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tUNISIE - Page 6

  • L'Eldorado tunisien

    EAU, EADS et Brésil

    Après les fructueuses et prometteuses opérations immobilières, émiratis, aux Berges du Lac : Lancement, le 28 janvier 09, de la filiale d'Airbus en Tunisie destinée à la production de sous-ensembles aéronautiques, sur 20 hectares, pour 60 millions €.

     

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    Le bénéfice de l'opération sera énorme, c’est ainsi la première multinationale (EADS) qui s’implante directement en Tunisie!
    Le PDG Bregier dit bien ceci : "C'est pour avoir un dispositif qui soit plus compétitif. Il y a une crise temporaire en 2009, peut-être en 2010, mais globalement on va livrer de plus en plus d'avions. On a donc besoin de produire de plus en plus. Et au lieu de tout faire en France et en Europe où on n'est pas toujours les plus compétitifs, on a décidé de faire une implantation à l'étranger et on a choisi la Tunisie"
    et M. Bregier a fait état d'un carnet de commande de 3.700 Airbus pour 2009.

     

    D’autre part c’est au Brésil d’arriver en force :

    M. Miguel George le ministre brésilien du Développement, de l'industrie et du commerce extérieur a déclaré que le Brésil compte investir dans le secteur du phosphate en Tunisie pour environ 2 milliards de dinars et permettra la création de 18 à 20 mille postes de travail par la société brésilienne " VALE" par le biais de la participation à l'appel d'offre sur le projet de phosphates de « Sra Ouertane ».

     

  • Une si ensorcellante Carthaginoise =)

    LE VOYAGE DE DIDON 

      Grande Voyageuse devant l’Eternel elle demeure pleine de mystères ! On la croyait brune, très brune. Elle est bien blanche. On la croyait porter des cheveux courts. Elle les porte bien longs et en douces tresses brunes. On la croyait maigrichonne. Elle est d’allure sportive, musclée et dotée d’un regard aussi langoureux qu’assassin…2823 années se sont déjà écoulées et la légende de Didon est toujours aussi poignante et aussi mystérieuse. La dame de Tyr parcourt, avec ce Blog voyageur, un autre voyage. Une page de vie.

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    A Tyr, Pygmalion succède à son père Mutto Roi de Phénicie. Il monte sur le trône du père et pour éloigner sa princesse de sœur Elyssa et avoir le pouvoir absolu, il assassinera son mari Sicharbas.

    Adulée, courtisée et aimée Elyssa assiste horrifiée à la mort de son époux et à la prise du trône paternel  par son frère. Une nuit blanche, sous le ciel libanais éclairé d’une pleine lune pousse Elyssa et sa sœur Anna à prendre une rapide décision ! Toute de noir vêtue elle défait sa lourde tresse, avale d’un trait un jus amer et tonifiant et se déploie langoureusement devant sa glace. Effrayée par la dureté de son propre regard elle est réconfortée dans sa décision. Le calme de sa sœur et de ses six servantes sont un geste d’acquiescement au silencieux et assourdissant programme ! Personne n’en parle. Tout le monde devine le dessein de la Princesse déesse !

    Plus de trente hommes sont déjà au port de Tyr. Le ciel est déjà zébré d’une première rayure jaune.

    L’astre solaire pousse les flots sans peine et pointe à l’horizon

    Tout va vite. Très vite ! Elyssa est à bord du bateau avec toute sa petite cour. Anne la sœur fidèle ne peut retenir un flot de larmes face à l’image du père-roi Mutto et du frère sanguinaire Pygmalion. Le devoir du sang et l’honneur de la famille la poussent à épouser sans réfléchir le dessein d’Elyssa. L’exode. Le long Voyage !

    Au mois d’avril, la grande Bleue, cette « Mare Nostrum » dite Mer Méditerranée fait également honneur à la belle Elyssa et maîtrise l’ardeur de ses vagues. L’embarcation prend le large, sans tangage ni roulis. 24 heures de paix et de sérénité passent bien vite. Seul le bruit du silence égrené par le clapotis des vagues et le grincement des rames meublent l’horizon…les jours passent aussi vite que les nuits et la tête d’Elyssa échafaude plan sur plan.

    Soudain, l’amiral de fortune crie haut et fort: «  barre à gauche !» et fonce sur une terre grise et verte à la fois.

     Quid de cette terre ?    

                      (à suivre)

  • INVITATION à BEIT EL HEKMA - Carthage

    Présentation aujourd'hui à 18h de l'ouvrage sur Mohamed El Hachaïchi à Beït Al-Hikma.
    Ce livre d'histoire sur "l'itinéraire de cet intellectuel anthropologue du Maghreb" est l'œuvre du Pr Fawzia Hachaïchi-Trimèche de l'Université de Tunis qui en fera la présentation en présence du Pr Khelifa Chater.
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    C’est un remarquable ouvrage d’histoire tunisienne et de culture, sur Mohamed El Hachaïchi, qui parait au Centre de publication universitaire de Tunisie, en ce mois de juin 2007.

    Fawzia El Hachaïchi-Trimèche, enseignante universitaire de langue et de civilisation allemande, à l’université de Tunis, s’est longuement penchée sur l’itinéraire de cet  intellectuel et anthropologue du Maghreb !

    Un remarquable ouvrage qui nous relate avec objectivité et passion  « l’esprit des lumières » de la Tunisie de la fin du XIXe siècle. El Hachaïchi, érudit, polyglotte, savant et Grand Voyageur se veut un témoin de cet âge d’or et devient ainsi l’ambassadeur de cette « pensée en progrès » ! Cet ouvrage, résultat de plusieurs années de recherche vient éclairer notre histoire avec une lueur nouvelle et complémentaire!

