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mafia

  • Apprenti mafieux a Roma

    Costa Rica –suite-

    Notre amie Romaine du Costa Rica me devoile en fin de soiree une autre aventure perilleuse dans sa longue vie de 24 printemps.
    Avec un clavier qwerty continuons le voyage!

    Elle avait deja 18 ans et fit la connaissance , un soir, d´un Magherbin –Hassan- du double de son age ,ami de son frere vivant dans un camion depuis une longue annee.

    Notre amie etait en panne d argent et notre Magrebin lui offre 6 000 euros cash si elle faisait ce qu il allait lui demander.

    Pour acheter ses joints elle etait presque prete a tout et la demande semblait facile pour la belle Italienne aux yeux lagon!´

    Un avion. Un aeroport d arrivee. Une famille d accueil. Deux jours au village du pere de Hassen le Beau quadra et retour avec le megot recolte par la famille du Maghrebin reste a Rome, 6 000 euros en coupures de 100!
    Elle demanda a retirer l extrait de naissance  de Hassan-et d autres papiers adminitratifs, pour epouser  enfin ce Monsieur et lui permettre ainsi d obtenir un passeport italien.

    Sa copine venait de faire la meme chose 6 mois auparavant et avait gagne 8 000 euros. Bingo.

    A l aeroport de Roma Fumiccino Hassen l attendait tout sourire dehors et pris le volant de sa Fiat. Au bout de 30 minutes il braque sur elle un pistolet et lui prend les 6 000 euros et ses papiers glanes a Tunis par ses parents heureux d aider leur fils a devenir Italien et donc a les aider plus tard a trouver une porte au soleil

    -Mais pourquoi a-t-il pris les 6000 euros, tu ne l epouseras donc plus et il ne sera pas citoyen de Berlusconi
    -Euuh, cest fort simple, il est nerveux. J ai refuse de lui donner la moitie de la somme recoltee pour etre payee en deux fois, avant et après le passeport. Il prefera tout annuler et me foutre dehors de la voiture sur autoroute et de nuit.
    - Ah, mais cela ne tient pas debout apres ce deplacement au Maghreb
    - Si, si c est ainsi
    -Ok, et l as tu revu depuis
    - Oh que oui…. Il a epouse ma mere et devenu donc Italien. Ma mere divorcee trouva ce Beau brun et se ruina. Il lui fit vendre tout ce qu elle abatí en biens et s en empara.

    Depuis six mois a peine la police l a arrete pour faute tres grave et embarque a son pays de naissance au Maghreb

    Pauvre jeune amie, si inconsciente et abondonnee qui se laissa aller aux deboires de la vie.
    Qu elle soit aujourd hui avec un enfant au Costa Rica et un compagnon aimable, sportif et equilibre frise l incroyable


    VAYA CON DIOS AMIGA

  • PABLO ESCOBAR et ÉDITH (2)

     Pablito à Medellin

     

    Plus que jamais Edith décide de se pencher sur le sort et les traces de Pablo Escobar, le roi des bandits et narcotrafiquants de Colombie. Sa vie est une légende !

    Pablo, dit Pablito, quitte très jeune le village d’Envigado pour s’installer avec ses parents à la périphérie de Medellin. Fidèle à l’adage de Colombie, il saura vous démunir de vos chaussettes en gardant vos chaussures aux pieds.

    Cet agile jeune voleur trouvera un petit commerce, bien lucratif, en vendant les pierres tombales pillées la veille aux cimetières.

    De vol en vol, les bijoux et les voitures seront le gagne-pain de Pablo, et la justice ne tarde pas à ficher déjà notre héros.

    En participant à vingt ans, au rapt d’un industriel de Medellin, il gagne une part de rançon suffisante pour acheter un  petit lot de cocaïne.

    Pablo confesse dans ses mémoires qu’il avait rencontré un “Ricain” dans une boîte de Medellin, qui avait un avion et qui voulait acheter de la cocaïne. Sans meurtre et sans sang, les nouveaux associés prospèrent en affaires.

    Cinq ans plus tard, en 1975, Pablo Escobar est arrêté par les douanes, transportant dans les pneus d’un camion, 39 kg de cocaïne pure. Pablo est vite relâché faute de preuves et les deux inspecteurs chargés de l’affaire sont assassinés.

