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  • just be yourself

    Drink Russian,

    Smoke Jamaican,

    Snif Colombian,

     

     

     Kiss French,

    Wear Italian,

    Dream American,

    .

     Eat Mexican...

    and just be yourself !!!

  • Oh! Vents. Oh! Soleil...

    Pétrole

    et

    nouveaux espoirs

    Le pétrole sera bientôt et sans surprise à 200 US dollars le baril ! Cette énergie fossile sonne le glas de la vie facile et de la consommation effrénée. D’autre part, les 6,2 milliards d’humains que nous sommes assistent à un terrible dérèglement atmosphérique sans parler des crises énergétiques et agricoles de toutes sortes. Le monde ne peut plus continuer à dépendre du pétrole pour son énergie. Si les Brésiliens ont mis au point un éthanol végétal pour alimenter le réservoir de leurs véhicules, peu de pays, hélas, se consacrent à trouver un ersatz au pétrole.

    Dans le monde, la saga énergétique est beaucoup plus vieille et beaucoup plus extraordinaire. Imaginez une turbine vieille de 5 milliards d’années et qui vivra encore 5 autres milliards d’années. Imaginez cette turbine dite Soleil qui bien avant Einstein s’est penchée sur la fission nucléaire. Le soleil  depuis la nuit des temps est le siège d’une fusion thermonucléaire. Il transforme chaque seconde 720 millions de tonnes d’hydrogène en hélium. En termes simples deux noyaux d’hydrogène, ou protons, produisent un noyau deutérium  qui à son tour capture un autre proton pour former un hélium 3.

    La valse à deux temps se poursuit avec la fusion de deux héliums 3 en un noyau hélium 4. Donc au départ deux petits noyaux d’hydrogène donnent un noyau d’hélium par simple fission nucléaire qui libère une considérable énergie. Une masse énergique sans fin est ainsi à disposition ! La surface du soleil ou photosphère est à une température de cinq milles degrés. Les rayons de ce soleil qui parviennent à la terre et qui donnent aux juillettistes et aux aoûtiens une agréable température de 30º ont perdu en chemin toute leur fougue et nocivité. Les distances sont énormes. L’énergie est gratuite !

    Le prix de trente jours de guerre en Irak pourrait, payer aux plus grands hommes de science du monde, le prix de trois années de recherche pointue

    pour transformer par exemple une molécule d’eau en énergie véhiculaire. Al Gore, Prix CIGV 2006 et néanmoins Prix Nobel et ancien Vice-président des Etats Unis d’Amérique, ne vient-il pas de tirer, en juillet 2008, une nouvelle sonnette d’alarme ? Son raisonnement est clair, simple et pragmatique : que les USA commencent par faire de sorte que 50% de leur énergie publique soit produite par la nature. Soleil et vent. Energie solaire et énergie éolienne. Le monde suivra !

    Ces énergies solaires et éoliennes peuvent réduire notre consommation pétrolière de plus de 50%. Le prix du baril chutera de moitié et l’économie mondiale se portera mieux, n’en déplaise aux pays producteurs de l’OPEP, de la Russie et de la Norvège par exemple.

    Puissent des dizaines de pays suivre le conseil d’Al Gore et implanter face au vent de gigantesques moulins et face au soleil des km² de lumineux panneaux solaires. Râ le Dieu-soleil égyptien et Hélios son confrère grec seront de la partie et aideront notre ami Al Gore à réaliser son vœu. Le notre. Go Al Gore Go ! A son tour,  Eole le dieu grec des vents, appuyé par Zeus le dieu des dieux, aidera également notre ami Al Gore à propager dans le monde ces éoliennes, véritables générateurs de courrant à hélices.

    Fruit du hasard. Accident de la nature. L’homme, souvent hélas, ne pense qu’à  son autodestruction. L’homme qui a doublé, ces quarante dernières années, tout son savoir technologique et qui a facilité sa vie par des centaines d’innovations techniques réalisera, peut-être, qu’il est temps, grand temps, de rejoindre Monsieur Al Gore dans sa vaste bataille écologique planétaire : colmater le trou d’ozone, dépolluer nos mers, équilibrer nos ressources agricoles et commencer à se servir des énergies solaires et éoliennes pour remplacer en partie le pétrole. Puisse la grande Amérique et son futur Président nous en donner l’exemple et parsemer ce chemin de Paix par de millions d’adeptes aux énergies éoliennes et solaires.

    D’autre part et pour terminer, je souhaiterais vous parler de Berlin qui vient de vivre cet été un triple événement porteur d’espoir et de Paix :

    1/ Fin juin: rencontre des Grands Voyageurs venus d’une douzaine de pays pour un véritable happening et bain d’Amitié et de fraternité. Trois journées de retrouvailles. Du bonheur !

    2/ Grande inauguration de l’exposition Babylone au Pergamon Museum (voir dossier Astrolabe). Quarante ans de préparation pour une exposition symbole de civilisation et de culture. Quel heureux calendrier pour les Cigévistes en conclave à Berlin !

    3/ Fin juillet : Berlin accueille le sénateur de l’Illinois, Barack Obama, qui face à une foule de près de 230 000 personnes crie haut et fort son espoir de Paix. L’espoir de voir tomber d’autres murs encore, après celui de Berlin. Les murs qui séparent races, cultures, riches et Oubliés. Les murs de la déchirure et la ségrégation. A l’éventuel futur Président de la planète de répéter que l’exemple de l’effondrement du mur de Berlin puisse enfin être celui de l’effondrement de toutes sortes de murs qui séparent les hommes d’une même planète. Il demande aux  hommes de s'unir pour "abattre les murs" entre alliés, entre pays riches et pauvres, chrétiens musulmans et juifs!

    Enfin, c’est au tour du maire de Berlin, Klaus Wowereit, organisateur de cette rencontre  Berlinoise, face à la Colonne de la victoire, de crier à son tour :

    « Oui, ce discours d’Obama est un Espoir, « eine Hoffnung », de Paix et de rapprochement des Hommes. »

    Berlin, ville chargée d’histoire à nulle autre pareille sera peut-être un nouvel apôtre et icône de Paix pour le monde.

    Peace in the world !

  • Ce n'est donc plus aux hommes que je m'adresse

    « Prière à Dieu »

     

    Voltaire était anticlérical mais il n'était pas athée. Toute sa vie, il fut déiste, croyant en Dieu, être suprême, mais refusant les dogmes et les rites qui, pensait-il, divisent les hommes et favorisent le fanatisme.

     Une religion débarrassée de ses particularités et répondant à la raison universelle serait le remède à l'intolérance : «  Moins de dogmes, moins de disputes ; et moins de disputes, moins de malheurs : si cela n'est pas vrai, j'ai tort.  »

    Ce n'est donc plus aux hommes que je m'adresse ; c'est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s'il est permis à de faibles créatures  perdues dans l'immensité, et imperceptibles au reste de l'univers, d'oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cour pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d'une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supporte ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d'une toile blanche pour dire qu'il faut t'aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu'il soit égal de t'adorer dans un jargon formé d'une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l'habit est teint en rouge ou en violet , qui dominent sur une petite parcelle d'un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d'un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu'ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu'il n'y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s'enorgueillir.


    Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères ! Qu'ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l'industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam  jusqu'à la Californie , ta bonté qui nous a donné cet instant.


     Voltaire