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taxi

  • Oyez Braves gens! Oyez passants de Ben Arous !

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    Ne dites surtout pas que le Tunisien n'est pas serviable. Je m’insurge en Faux !

    Hier, à midi, j'ai dû faire une course urgente de 15 minutes en voiture avec quatre feux allumés....

    Le soir vers 20h30 en quittant mon bureau je suis surpris de trouver ma blanche voiture parée de 4 feux allumées qui la mettent en vedette dans notre rue isolée...

     

    Au volant, surprise! Rien ne répond! Le moteur est mort et son agonie fut lente sous quatre perfuseurs rouges...

    De 12h30 à 20h30 la batterie a rendue l'âme en silence et sans gloire ni couronne ! RIP !

    Zut. Que faire?

    Aucun garage, ni mécanicien, ni électricien à cette heure de la nuit dans notre village.

    Laisser la voiture sur la rue et rentrer en taxi c'est garantir son vol ou sa casse!

     Une bête idée

    Un taxiste freine devant le pâtissier qui jouxte notre officine de Ben Arous.... achète ce qu'il achète et revient vers son taxi.

    Mais .... il ne peut ne pas voir ce mec hirsute et triste qui le guète du regard , attendant la Vierge Marie ou le Bouddha de Rangoon!

     Apprenant ma mésaventure le jeune sexagénaire me prend en charge et décide de pousser ma voiture avec 4 passants en espérant que le moteur s’emballe enfin !

     Niet. Nada. Ils ont beau pousser rien ne marche.

    En faite cette méthode ne marche hélas pas avec les voitures à conduite automatique.

     Waterloo, Waterloo morne pleine déserte. Que faire ?

    La voiture est maintenant au milieu de la chaussée et encombre tout passage. Les aimables dépanneurs du soir fondent comme sucre dans l’eau…

     Madre mia ! Que faire ?

    Wawww, voilà le cher chauffeur de taxi qui émerge de nulle part et qui me dit :

    -«  Dr, vous êtes si aimable avec nous tous dans cette ville que j’ai décidé de vous trouver une solution. Je viens d’appeler au téléphone ma fille, cadre dans les Douanes tunisiennes. Elle prendra le volant de mon taxi, vous le volant de votre voiture et moi je marcherai à pied entre les deux voitures reliées par un câble métallique pour éviter au prochain feux que des voitures nous rentrent dedans.

     Le père Noël existe

    Mais comment accrocher son câble au nez de ma voiture ?

    Nous avons tout essayé en vain. Le taxiste tout penaud s’apprête à partir.

    Soudain. Je pense à téléphoner à un cher ami, qui est le chef d’atelier de mon garage ….

     Il m’explique qu’il faut farfouiller dans la malle et chercher la boite à outils qui se trouve dans le pneu de secours et d’en sortir une grosse vis de 20 cm et épaisse de 1,5 cm…. Toute belle et argentée.

    Puis il faudra chercher au nez de la voiture un losange blanc, sur une carrosserie blanche, faisant office non pas de cache sexe mais de cache trou…

    Le trou est généreux est fait une fête à la vis courageuse et virile….

    C’est que le bout de cette Vis est un anneau qui recevra la câble du chauffeur de taxi.

     Aussitôt dit, aussitôt fait. Le taxi jaune avance, et la voiture blanche suit. Le chef d’orchestre, le si aimable taximan, aura le courage de marcher à pied durant 600 m entre les deux voitures et passer deux croisements jusqu’au Kiosque à essence du Village.

     Phase deux ou Les veilleurs de nuits

    Ton père n’est pas ton père, mais ton père ne le sait pas….

    Le kiosque à essence est tout sauf La solution.

     Quatre veilleurs de nuit entourent l’aimable taxiste qui refuse leur proposition de chercher une batterie et des cosses électriques pour faire démarrer ma voiture.

    Les pours étaient aussi forts que les contres…

     L’unique solution c’est d’appeler à 21h, et à nouveau, le chef d’atelier  et demander son avis !

    «  Surtout, n’écoute par leur conseil, ils peuvent te bousiller une carte mère et plus encore . Une fortune ! »

     

    Phase 3 ou l’Os du soir

    Les deux principaux veilleurs de nuit décident de m’aider à pousser ma voiture sous un porche de lavage, pour y passer la nuit.

