FEMMES Zé HOMMES
"Les femmes ont besoin d'une raison pour faire l'amour,
mais les hommes ont-ils juste besoin d'un prétexte ou d'un endroit?"
disait Simone De Labavure!
Et Vous?
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FEMMES Zé HOMMES
"Les femmes ont besoin d'une raison pour faire l'amour,
mais les hommes ont-ils juste besoin d'un prétexte ou d'un endroit?"
disait Simone De Labavure!
Et Vous?
Ah ce regard !
Divins. Profonds. Scrutateurs et non pervers !
Rêveurs et éblouissants ! Sont-ils verts ? Sont-ils bleus ?
Sont-ils vert-bleus ou bleu-verts ? Ils semblent réveiller plus d’un, assommer d’autres et faire chavirer la foule…
La déesse au yeux pers est envoûtante …plus que jamais !
L’intensité, la profondeur et le pétillement du regard vous feront voler de nuage à nuage et de ciel à ciel en passant par des abysses profondes...et ce en quelques secondes à peine! Le temps d'un regard :)
Elle peut miner le quotidien,
empoisonner la vie
ou
au contraire, chez certains,
stimuler l’amour : la jalousie !
Qu’en pensez-vous ?
Partir
C’est vivre un peu
Une soif de vie
Une soif de soif
Une soif d’ivresse
Une soif à étancher
Un désir de partir
Un élan effréné
Un départ réitéré.
Une impulsion qui se ramène toujours à un explosif départ. Partir, voyager sans cesse, c’est le lot de tout dromomane qui, au bout d’un certain temps, sans trop savoir pourquoi et sans trop réfléchir, reprend son bâton de voyageur, cherche son étoile polaire et repart... vers l’inconnu.
Aveuglé (verblendet) ce voyageur a un besoin viscéral, pareil à celui du fumeur ou du drogué qui le pousse à... partir.
Pour lui, cet impératif, ce 3, 2, 1, 0 est un objectif inconscient et inné sans cesse renouvelé. Tout comme le Phénix, ce départ permet de renaître de ses cendres.
Tout comme la faim, ce « partir » revient à l’heure du prochain repas.
Ce voyageur « cyclé », « cyclique » et « conditionné » fonctionne comme une véritable montre suisse. Quand l’heure arrive, il faut partir. Mais partir pourquoi et comment ?
POURQUOI PARTIR ?
Partir, et de préférence vers un endroit nouveau, un pays, un monde « à découvrir ».
Le nez au vent, la pupille dilatée et l’oreille aux aguets, on part vers cet objectif choisi au hasard d’une rapide lecture. C’est en descendant d’un avion dans un nouvel aéroport, sur cette passerelle souvent tremblante que l’on se sent le plus léger, le plus heureux, le plus vivant, le plus émerveillé.
Enfin cette Terre Promise ! Cette Terre attendue, ce pays nouveau. C’est sûrement le moment le plus émouvant du voyage.
Là, peu à peu, le flou qui envahissait ces lieux se dissipe. La brume se lève et nous permet de croquer à pleines dents moult détails : le douanier en faction, le policier intransigeant, la morne salle d’attente, le beau marbre ou le pavé défoncé, les écriteaux accueillants, l’habit insolite, l’accueil chantant, la langue barbare ou peu connue, le teint, la taille, et même un trait de caractère de cet autochtone présent dans cet aéroport d’arrivée. Cinq minutes sont déjà écoulées, le voyage est à son apogée. Cette ivresse d’arrivée, cette décharge d’adrénaline et cette émotion à fleur de peau sont peut-être ce qu’il y a de plus merveilleux au monde. Avoir cette chance énorme de visiter, de voir, d’apprendre (wissbegierig), d’écouter et de communiquer est un don de Dieu. Le plaisir du dromomane n’a d’égal, à mon avis, qu’une certaine pipe de fumeur...de Vientiane au Laos, de Birmanie, de Thaïlande ou d’ailleurs.
Le voyageur attend cet instant de départ pendant des mois ou des ans.
L’instant arrivé, cette première phase du voyage (la préparation-attente) enfante la seconde ou l’arrivée lyrique, bucolique, mélodique et idyllique.
Quoi de plus beau que de passer à la troisième phase, la découverte du pays, de vibrer par tous ses pores et d’aller vers l’Autre, ce nouveau, cet aborigène ou autochtone, pour le comprendre, s’enrichir de sa présence et peut-être... l’aimer.
COMMENT VOYAGER ?
Dans cette troisième phase de voyage ou galopade effréné, la curiosité canalisée est notre tuteur principal vers la grande voie de l’Aventure. Tout cela se terminera dans une quatrième phase de voyage qui cristallise le tout sous forme de reportage pour les uns, et de petits carnets roses ou blancs pour les autres, ou encore par le montage de belles diapositives ou photos numériques.
Ces informations glanées au gré des rencontres seront, sur notre bureau de travail, le catalyseur d’un reportage. Les lectures sur ce nouveau pays se suivent rapidement. Tout s’enchaîne, tout devient clair, le « chasseur-voyageur » n’a plus qu’à projeter et résumer ses informations teintées d’émotion. Notre chanceux voyageur boucle ainsi son 184e reportage sur un pays nouveau.
Mais on n’a plus vingt ans et l’on ne s’appartient plus. Là, commence le vrai calvaire et l’ambiguïté. Comment laisser sa propre chair et son amour pour partir et partir encore, vivre sa soif culturelle sans tomber seul le soir sur un oreiller ... cauchemardesque d’un hôtel anonyme, qui freine vos élans et vous rappelle à la non liberté.
La sagesse acquise (l’est-elle jamais ?) donne ainsi un parfum supplémentaire à ce départ-voyage et une ablution sentimentale nous aide ainsi à quitter le giron familial et à voler quelques jours à la vie pour revenir bien vite plein d’usage et peut-être de raison.
Mais quid de voyager ?
(à suivre)