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voyageurs - Page 5

  • EDITH EN COLOMBIE

    ÉDITH 

    Á LA POURSUITE D’ESCOBAR

    Lausanne. (1994). Le réveil à quartz à cristaux liquides lumineux indique bien en chiffres rouges 4h15 du matin à Pully, en Suisse. Qui peut bien être ce farfelu ou inquisiteur qui téléphone en pleine nuit? A la cinquième sonnerie, Edith se décide à décrocher son téléphone nacré.

    - Buenos dias Edith, c’est Daniel Samper de Bogota.

    _ Daniel, tu es fou, tu me réveilles en pleine nuit, qu’y a-t-il ?

    - Excuse-moi, je n’ai pas fait attention au décalage horaire, mais il y a un événement  très important qui pourrait t’intéresser.

    Mon journal, “El Tiempo” t’envoie un billet d’avion “Prepaid” que tu trouveras dans quelques heures à l’aéroport de Genève.

     - Mais enfin, de quoi s’agit-il ?

    - Te souviens-tu de notre ami feu Lara BONILLA assassiné par Pablo Escobar? Une page d’histoire vient d’être tournée en Colombie.

     

    Arrive ! Tu sauras la suite à Bogota.

    Sous sa douche tiède puis froide, Edith se prélasse en se frictionnant avec son gel douche à odeur de pin. Devant son miroir, elle maquille légèrement ses beaux yeux verts en amande encore boursouflés puis, sous un habile mouvement de séchoir électrique, elle brosse ses fins cheveux châtains.

    Edith essaie de revivre l’année 1973, où elle découvrit Bogota pour la première fois en compagnie d’un jeune confrère, Daniel Samper, bras droit de Santos junior, directeur d”El Tiempo”, le grand journal colombien.

    Les blanches Alpes se font déjà minuscules. Bien calée dans son fauteuil de classe Affaires, Edith survole Genève en direction de Paris pour rattraper à 10H30, la correspondance de Bogota.

    Quelle folie, la voilà à nouveau repartie en cavale. Elle repense à Bogota, cette capitale colombienne haut perchée, à 2630 m d’altitude, où les rues ou “calles” sont découpées au couteau avec des angles on ne peut plus droit.

    Dans cette ville de 3,5 millions d’habitants, toutes les rues parallèles à la montagne (Est) sont appelées “Carreras”, et portent des numéros ascendants. Perpendiculairement à ces rues , viennent d’autres rues ou “calles” numérotées de la même façon.

    Ces rues portent comme à New York des numéros et non pas des noms et facilitent ainsi la reconnaissance des lieux.

    Le Museo del Oro et sa verte émeraude de 324 carats, le rouge Hilton de quarante étages et surtout l’immeuble de la compagnie aérienne nationale Avianca défilent clairement dans sa mémoire.

    Edith est encore sous le charme du Señor Barvo qui l’a reçue dans son cossu salon de l’immeuble “Seguras” où siège la compagnie Avianca. Accompagnée de Fernando Lopez, fils de l’ancien Président de Colombie, elle découvrit chez le patriarche d’Avianca, un battant sans pareil. Trois autres visites en Colombie firent d’Edith une spécialiste de ce pays en ébullition constante.

    A  TRAVERS BOGOTA

    La rouge Toyota file à toute allure vers le domicile du feu ministre de la justice Lara Bonilla, ami d’Edith et de son confrère Daniel Samper.

    A peine entrée chez ses anciens amis que la voilà écoutant attentivement et enregistrant l’incroyable histoire de l’Al Capone de Colombie, le patron du Cartel de Medellin, Pablo Escobar, alias Don Pablo. Avalant tinto (café noir) sur tinto, Edith enregistre cette histoire qui ne pouvait arriver qu’en Amérique Latine et plus précisément en Colombie.

    En 1984, quand le maître de cette maison fut assassiné, Edith était de passage à Bogota et avait affectueusement soutenu la famille puis avait déclenché une virulente campagne de presse à travers la France et la Suisse pour dévoiler la véritable identité du roi de la coke :

    Pablo Escobar. Par gratitude, la famille Bonilla invite aujourd’hui Edith à savourer ensemble une première revanche contre le commanditaire du meurtre. Son arrestation. Sous le choc de cette longue histoire d’arrestation, qui n’en est pas une, Edith décide de rencontrer l’octogénaire prêtre Rafael Garcia Herreros.

    L’homme qui a réussi la reddition de Pablo Escobar l’aidera peut-être à pénétrer l’insolite “prison-finca”, de ce dernier, à Envigado près de Medellin.

    Continuant sa course folle, Edith ne verra de la prison qu’une tour perchée illuminée “al giorno” sur un flanc de colline et gardée comme un véritable bunker.

