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Voyage

  • Au bureau de la présidente du Libéria

    Monrovia. (Août 2013). Le Sida, la guerre civile, la traite des blanches qui sont noires et surtout le trafic des diamants font de Monrovia, capitale de la Libéria, une ville bien dangereuse.

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  • Cavalcade tadjik

    Le Rotarien de Douchanbé

     .Paré de tous ses feux, lucres et cotillons, le Serena hôtel de Dushambe nous reçoit avec un tapis rouge, croyant accueillir un nouveau client à 400 euros la nuit. A la réception, plutôt que de décevoir la charmante réceptionniste au beau bustier bleu, je lui demande la permission de croquer une pomme.

    Une pomme  dit-elle ? Oui répondis-je, en plongeant ma main …dans la corbeille jaune face à la dame, sagement exposée sur son comptoir.

     dushanbe.jpg

    Déridée, la demoiselle m’offre du coup un café et un pousse-café, se demandant ce que voulait ce futur client et sans trop réfléchir, elle prend mon bout de feuille arborant 4 numéros de téléphone et la voila qui part en bataille rangée pour trouver le PDG caché d’une grande compagnie tadjik pour ce client qui n’est pas encore client !

     En dix minutes j’ai enfin mon interlocuteur au bout du fil

     -« j’attendais votre téléphone mon ami, je serai dans ton hôtel dans 20 minutes, la petite salle du fond est réservée pour nous, je vous y invite ».

     Waw, me voilà invité dans la pièce du fond et je m’empresse de demander à la demoiselle de la pomme rouge de m’y emmener en espérant…20 minutes… d’évasion dans cette chambre fermée. 

    Intelligente et coquine, elle me commande une bière Heineken, des petits gâteaux tadjik et une poignée de noix de cajou grillées à souhait, m’installe dans la chambre rose et …s’éclipse sur la pointe des pieds.

    A la guerre come à la guerre. Autant attaquer la bière en attendant le président du Rotary de Douchanbe et néanmoins Président d’une Compagnie d’aluminium, première industrie du pays.

    Jeune, élancé, galant et peu disert, il s’installe face à moi et me scrute comme si j’étais un petit homme vert descendu de Mars ou de Jupiter, tout en écoutant mon projet de folles découvertes tadjiks. Sans se démonter, ni m’envoyer au diable, il commence par me dire :

     -«  vous venez donc de Tunisie. Je connais. Pour avoir été maire adjoint de notre capitale, ville qui est toujours jumelée à une ville de Tunisie que vous connaissez peut- être ; Monastir ».

    -«  mais vous me dites que vous voulez aller non seulement au lac Iskandar Kul mais également au Kirghizstan voisin ! »  

    -«  Oui cher ami, regardez l’e-mail de mon ami de l’ambassade de France à Dushambe qui précise les quatre possibilités d’entrer au  pays voisin, le Kirghizstan, et les seules deux entrées ouvertes ce mois d’août 2013 vers ce pays. »

     

    Il s’empare de l’un de ses trois téléphones cellulaires et se lance dans un dialogue nerveux avec son interlocuteur. Il pose son téléphone et me dit :

     -«  je viens de trouver un chauffeur et un garde du corps pour  t’emmener a Iskandar Kul et à la frontière du Kirghizstan, mais sans retour.  Il faudra compter 3 jours de voyage pour faire tout cela et payer chacun des deux personnes 100 euros par jour, soit 600€. Donc, me disais-je 100€ jour, deux fois le SMIC ou salaire minimum mensuel du pays.

    En me voyant décliner son offre, son œil se pare de détresse et de pitié à la fois.

    Je mettrai plusieurs jours pour comprendre l’angoisse et la peur de mon interlocuteur.

    Au diable la chambre rose, au diable la pomme rouge, au diable le Rotary club, au diable le garde du corps et le chauffeur ! Tout cela ne sera pas à mon menu du jour : It’ s not me !

     Je décide de rentrer à mon petit hôtel, (à seulement 70 euros la nuit) situé à l’autre bout de la ville en auto stop, évitant le lift proposé par mon ami rotarien et l’introuvable taxi.