    A sa sortie de prison, Pablo apprend que les deux principaux narcotrafiquants et mafiosi de Medellin viennent de tomber.

    LE F.B.I. N’EST PAS LOIN

    Le pouvoir est à prendre.

    Le billet vert américain vient à son aide pour gagner ce trône de Medellin.

    Bien qu’argenté et beau parleur, Pablo Escobar se voit refuser par exemple l’entrée du très sélect club “Campestre” de la haute société de Medellin.

    Cet affront le pousse à vouloir étendre de plus en plus son trafic de cocaïne, à gérer plus de champs de pavots, à entretenir toute une flottille d’avions bimoteurs qui sauront trouver les aéroports de poche de pays voisins où la poudre sera écoulée. Se présentant un jour comme député dans une campagne électorale, il affrontera le député Lara Bonilla. Ce dernier dénoncera le narcotrafiquant fraîchement élu et fera tout pour lui ôter l’immunité parlementaire dont il bénéficie.

    Le scandale est amplifié par la brigade américaine des stupéfiants et par le F.B.I.. L’homme est à extrader vers les U.S.A.. Cette extradition sera la première et plus grande hantise de Pablo Escobar.

    Devenu Ministre de la justice, Bonilla déchaîne une lutte sans merci contre Escobar.

    En cette année 1984, Bonilla est descendu froidement par les tueurs d’Escobar, qui bascule alors dans la clandestinité.

    Une lutte sans merci contre le gouvernement et la presse se déchaîne durant sept ans.

    Vivant dans un luxe inouï, entouré de voitures de collection et de chevaux de haras, Pablo Escobar vit néanmoins dans l’exil le plus forcé.

    Habité par la hantise d’une extradition vers les U.S.A., Pablo qualifie ce pays de kidnappeur et défend sa théorie selon laquelle sa cocaïne pure est bien moins dangereuse que les dérivés américains : le “crack” “l’ice” et le “crank”.

    Mais les milliers de personnes au service d’Escobar ne peuvent lui assurer quiétude et tranquillité.

    C’est que la mise est forte. Le cartel de Medellin contrôlerait 75% de la vente de cocaïne aux U.S.A. en faisant un bénéfice annuel de près de quatre milliards de dollars.

    Cet argent est vite blanchi dans les chaînes de banques, de pharmacies, d’industries ou de taureaux de combat.

    A ce stade Edith veut encore savoir ! Tout savoir !Elle se croit vivant dans une série de films policiers ! LA réalité en Colombie dépasse la fiction

    Elle veut contacter des hommes proches de Pablo Escobar et vivre ainsi une expérience unique !

    Comment s’y prendra-t-elle ?

     

    (à suivre)

     

  • EDITH EN COLOMBIE

    ÉDITH 

    Á LA POURSUITE D’ESCOBAR

    Lausanne. (1994). Le réveil à quartz à cristaux liquides lumineux indique bien en chiffres rouges 4h15 du matin à Pully, en Suisse. Qui peut bien être ce farfelu ou inquisiteur qui téléphone en pleine nuit? A la cinquième sonnerie, Edith se décide à décrocher son téléphone nacré.

    - Buenos dias Edith, c’est Daniel Samper de Bogota.

    _ Daniel, tu es fou, tu me réveilles en pleine nuit, qu’y a-t-il ?

    - Excuse-moi, je n’ai pas fait attention au décalage horaire, mais il y a un événement  très important qui pourrait t’intéresser.

    Mon journal, “El Tiempo” t’envoie un billet d’avion “Prepaid” que tu trouveras dans quelques heures à l’aéroport de Genève.

     - Mais enfin, de quoi s’agit-il ?

    - Te souviens-tu de notre ami feu Lara BONILLA assassiné par Pablo Escobar? Une page d’histoire vient d’être tournée en Colombie.

     

    Arrive ! Tu sauras la suite à Bogota.

    Sous sa douche tiède puis froide, Edith se prélasse en se frictionnant avec son gel douche à odeur de pin. Devant son miroir, elle maquille légèrement ses beaux yeux verts en amande encore boursouflés puis, sous un habile mouvement de séchoir électrique, elle brosse ses fins cheveux châtains.