    C’est ce vieux prêtre de 82 ans qui en veut aujourd’hui au gouvernement colombien de ne pas lui verser la rançon d’arrestation, prétextant que cette reddition équivaut à une arrestation.

    Les 50.000 $ pourtant promis auraient aidé le prêtre à secourir toute une cité de pauvres, de démunis et d’oubliés, sous son crescendo télévisé “la minute de Dieu”.

    Selon la revue américaine “Forbes”, Pablo Escobar pèse quatre milliards de dollars et fait partie des personnes les plus riches du monde.

    Ce célèbre narcotrafiquant psychopathe et sanguinaire de 42 ans revêt pour les Colombiens, le costume d’un Zorro ou d’un Robin des Bois secourant des milliers de chômeurs affamés.

     

    Edith finira-t-elle par retrouver raison et laisser tomber sa course folle?

    Edith va-t-elle continuer la recherche du sanguinaire Pablo Escobar?

    Et si elle tombait amoureuse de Pablo…?

    (A suivre)

  • Club CIGV

      XVIIe Congrès mondial

    CIGV

    Un rendez-vous de Paix, d'Amitié et de Tolérance

    Du 10 au 12 novembre 2006

    Barcelona

    La magie est encore au rendez-vous ! Un congrès qui sera à jamais inscrit en lettres d’or sur une pierre blanche. Plus que jamais, l’Amitié était au rendez-vous. D’intenses et beaux instants chauds en émotion, en retrouvailles et en découvertes !

    Merci à Jose-Luis Buch et à Marisa sa principale assistante qui ont fait du Ritz Palace de Barcelona, une maison CIGV, où tout Cigéviste était l’hôte du Roi…La météo dame le pion au week-end et nous offre un nouveau printemps ensoleillé durant nos trois jours de congrès !

    Deux personnages, deux hôtes de marque au Congrès 

    A l’ouverture 

    C’est par la « surprise du siècle » que commence notre congrès en début de séance plénière : Du haut de son « jeune âge avancé », auréolé de 20 ans de présidence CIO à Lausanne et d’une carrière précédente de Ministre des Affaires Etrangères d’Espagne, Président de la banque Caixa,  Juan-Antonio Samaranch, Membre fondateur et Vice-Président du CIGV s’installe à la tribune d’honneur et de sa voix douce égrène ses souvenirs au club: « En jet privé (Mystere 20) il débarque à Tunis, en mars 1984,la veille du Premier Congrès Mondial…pour s’excuser de ne pouvoir assister au Congrès et recevoir enfin la médaille qui lui était décernée…Le plus grand voyageur du monde,  avec 189 pays visités (218 aujourd’hui) recevait ainsi la médaille d’or du CIGV.

    Surprise. Les 120 minutes d’escale à Tunis se transforment en Scoop mondial. Le président Samaranch est venu avec 30 journalistes de 30 différents organes de presse (télé et presse écrite !) ! C’était sa contribution au succès et « faire part de la naissance officielle de « bébé CIGV », 19 mois après l’Assemblée Générale constitutive du CIGV à San Juan de Puerto Rico» …

    Le Premier Ministre tunisien et neuf de ses ministres sont présents avec l’ensemble des Cigévistes, à l’aéroport de Tunis, pour que la fête soit totale !

    Merci Président Samaranch !

    A la clôture

    Par un deuxième personnage espagnol aussi haut en couleurs !

    Juan Gaspart JR sera présent au premier dîner CIGV, au Ritz -Palace(5*GL), et à la soirée de gala à l’hôtel Avenida Palace ! Président de la chaîne hôtelière HUSA qui nous héberge et qui compte plus de 70 hôtels 5* en Europe, Juan est également président du célèbre club de football BARSA, Président du Tourisme de l’Etat de Catalogne et enfin Consul Honoraire des Seychelles !

    Un Personnage émouvant qui nous a fait revivre notre membre fondateur (1983) Juan Gaspart, son père, et qui de la simplicité conjugue tous les traits…

     

    n      Pays représentés : Allemagne, Algérie, Australie, Belgique, Chine, Côte d’Ivoire, Espagne, France, Grèce, Luxembourg, Monaco, Guadeloupe, Italie, Luxembourg, Portugal, Réunion, Seychelles,  Suisse, Tunisie, USA & Venezuela.

    n      Lecture des rapport moral, financier 2005/2006 et Budget prévisionnel 2006/2007.

    n      222= 246 ! C’est une simple logique ! Notre liste originale du mois d’août 1982, comptait 222 pays et porte le nom de TWO TWO TWO ! Le 246e pays coopté par le congrès est le Monténégro ! Tout Cigéviste qui a déjà visité ce pays doit envoyer une lettre écrite au HQ en précisant par exemple que 86+ Monténégro = 87, afin d’être homologué ! Merci.