    Aucune voiture ne daigne s’arrêter durant 30 longues minutes. A la guerre comme à la guerre, autant reprendre mes vieilles habitudes. Il fallait s’arrêter soit au niveau d’un feu rouge ou sur une place publique où parquent souvent des voitures.

     La place n’étant pas rouge, Nathalie  et sans Bécaud point de Place rouge. La place respirait pourtant le cœur de l’URSS et de vieilles Lada, jeunes de 60 ans stationnaient paisiblement.

    Soudain. Une BMW série 6, noire jusqu’au rétroviseur. Un corbillard ambulant tout de luxe frétillant. Soudain, une portière s’entrouvre et paraît un jeune de 20 ans au regard abstrait et délavé. Sans trop le laisser ni parler ni réfléchir, j’arrête sa descente en m’installant derechef au siège avant à ses cotés, en lui racontant que je ne retrouvais plus mon hôtel.

     qu’à cela ne tienne, je vous y emmène mon ami ! »

     Commence un voyage hors du temps vers l’autre bout de la ville, dans sa voiture à 60 mille euros, le prix d’une grande villa au Tadjikistan. Il se mit pied nu et pose son pied gauche contre le pare brise tout en le titillant nerveusement.

    Petit à petit, le sieur se dévoile : c’est un des nombreux trafiquants de drogue du pays, qui n’a pour job que de transporter la drogue, de la frontière afghane à la frontière russe, en traversant son propre pays. Au premier feu rouge, il fait monter une superbe fausse blonde à l’œil en mydriase qui à cette heure du jour plane déjà dans son monde virtuel. Une cliente, une passante ou que sais- je encore ?

    Je découvre ainsi, que ce pays m’offrirait la possibilité de voyager en stop avec ces jeunes dealers.

        Segafredo

     Apres une visite chez mes deux voisins d’hôtel, soit l’ambassadeur de France et le PD-G de l’ONG suisse qui s’occupe de la distribution des eaux dans un pays qui croule sous l’eau, je décide d’aller au Segafredo qui serait le Harry’s bar montreusien, niçois, parisien londonien du coin.

    Une énorme pizzeria doublée d’un café, se terminant par un délicieux coin de glace italienne. Le tout Douchanbé s’y retrouve de 20 à 70 ans. Les prix sont faramineux et les tables toutes pleines. Je commande une bonne bière, des pommes frites croquantes et une bagatelle à croquer, tout en contemplant tout ces nouveaux visages.

    C’est l’élégante et gracieuse dame en noir de la table voisine qui me subjugue. Du haut de ses 40 ans, elle tient le crachoir face à ses trois copines suspendues à ses lèvres. Les bouteilles de vin à 30 euros pièce se suivent et ne se ressemblent pas. Les plats de pâtes sentent si bon que le parfum, enveloppe ma table. En quelques secondes, elle invite le curieux étranger à sa table et lui raconte sa vie. Avocate, elle n’a même plus le temps de plaider la cause de la veuve et de l’orphelin, elle s’occupe des ses amis et de ses voyages bimensuels à Dubaï. Officier de police, son auguste mari a ouvert  une société d import export à Dubaï et y réside quinze jours par mois.

     Sonné par toutes ces histoires, je prends congé de cette nouvelle table ami, car mon départ est prévu le lendemain à 5h du matin, pour Khoudjand. Autre départ…

  • Ma guerre aux visas!

    Sacrés visas tadjik et kirghiz

    September eleven fut pour les Voyageurs un nouveau mur de Berlin. Le monde est alors divisé en deux. Seuls 15% des pays du monde (USA, Canada, NZ, Australie et UE) ont ce privilège de voyager librement sans visa ou avec une simple formalité de visa.

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    Vertige garantie ... Mais il a fallu traverser ces montagnes tadjiks !!

     Nous, pauvres mortels du "Grand Reste de la Planète" passons notre vie à battre et à combattre les murailles des consulats et d'ambassades pour quémander un simple visa touristique de quelques jours ou semaines! Ainsi est fait le monde! Loin de nous toute pleurnicherie :)

    J'aurai aimé écrire, un jour, un petit livre blanc (?) sur ma quête de visas depuis l'âge de 16 ans...