    Edith essaie de revivre l’année 1973, où elle découvrit Bogota pour la première fois en compagnie d’un jeune confrère, Daniel Samper, bras droit de Santos junior, directeur d”El Tiempo”, le grand journal colombien.

    Les blanches Alpes se font déjà minuscules. Bien calée dans son fauteuil de classe Affaires, Edith survole Genève en direction de Paris pour rattraper à 10H30, la correspondance de Bogota.

    Quelle folie, la voilà à nouveau repartie en cavale. Elle repense à Bogota, cette capitale colombienne haut perchée, à 2630 m d’altitude, où les rues ou “calles” sont découpées au couteau avec des angles on ne peut plus droit.

    Dans cette ville de 3,5 millions d’habitants, toutes les rues parallèles à la montagne (Est) sont appelées “Carreras”, et portent des numéros ascendants. Perpendiculairement à ces rues , viennent d’autres rues ou “calles” numérotées de la même façon.

    Ces rues portent comme à New York des numéros et non pas des noms et facilitent ainsi la reconnaissance des lieux.

    Le Museo del Oro et sa verte émeraude de 324 carats, le rouge Hilton de quarante étages et surtout l’immeuble de la compagnie aérienne nationale Avianca défilent clairement dans sa mémoire.

    Edith est encore sous le charme du Señor Barvo qui l’a reçue dans son cossu salon de l’immeuble “Seguras” où siège la compagnie Avianca. Accompagnée de Fernando Lopez, fils de l’ancien Président de Colombie, elle découvrit chez le patriarche d’Avianca, un battant sans pareil. Trois autres visites en Colombie firent d’Edith une spécialiste de ce pays en ébullition constante.

    A  TRAVERS BOGOTA

    La rouge Toyota file à toute allure vers le domicile du feu ministre de la justice Lara Bonilla, ami d’Edith et de son confrère Daniel Samper.

    A peine entrée chez ses anciens amis que la voilà écoutant attentivement et enregistrant l’incroyable histoire de l’Al Capone de Colombie, le patron du Cartel de Medellin, Pablo Escobar, alias Don Pablo. Avalant tinto (café noir) sur tinto, Edith enregistre cette histoire qui ne pouvait arriver qu’en Amérique Latine et plus précisément en Colombie.

    En 1984, quand le maître de cette maison fut assassiné, Edith était de passage à Bogota et avait affectueusement soutenu la famille puis avait déclenché une virulente campagne de presse à travers la France et la Suisse pour dévoiler la véritable identité du roi de la coke :

    Pablo Escobar. Par gratitude, la famille Bonilla invite aujourd’hui Edith à savourer ensemble une première revanche contre le commanditaire du meurtre. Son arrestation. Sous le choc de cette longue histoire d’arrestation, qui n’en est pas une, Edith décide de rencontrer l’octogénaire prêtre Rafael Garcia Herreros.

    L’homme qui a réussi la reddition de Pablo Escobar l’aidera peut-être à pénétrer l’insolite “prison-finca”, de ce dernier, à Envigado près de Medellin.

    Continuant sa course folle, Edith ne verra de la prison qu’une tour perchée illuminée “al giorno” sur un flanc de colline et gardée comme un véritable bunker.

    C’est ce vieux prêtre de 82 ans qui en veut aujourd’hui au gouvernement colombien de ne pas lui verser la rançon d’arrestation, prétextant que cette reddition équivaut à une arrestation.

    Les 50.000 $ pourtant promis auraient aidé le prêtre à secourir toute une cité de pauvres, de démunis et d’oubliés, sous son crescendo télévisé “la minute de Dieu”.

    Selon la revue américaine “Forbes”, Pablo Escobar pèse quatre milliards de dollars et fait partie des personnes les plus riches du monde.

    Ce célèbre narcotrafiquant psychopathe et sanguinaire de 42 ans revêt pour les Colombiens, le costume d’un Zorro ou d’un Robin des Bois secourant des milliers de chômeurs affamés.

     

    Edith finira-t-elle par retrouver raison et laisser tomber sa course folle?

    Edith va-t-elle continuer la recherche du sanguinaire Pablo Escobar?

    Et si elle tombait amoureuse de Pablo…?

    (A suivre)