    Voir liste sur les sites Web :

    www.cigv.com & www.cigv.it &  www.cigv-online.com 

    n      Prochains congrès mondiaux : Seychelles et Tunisie. Décision par le BE, au vu des cahiers de charges, en avril 2007, pour le congrès de mai 2008

     

    Extrait des Recommandations :

    n          Maintient pour la 9e année consécutive du taux de la cotisation annuelle internationale !

    n           Faire connaître nos 6 principaux sites Web et Blog CIGV autour de vous ! C’est l’avenir du CIGV ! Merci aux 3 Webmasters du Club pour leur assiduité: Alex, Mauro et Anis.

    n       AWARD CEREMONY :(au dîner de gala à l'hôtel Avenida Palace) Médaille décernée une seule fois, à chaque changement de classe ou catégorie TGV (100, 150 et 200)

    n      Médaille d’or : Monique Feuardent (CH) avec 209 pays visités

    n      Médaille d’argent : Guido Ragazzoni (CH) (152) & Mercedes Marimon Garnier (E) (150)

    n      Médaille de Bronze : Jacques Loupy (Réunion) (118), Louis Mille (Monaco) (107), Claudio Chiumello (I) (101).

    n      Prix de l’Amitié : A neuf Cigévistes dont le tout nouveau Juan Gaspart JR.

    LES COULISSES DU CONGRES

    ** La plus longue séance photos au CIGV depuis 1982 : Tous les Cigévistes présents ont tenu à prendre une photo personnelle avec le Président Samaranch qui a eu un entretien avec tout un chacun.

    ** LA visite surprise. A bord d’un navire Costa,  Hughes des Etages dit Gugus, dit Dieu, du CIGV-Guadeloupe, fait coïncider sa superbe croisière méditerranéenne avec le Congrès ! Bravo Gugus !

    ** Monseigneur Antonio Fullana Moragues (Archevêque d’Espagne) bénit nos travaux d’une façon solennelle et oecuménique en début de congrès.

    ** Marco Pramonego du CIGV-Italie vend aux congressistes le livre qu’il vient d’écrire sur sa compagne Théa…qui vient de nous quitter pour un dernier voyage. Tous ces sous iront vers les enfants d’Amérique centrale !

    **  Dernier voyage : En plein Congrès la Maman de Clara Buch nous quitte pour un dernier voyage…Fawzia et Rached représenteront l’ensemble des Cigévistes au Crématorium de Barcelone !

    ** Hommage à Federico Marimon-Garnier (Past-président du CIGV-Espagne) réitéré aux quatre membres de sa famille présents au Congrès. Mercedes, l’épouse du défunt président, a suivi avec émotion tout cet hommage

    ** Le plus jeune Cigéviste : Jonathan Starck  (17 ans) du CIGV-Allemagne, est adepte du trekking sur les montagnes d’Asie et d’Europe…

    ** Le plus joyeux déjeuner de l’année : A la ferme Torres, après la visite en bus du vignoble (2000 ha) et des caves. Un menu sympathique arrosé par Vina Sol 2005 (aux salades), de Mas Rabell Tinto 2004 (au filet de Buey con salsa de Fricando), de  Moscatel Oro (à la mousse de Avellanas) et enfin un envoûtant Torres Orange Liquor (à volonté…) avant et après le café express de la maison !

    Résultat des jeux. Chacun a bu lors de ce dîner un minimum de 10 verres de ces bons vins…sans indigestion aucune ! Une heure de promenade en campagne avec des chants à tue tête…par des Grands Voyageurs heureux !

    ** Merci à M. Chala du CIGV-Tunisie qui n’a cessé de mitrailler nos travaux durant 3 jours avec ses caméras !

    ** Une minute de silence en mémoire de 26 Cigévistes ou proches parents de Membres CIGV dans le monde, partis pour un dernier voyage durant cette année

    ** Le professeur Nardo Giardina du CIGV-Italie invite tous les congressistes, le lundi 18 avril 2007, au Theatre Medica de Bologne, pour fêter le 55e anniversaire de son orchestre « Doctor Dixie Jazz Band » ! Notre Gynéco qui fume comme un pompier…garde son souffle caramba ! Tanti auguri Nardo !

    Rappel : Le CIGV est aujourd’hui présent dans 184 pays ! Avec 50 pays visités on acquiert la qualité de Cigéviste, entre 25 et 49 pays visités on devient déjà « Membre Aspirant »et enfin à partir de 100 pays visités on intègre la liste fermée des 104 TGV du CIGV. : www.cigv-online.com & www.cigv.com

    Credo du CIGV: la Tolérance

    Devise: "Peace in the world"

    Publications: Astrolabe (revue), Astrolabe-Plus (encyclopédie thématique), News mensuels en 9 langues et Directory mondial annuel.

    Adhésion : par cooptation! Contacter directement le HQ par E-mail: cigv-hq@planet.tn