    En ce mois d'aout 2013, je me suis rendu dans deux extraordinaires pays d'Asie centrale, le Tadjikistan et  le Kirghizstan... A chacun sa chansonnette et à chacun ses promesses d'un soir pour obtenir un visa. bref, le jour même de mon départ, je n'avais aucun visa et j'avais acheté des pays d'avions non remboursables sur Emirates (aux fausses promesses de Tunis)  et sur Somon Air .

    Pendant 60 jours j'ai fait une demande parallèle aux deux pays. téléphoner à leurs ambassades en Suisse, France et surtout en Belgique où ils sont centralisés, plus le secours amical de l'ambassade de France à Douchanbé ...Merci Michel !

    Pendant 60 jours j'ai envoyé copie de mon passeport vert et de ma carte consulaire rouge plus un CV  et... surtout le pourquoi de ces visites.... 20, 30 , 40 téléphones et 10, 20, 30 emails furent aussi convaincants qu'une mouche devant un char russe!

    Finalement, armé de tout ce que j'ai appris et entrepris avec leurs ambassades à Bruxelles j'arrive tôt le matin à Dushanbe....

    ARRIVEE TADJIK

    En quittant l'avion et en appuyant 3 fois sur le sol avec mes pieds (rituel dans un pays nouveau) et en  répétant (avec saveur) 1, 9, 9  soit 199e... je me trouve face à deux bus... Je prends le petit, le moderne, le rapide...

    En cinq minutes nous sommes face à la porte d'un salon... et on me demande 60$ Us pour bénéficier d'une entrée VIP au pays... sans passer mille fouilles de douane et de police.... La voisine m'explique que c'est mieux ainsi, et cela évite de déballer sa valise etc. ... Ah! La corruption s'installe donc aux portes du pays?

    Non, ce n'est pas ici que je peux accéder au pays, car ici aucun visa ne peut être délivré.

    Deux soldats et un gradé m'entourent et me remettent dans le bus pour aller à l'entrée du peuple.

    Ok ! aucun problème!

    Il est six heures du matin et la vingtaine de passagers attend sagement son tour pour passer devant  le guichet de la police.

    Aucun signe de bureau pour demander un visa auquel j'ai droit à l'entrée comme convenu...

     Finalement une porte qui fut blanche arborant SERVICE CONSULAIRE (en français) m'attira. Je frappe, une , cinq et dix fois sans succès... Je revins dix minutes plus tard... et oh! miracle un jeune homme de 30 ans, beau comme un acteur américain ouvre la porte se frotte les yeux et s'excuse "d'interrompre son sommeil"...

     

    Son bureau en forme de couloir est meublé de cinq fauteuils de cuir noir et deux sont défoncés... Ayant vu mon regard il me dit :" hier on a reçu deux Turc costauds..."

    Je commence a remplir X formulaires on devient copains et c'est moi qui fait les photocopies avec sa photocopieuse. Au bout de 60 minutes j'ai un beau visa diplomatique à double entrée et... gratuitement. Merci Bouddha !

     Mais, mais en quittant ce bureau je trouve un aéroport désert et reviens vite vers le consul pour lui dire: je ne peux entrer dans votre pays sans cachet de police, c'est illégal et je ne pourrai plus sortir du Tadjikistan... Pouvez vous appeler un policier svp pour oblitérer  mon passeport ?"

     Au bout de 20 minutes il alla reprendre sa sieste matinale et me laissa avec les mouches de l'aéroport.

     Soudain un balayeur.... je  franchi la barrière (interdite) et me lie d'amitié avec lui pour qu'il me présente à la sécurité. En une seule minute quatre de ses amis arrivent et chacun avec son téléphone cellulaire appellent chez eux les policiers qui sont rentrés se reposer entre deux avions

    Au bout de 40 nouvelles minutes je suis enfin libéré et légalement !

     VISA DU KIRGHIZTAN

     Madame le consul m'accorda pourtant au (15e) téléphone rendez-vous à son ambassade, ce matin à 10h.... et hélas tout est fermé!

    Le gardien m'avoue que madame le Consul est enceinte et vient toujours tard et travaille deux heures par jour...