    Tout est OK. Je retire ma clef de contact, ferme la porte, distribue mille sourires à l’assistance qui se trouve être une fidele patientelle et me crois enfin libéré pour attraper un taxi et renter.

     Il eusse falusse que je le susse (du verbe savoir)  que ma voiture était bien fermée et en toute sécurité !

    Et non…. La vitre de la fenêtre du chauffeur n’est pas montée. Je remets la clef de contact pour appuyer le bouton adéquat qui fait monter la vitre gauche.. et Nada Niet Zéro.

    La batterie est à plat et la voiture  ne pourra donc pas passer la nuit ainsi dans un kiosque à essence ouvert au public nocturne.

     Phase 4 ou épilogue

    Un de ces veilleurs de nuit  que j’aurais un jour sauvé d’une certaine petite maladie…. décide et jure sur ses grands dieux, qu’il est mécano et qu’il sauva lever la vitre sans batterie.

    OK, mais comment faire sans casser la blanche voiture ?

     C’est simple. Il suffit de se parer de patience et de patience et encore de patience.

    Lui debout à coté de la portière gauche ouverte et le doigt à un cm du bouton qui doit déclencher la levée de la votre et moi assis avec une clef de contact que je retire pendant 3 minutes et essayes à nouveau, le temps de donner quelque énergie à la batterie.

    Au bout de 60 minutes, on arriva à franchir ces kilomètres de voyage d’une vitre de voiture de 70 cm de haut. La voiture est enfin bien fermée cette fois.

     Le lendemain la belle blanche trouvera son technicien qui la remettra en marche avec une

    Gracias aux généreux messieurs de Ben Arous qui m’ont secouru avec de grands sourires et forte amitié.

    Gracias a la vida

  • Le verdict des 3 dames

     Toi l’étranger

     (Sierra Leone, suite et fin).Le verdict tombe. Les 3 jolies dames se retournent vers moi et me disent : « Nous avons trouvé un taxi pour aller à l’aéroport qui est près de notre maison, nous en aurons pour 10 dollars chacun ». Aussitôt dit aussitôt fait nous voilà embarqués.

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    J’ai beau parloter une dizaine de langues et une dizaine de dialectes mais leur langage m’est à 100% indéchiffrable. Impossible d’imaginer ce que ces trois dames complotent avec le conducteur.

    Soudain un coup de frein sec, le chauffeur au visage pourtant rassurant me dit :

    « Toi l’étranger tu payeras 100 dollars si tu veux que je continue ». 1, 8 km nous sépare de l’aéroport. Nous sommes à un embranchement, à gauche la maison des dames et à droite l’aéroport international de Freetown. Les filles saisissent la balle au vol et me proposent de venir chez elles pour me rafraichir puis m’accompagner à l’aéroport sans payer la nouvelle taxe.

    Dilemme. La ficelle est trop grosse, si j accepte de suivre les filles, je risque de me faire plumer jusqu’ à  l’os et me payer peut-être un voyage vers l’éternité.

    Si je quitte le taxi pour franchir  à pied ces deux petits kilomètres qui me séparent des lumières de l’aéroport que je vois, je cours aussi des risques : me faire plumer comme un coq par le premier voyou qui sortira des buissons ou me faire kidnapper comme des centaines de visiteurs  les années passées.

    Aucun de ces deux maux ne vaut la chandelle je dois rattraper cet avion qui me pend  au nez.

    Je décide donc de sacrifier les 100 dollars et les remettre au chauffeur faussement innocent.

    Rapidement, la première fille, rencontrée dans le ferry, se colle tout contre moi et me susurre à l’oreille: «  mes deux copines sont des salopes et le chauffeur est un bandit, j’ai peur pour toi. Je reste dans le taxi, je ne te quitte pas jusqu’à l’aéroport, il n’osera pas t’arnaquer. »

    Caramba de chez caramba, il est déjà une heure du matin et là au milieu d’une jungle et dans une nuit noire  profonde sans lune et avec une fille aux mille ruses et un chauffeur coriace et vorace, il faut vite prendre une décision.

    Cela fait deux heures que nous avons quitté le ferry et il ne reste plus que cinq minutes de voiture pour rejoindre l’aéroport et tout semble se bloquer dans cet embranchement quasi désert.

