano 1-4 May 1997
    Lisbon 12-14 November 1998
    The 2000 Congress was held in the Mascareignes (Mauritius)
    the 2001 world congress in Morocco
    the 2003 was held in St. Barth in April 2003
    the 2005 was held at Juan Les Pins - France May 2005

    There is a yearly congress, announced to all the members in the IWTC/CIGV Newsletters.

    MOTTO:

    “Peace in the World” – “Paix dans le monde”.


    QUID CIGV 2006 ?

    The CIGV membership does not sum up to visit 50 countries to become a real member and to pay an international fee. After existing for 23 years and a presence in 181 countries, the CIGV, remaining an apolitical, non lucrative and non religious club.

    PHILOSOPHY:

    The Great Traveller is perhaps more than others able to go meeting the Other, to hold out his hand, to try to understand him and to penetrate his culture. The Cigevist will have thus a little more opening, Tolerance, Friendship and Love to spread. To Accept the Other as he is and to enrich from his difference!

    CREDO:

    Tolerance. More than ever !

    SLOGAN:

    « The dialogue of the Cultures».


    The 245 CIGV countries speak more than 30 000 languages and more than 100 000 dialects, cover des tens of beliefs and have physical differences (remaining however sons of Lucie and Ramidus) from the small equatorial Pygmee to the tall blond Scandinavian, passing by the Papous or the Siberians and they live other political regimes from the beautifullest democracy to the blackest dictature.

    However, these humans are all the same, no animals, no angels or no demons ! .

    The Great Traveller, real Peace appostle is also a perfect « Ambassador of the dialogue of the cultures ». Il saura conjuguer écoute attentive avec tendresse et He will know how to combine careful listening with tenderness and compassion and embrace the universe of the Other with tactfulness and friendship.
    It is this dialogue that leads us to our motto:
    « Peace in the World »
    and to our deep conviction : « Only Love will win! ».

    We have an enorme chance to have been able to visit a «part of this world» and to have met luck and misfortune of thousands of people. This richness accumulated in us cannot stay locked up.

    May our experience, even humble, offer Hope, Friendship and Peace to everyone, such as our magazine Astrolabe our last forum de Djerba based on dialogue of the cultures

    May we help thus to break the infernal circle « injustice and frustrations that engender hate and terrorism » for a pacific coexistence among the people.