    Bref, madame arrive... et regarde sans les regarder la dizaine d'étrangers qui comme moi attendent de recevoir un visa touristique...

     Elle me reçoit sans sourire et me dit sans broncher:

     -" Suite à toute notre correspondance j'ai obtenu l'autorisation de vous accorder un visa de sept jours mais pas de visa diplomatique, vous devrez donc payer de suite 60$ de frais de visa et 10$ de frais pour les emails que je vous ai envoyés en réponse aux vôtres!"

    Je demande à rencontrer l'ambassadeur qui se cache au 1er étage de cette imposante villa

    Elle s'énerve prend tous mes papiers me demande de l'attendre dehors face à son bureau et monte voir son ambassadeur

     Ne la voyant pas revenir au bout de 20 minutes, je pousse une porte contigüe à son bureau et découvre quelque chose d'unique au monde dans des bureaux d'ambassade : Une salle de bain aménagée en Spah , avec douche sophistiquée, sauna, baignoire etc. etc

    Je ferme délicatement les dépendance de Madame le consul et me demande si toute cette installation hyper moderne set à la future maman ou à son ambassadeur?

     Finalement, on me fait un rabais de 10$ (frais d'emails sur Tunis) et m'acquitte de mes 60$ en recevant ainsi et pour la première fois de ma vie de voyageur:

    DEUX VISAS dans une même journée

     Merci Bouddha !

  • Certains se shootent à la coke et d'autres à l'adrénaline

     VOYAGER EST UN SACERDOCE OU UN METIER ? 

    Si le grand voyageur est souvent discret sur l’annonce de sa prochaine destination nouvelle, ce n’est par peur du mauvais œil ou d’une jalousie primaire. Mais pour deux autres raisons majeures :

     

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    -          Le Voyageur prépare souvent trois voyages en même temps. Seul celui qui finalement obtiendra: visa, prix raisonnables et disponibilité de vols à telle date fixe sera retenu. MAIS... ne pas avoir en 2012 de passeport UE, US, canadien ou suisse est un véritable calvaire à visas :( 

    -          Le Voyageur  peut aussi…prendre le luxe de changer d’avis lors de ses préparatifs et de changer complètement de destination ! 

    Telle fut ma croix cet été après plus de 60 jours de préparatifs hyper compliqués et complexes ! C’est que l’enjeu était double. Je voulais un beau voyage au Nord dans un pays nouveau et juste après un vrai périple au Sud, avec un max d’adrénaline. Ni versatile, ni lunatique, mais dépendant des conditions du voyage et de leur faisabilité!

    PREMIERE TENTATIVE : (le sud de l’ancienne URSS)

    Au départ je voulais visiter le Kazakhstan et le Tadjikistan. Problèmes de visas résolus, problèmes d’avions avec Turkish Airlines résolus aussi…..Mais réaliser in fine que se taper cette trotte de 14 jours dans des déserts torrides vers les belles villes de Tachkent and Co n’était pas de tout repos ! C’est un voyage à faire en juin ou en septembre, octobre mais pas en août !

    Adios amigos !

     DEUXIEME TENTATIVE (les fjords de Bergen)

    Rallier un voyage de 7 jours au Nord et de 12 jours en solo au Sud. L’idéal.

    On voulait visiter les Fjords de Bergen en Norvège. Une semaine pour trouver le meilleur tarif couple avion de Tunis avec seulement une escale à l’aller (Amsterdam) et deux au retour….

    Reste l’hôtel et la réservation : Horrible surprise. Aucune chambre disponible à moins de 250/350€ la nuit, et plus le séjour est long dans l’hôtel plus le prix sera plus cher en ce mois d’août. N’étant ni Crésus, ni Bill  Gate je renonce à cette Norvège devenue hors de prix avec 7 nuits à ces prix….Un voyage qu’il fallait faire plus tôt en début juin…avec moins de demande hôtelière selon mes amis sur place…

    Ce qui m a aussi freiné et je l’avoue, c’est un patient reçu la veille de ma décision d’aller à Bergen. Du haut de son mètre 92  il toise le monde avec dédain et refuse à se laisser conseiller et surtout à accepter d’aller voir un spécialiste pour montrer d’urgence sa maladie, prétextant qu’on est mieux soigné en Norvège où il travaille dans une pizzeria (sienne) depuis 20 ans…qu’en Tunisie, son pays natal.