    Aucun doute  n’est permis la décision est simple et rapide et à moi de lui dire : « bien sûr chère amie allons à l’aéroport et je t’inviterai à prendre une bonne bière au salon d’honneur. »

    Cette dernière perspective d’un salon VIP adoucit son regard et fait baisser momentanément  ma garde. Elle s’entretient à nouveau avec le chauffeur qui prend enfin la direction vers l’aéroport.

    A 50 mètres de la première barrière de l’aéroport, le chauffeur s’arrête et cette fois coupe le moteur, il me dit qu’il a mauvaise conscience et qu’il veut m’inviter avec la fille dans sa case,  4 km plus loin de là et que je ne peux pas refuser.

    Tiraillée entre une bière au salon d’honneur et un pot dans la case de l’oncle Tom la jolie demoiselle ne sait plus sur quel pied danser.

    Elle me serre finalement contre elle et impose au conducteur de franchir la première barrière de l’aéroport.

    20 minutes plus tard je subis la 4e  fouille de mon baluchon par un douanier tout aussi endormi que les précédents.

    Ils sont tout sourire face à la belle fille à qui ils ne demandent ni identité ni titre de voyage.

     Est-elle de connivence avec le douanier et le conducteur ?

    Sur qu’elle diablesse suis-je donc tomber et jusqu’ où veut- elle encore aller ?

    La porte du salon est verrouillée, heureusement un lieutenant arrive. Couvant la fille des yeux, il me reluque, vérifie mes papiers et m’ouvre la porte mystérieuse du salon. Il met en marche un gros écran de télé et se couche sur une banquette pour suivre un film américain, m’abandonnant dans les griffes de cette femme si singulière.

    Sacré nom de bleu, comment m’en défaire sans crier au loup ni crier au scandale ?

    C’est que les choses se sont enchainées rapidement et quasi naturellement. Une arrivée tardive à la seconde île, une absence de navette pour l’aéroport et une charmante dame qui trouve vite la  solution à vos ennuis.

    Quadrature du cercle. J’ai également envie de ….faire comme le lieutenant et m’assoupir une petite heure avant l’embarquement sans trop réfléchir à la prochaine ruse qui m’attend peut être.

    Je m’approche du lieutenant et lui demande où est le bureau du commandant.

     -« première porte à gauche » me balance t- il.

    Face à un jeune moustachu droit comme un i dans sa tenue étriquée, j’improvise une tirade complaisante :

    « Mon commandant, je sais que vous êtes courtois et serviable en Sierra Leone et j’ai un service à vous demander. Je suis au salon VIP et je vous demanderai de bien vouloir, sans la brusquer, aider cette jeune dame qui m’a accompagné à l’aéroport,  à trouver un lift pour rentrer chez elle ».

    Sans trop cogiter, il prend poliment mais fermement le bras de la jeune dame pour la conduire hors de l’aéroport et me libérer de cette  personne.

    Elle ne montre aucun signe de surprise encore moins d’embarras à se retrouver ainsi éconduite. En effet, et je ne le saurai jamais est- elle amusée ou déçue de sa non-proie. 

    Ainsi va le monde

     Ainsi va la vie

  • Un Ordinateur dans un taxi ?

    Des préparatrices endormies

    Radio Mosaïque lance un appel demandant aux chauffeurs de taxi de vérifier leur coffre de voiture et si possible ramener le PC (unité centrale) à sa pharmacie...de Ben Arous.PC "oublié" par deux préparatrices dans un taxi parti en flèche face à 3S, à Mont Plaisir!


    Un drame kafkaïen ! La société 3 S qui gère les logiciels de notre pharmacie nous demande de lui envoyer l'unité centrale de nos ordinateurs pour vérifier et corriger "un truc important" et que cela ne demanderait qu'une heure de temps!

    Deux préparatrices en blouse blanche, prennent cette unité et partent, en taxi jaune, à Montplaisir, pour la livrer aux techniciens!

    A l'arrivée l'une s'apprête à payer le chauffeur et l'autre se dirige vers le coffre du taxi pour en retirer le PC!
    En quelques secondes le chauffeur de taxi disparaît (avec le PC) laissant les dames « endormies » sur la chaussée!

    La Radio nationale, Mosaïque FM et ALLO Taxi lancent des appels à tour de bras pour rechercher ce taxi driver! De 11h à 18h.


    La police des 42 500 taxis du Grand Tunis (à la Rue des Juges Menzah VI) est avisée tout comme le syndicat des taxis à Moncef Bey! Aucun résultat !
    Nous sommes dans l'impasse, car nous n'avons hélas aucune sauvegarde hors de ce PC!
    Et nos données sont colossales...