    Dans sa préface le professeur Khalifa Chater précise : « Cet ouvrage est la rencontre de deux itinéraires, celui d’une sociologue universitaire, l’auteur de cette recherche et de son ancêtre, Mohamed Ben Othmane El Hchaichi, un intellectuel zeitounien, un alim, selon l’expression consacrée, qui a été sans le savoir un socilogue de terrain, complétant ainsi sa haute formation livresque ! Bref un ethnologue évident !... »

    Mohamed EL HACHAÏCHI

    À  BEIT EL HEKMA

    Le Professeur Abdelwahab Bouhdiba, Président de l’académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beït el-Hikma, organise le mercredi 20 juin 2007, à 18h, une présentation De l’ouvrage sur Mohamed Othman El Hachaïchi !

    Ce livre d’histoire sur « L’itinéraire de cet intellectuel anthropologue du Maghreb » est l’œuvre du professeur Fawzia Hachaïchi-Trimèche de l’université de Tunis, qui en fera la présentation à Carthage en présence du professeur Khalifa Chater, qui a préfacé l’ouvrage et de nombreux hommes de culture et de lettres !

    Porte ouverte à tous Bloggers/Blogueurs  férus d’histoire de Tunisie, dans ses belles années lumières !

    Soyez nombreux on sera très heureux de vous recevoir ce soir à 18h à Beit el Hekma de Carthage !

  • CIVISME EN TUNISIE

    Lampions et cailloux

    Ayant vécu des dizaines d’aventures, semblables à ces deux dernières, dans plus d’un pays de ce si vaste monde, je me suis dit un jour, qu’à cœur vaillant rien n’est impossible et que faute d’être prophète chez soi, on pouvait au moins jouer le Samaritain. Essayer…

    Sur la grande route qui mène de Monastir à Tunis, vers l’entrée de Sousse, je vis un jour des milliers de lampions noirs et taciturnes. Le vent aidant, ces milliers de sacs en plastique noir étaient accrochés, agglutinés et collés à des arbres chétifs et lugubres.

    Un second malheur: un hiver non pluvieux. Un paysage stérile, des arbres qui se meurent et des « milliers d’assassins » qui assaillent branches et bronchioles de ces arbres agonisants. Le malheur est grand car tout ce plastique mettra des milliers d’années à disparaître. Que faire ?

    J’ai toujours pensé, depuis ma tendre enfance, qu’une lettre ne coûte rien et j’avais toujours en mémoire cette anecdote de mon grand père, alors avocat à Sousse, qui me raconta un jour suite à un litige avec le gouverneur de la région et d’une fin de non recevoir, son astuce épistolaire. Mon grand père écrivit une lettre au Bon Dieu avec copie conforme (Cc.) au gouverneur de la région qui eut tellement peur de la supplique divine qu’il acquiesça finalement à la requête de l’avocat.

    J’écrivis une simple lettre à Madame la Ministre de l’environnement de Tunisie, nouvellement promue à ce poste.

    Une lettre badine, franche et alarmante que j’oubliais à l’instant même où elle fut postée. Une bouteille à la mer…

    Quelle ne fut ma surprise, trois jours plus tard, de recevoir un coup de téléphone de Monsieur le Gouverneur de Sousse qui demandait moult explications précises suite à ma lettre à Madame la Ministre de l’Environnement…

    Quelle ne fut ma surprise quelques mois plus tard d’apprendre, par les journaux du matin, qu’une loi venait d’interdire la fabrication, l’usage et l’emploi de sacs en plastique noir.  

     

    Les cailloux du petit Poucet

    Je venais d’acheter une belle nouvelle allemande. Rutilante et élégante, vrombissante et étonnante. Déjà 600 kilomètres au compteur ! Quand arriva ce qui n’aurait dû jamais arriver…

    Je doublais sagement, sur l’autoroute de Hammamet, un gros camion rouge. Une détonation assourdissante faillit me doter d’une surdité définitive et non réversible. Ce n’est ni une canonnade ni un tir de missile ni encore un pneu crevé mais un mystère absolu qui déstabilisa ma bonne humeur et m’habilla d’angoisse et de perplexité.

    Arrivé chez moi, à Hammamet, je fis le tour de ma voiture plus d’une fois, me demandant si ce bruit sordide, lugubre et assourdissant n’aurait pas éraflé la belle allemande… 

    Quand soudain se dévoila le crime crapuleux.

    L’impact. Un gros point noir qui en quelques jours deviendra fissure et me coûtera un pare brise de plus de mille dollars. Le camion était chargé de caillasse qui s’échappait gentiment à l’air libre. Un caillou, qui quitte ainsi son chargement, double sa vitesse en touchant l’ennemi de plein fouet et peut sur une tempe donner la mort sans hésitation… Une longue série de lettres et de téléphone accoucha d’une demi mesure. Une loi obligea les camionneurs à retenir leur caillasse ou cailloux par de simples toiles bâchées.

    Ceci n’est, hélas, qu’une demi solution car souvent cette bâche est illusoire et ne fait que masquer la caillasse en liberté. Armé de mon téléphone portable, je continue à jouer au Samaritain en photographiant, preuve à l’appui, le camion assassin que je croise. Plus d’une fois, j’arrive à le doubler et à l’obliger même à s’arrêter. Cela marche une fois sur quatre. J’ai l’impression de brasser du vent !

    Le contrevenant voyant l’image de son camion sur mon portable a peur d’une dénonciation ! Mais que fera un chauffeur smicard d’une cargaison appartenant à un millionnaire peu respectueux de civisme et de vies humaines ?

    (Suite, aux dramatiques feux rouges !)