    -          « Vous êtes dans quelle ville de Norvège Monsieur ? »

    -          « Je suis à Bergen, vous ne pouvez pas connaitre et nous avons deux maisons la bas… »

    -          « Mais, je vais à Bergen….dans quinze jours. Et je ne trouve pas d’hôtel…. Connaitriez-vous un motel à m’indiquer svp ou un hôtel périphérique, pour aller voir vos fjords sacrés? »

    -          « Ecoutez, je n’ai pas le temps pour chercher des hôtels, j’ai même fermé mon resto et je ne m’occupe plus qu’a coordonner le parti islamiste Nada en Scandinavie…. »

    -          Adieu toute envie d’aller cet été sur Bergen…. !!!

    TROISIEME TENTATIVE (Monténégro, Serbie et Croatie)

    Gardant la formule un voyage au Nord et un périple au Sud…. Je me suis attelé à concrétiser un voyage au Monténégro, via la Serbie….. Un paradis à découvrir et un pays nouveau à découvrir vers Kotor.

    Alex s’occupera de réserver les hôtels au Monténégro et en Croatie (Dubrovnik) et au téléphone deux ambassades de pays amis m’ont assuré de pouvoir entrer avec un simple visa Schengen, pour un cours séjour, et de voir tel et tel endroit. Aussitôt dit aussitôt fait !

    Mais c’est hélas Tunisair qui fut la vraie fausse note du voyage. On transitait donc par Belgrade pour aller à Podgorica  on avait 90 minutes d’escale. Donc à l’aise. Voilà, qu’à nouveau, Tunisair a du retard et cette fois de deux heures, donc ADIOS la correspondance bihebdomadaire entre la Serbie et le Monténégro.

    En simple voyageur, j’ai pris la précaution d’alerter les responsables de l’aéroport, chef de salle et Chef d’escale de la Compagnie. On vint me voir pour me rassurer et au chef de salle (Nr 55 je crois) de me dire :

    -          « Nous venons de téléphoner à notre chef d’escale Tunisair à Belgrade pour qu’il vous prenne en charge et assurer votre correspondance et au pire à vous loger la nuit et vous trouver à nos frais un autre vol sur Podgorica…même via Paris s’il le faut »

    -          «  Merci Monsieur de me rassurer, mais comment vais-je trouver et reconnaitre votre chef d’escale à Belgrade ? »

    -          «  Aucun problème ! Il vous attend à la porte même de l’avion. Tout est OK. Partez sans crainte et Bon voyage ! »

    Arrivés à Belgrade, point de Délégué ou chef d’escale de Tunisair, mais une aimable dame serbe qui travaille pour ce vol et qui ébahie par mon histoire de correspondance me dit :

                    «  Primo, personne n’est au courant de votre correspondance et le chef d’escale de Tunisair dont vous parlez, ne peut vous attendre ici, sur la passerelle, car il est en congé en Tunisie depuis une semaine… »

    Passons ! Hélas.

    QUATRIEME TENTATIVE (Africa, Africa !)

    Le pire c’est que je passe 30 jours à chercher les billets d’avion les plus intéressants pour relier Tunis à Monrovia et à Freetown et ce via Casa….

    Mais je prendrai finalement l’avion vers deux pays en guerre latente et terriblement compliqués sans aucun visa en main, malgré plus 2O emails et autant de téléphones avec leurs ambassades à Paris et à Bruxelles et même à Tripoli…..La peur au ventre ! Refus d’accès …

    Finalement, la bonne étoile du Voyageur sera toujours présente et j’ai eu un extraordinaire voyage de calme et de beauté au Nord dans les bouches du Kotor, au Monténégro, puis en Croatie pour me ressourcer, et ensuite une de mes plus incroyables et rocambolesques aventures de voyage au Liberia et au Sierra Leone J

    Voyager est bien un métier….

    Sacré 197e pays visité…

    Gracias à la vida !