    Voilà qu’un ange descend du ciel. Le président de Radio Mosaïque charge sa charmante speakerine Linde de nous appeler.

    Sa voix est non seulement douce mais pleine d’émotion face à ce malheur de 10 000 données médicales précieuses envolées dans la nature face à deux jeunes Rêveuses-étourdies !

    Une heure plus tard, avec un léger sanglot elle supplie sur les ondes le chauffeur de taxi en lui expliquant que cette unité centrale ne lui servira à rien mais qu’elle sauvera la vie de milliers de patients.

    Il est 18h30 déjà !

    Le téléphone sonne sans arrêt avec des amis inquiets, des curieux véreux et des proches catastrophés. Une heure s’écoule en un siècle. Et le siècle prend le chemin abyssal d’un labyrinthe crétois !

    La police, la Radio nationale, Allo Taxi et le syndicat des taxistes n’aboutissent à aucun résultat ;

    Comment est-ce que notre dynamique police pourrait retrouver un taxi sans numéro ?

    les deux rêveuses du lundi n’ont même pensé à relevé le numéro ou même un seul chiffre de ce numéro du taxi, pour permettre d’entamer une quelconque recherche informatique.

    Il est 19h.

    Le téléphone sonne et une voix me dit :

    -«  La Police vous cherche ! »

    - « Ah ! bon , j’ai ici, à mes côtés un Lieutenant de police. Que me veut la police et êtes vous la police ? »

    - Non, nous ne sommes pas la police, mais Radio Mosaïque qui vous demande d’aller de suite au poste de police de Ben Arous, pour prendre votre « unité centrale retrouvée » que le chauffeur de taxi du matin vient de remettre au poste de police !

    Merci Radio Mosaïque. Merci !

    Il faudra une bonne dose de patience pour digérer la suite de deux erreurs capitales :

    -La simple sauvegarde actualisée par clef USB. A ne plus jamais négliger !

    -Vivre avec des Collaboratrices qui n’on montré aucun signe de tristesse, de compassion ni de honte…. Ni d’amour vis-à-vis de leur gagne pain, de leur officine !

    L'école de la vie!

  • NON AUX TAXIS CACOPHONIQUES

    Un taxi sur autoroute

    Ne voulant déranger ni chauffeur, ni accompagnateur, à 6h du matin, pour aller à l’aéroport de Tunis-Carthage, je prends un taxi !

    Il est jeune, baraqué et camouflé par de grosses lunettes noires. Le taxi a trois portes branlantes mais se veut propre en début de journée. Le trajet n’est que de 15 minutes, d’El Menzah VI à Tunis-Carthage…

    Soudain, le vacarme du silence est envahit par une voix rauque et langoureuse. A ma demande de baisser légèrement le volume de la radio, le chauffeur prend une cassette l’enfile dans sa radio et augmente le volume ! La voix de la radio fait place à des psaumes religieux.

    A ma nouvelle demande de baisser le volume il double la dose derechef ! A ma troisième demande il freine sec sur l’autoroute et me dit que face aux paroles de Dieu il faut s’incliner et écouter !

    Face à mon insistance courtoise de baisser légèrement le volume son verdict fut net et sans appel :

    - « Vous écoutez sans parler ou vous quittez mon taxi ! »

    Je quitte le taxi en pleine autoroute et me livre au flots de voitures rutilantes et pressées qui n’ont que faire d’un passager armé d’une valise qui doit attraper son Vol !

    Non, je ne peux accepter le dictat d’une cassette de radio, d’un chauffeur à l’esprit enturbanné et d’une dictature matinale dans un pays de liberté !

    Non, à ce commandement du matin, à ce chauffeur d’un autre âge et d’une autre ère et encore non et non à la « non courtoisie » vis-à-vis du client.

    Quant à vouloir projeter sa foi par mégaphone matinal n’est peut-être pas le meilleur moyen de l’exprimer !

    La foi tout comme la sexualité par exemple sont des domaines intimes et privés à ne pas trop exposer ! La noblesse de la foi est par essence et définition sa discrétion.

    La communion avec Dieu est directe et n’a guère besoin de passer par la foule.


    Le hasard grand seigneur me trouvera rapidement un taxi pour attraper de justesse mon avion vers un autre monde…