Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

enfants

  • Les garçons en Alaska (3)

    Sur les routes du monde

    2bd0e3b0cfaa7788421252b4311f5f78.jpg

    (Suite 3: Instinct de père). Dans le monde du voyage c’est différent. Il existe comme un pacte non écrit entre les voyageurs ! Chacun essaye de faire plaisir à l`autre, lui faire partager ses passions et ses visions et profiter de l`instant d’aventure avec cette énorme joie de pouvoir découvrir ensemble : l`Autre, le monde, la vie et tout cela à un rythme souvent infernal et si délicieux.

    Le chef c’est toujours l’enfant que je présente aux autres comme «  He is my Boss ». Tout cela a toujours très bien marché à travers des dizaines et des dizaines de pays nouveaux, des dizaines de Stops, des centaines d’avions et de bus à travers la planète. Le menu quotidien est si riche et diversifié : Cueillir à la louche la Culture du monde et s`en abreuver. Sans modération. Avec à la clef mille et une aventures.

    Tout cela se passe sans accros. On trouve toujours un compromis à tout et l`amour mutuel nous sort de toutes les impasses. Depuis de très longues années j’essaye de voyager avec un seul garçon à la fois et quelques mois plus tard avec le second etc.

    Tout marche à merveille, si l’instinct protecteur du père (abreuvé par exemple à la Citadine de Marseille) ne s’en mêlait sans crier garde…

    Des fois, c’est vrai, d’une façon un peu trop brusque voire inattendue pour l’enfant !

     EN ALASKA

    On venait de rentrer d`un des plus incroyables et beaux coins du monde : une croisière en bateau polaire vers « les 24 glaciers », au nord de l’Alaska. Au bout du monde !

    Notre chambre d’hôtel est la bienvenue et un copieux dîner exotique accompagné d’un bon rouge nordique fera de ce moment un agréable instant de Voyageurs heureux !

    Il est nuit certes mais il ne fait pas nuit… Les rideaux bien que tirés à fond laissent passer une insipide raie de lumière. Le sommeil nous gagne et Morphée nous emporte dans ces bras généreux. La journée fut belle, longue, rude, dure et surtout si riche en découvertes nordiques dans nos glaciers polaires.

    Vers deux heures du matin un je ne sais quoi me réveille ! Mon fils est absent. Son lit est vide.

    Commence une interminable recherche dans la ville de Jumeau ! Niet ! Rien ! Nada ! Soudain au détour d’une rue je tombe sur l’artiste qui était sagement attablé dans un bar !

    Ma réaction fut démesurée et je le regrette aujourd’hui !

    Pourquoi ai-je donc eu si peur ? Je ne sais !

    Peut-être même que je souhaitais que mon Compagnon de voyage me tienne au courant de son inoffensive escapade ?

    Peut-être qu’en fin de périple (on rentrait de Hawaii la belle) mon compagnon sentant la fin de la cavalcade voulait se payer un simple petit saut d’aventures à deux heures du matin ?

    Peut-être, tout simplement, qu’il a eu une insomnie et qu’il en a profité pour aller déambuler en ville ?

    Ah ces pères-voyageurs si attachés à leurs compagnons de route !

    @suivre

    (4) Les garçons en Corée du Sud

     (5) Les garçons à l'île Rodrigues

    (6) Papa POURQUOI n'es-tu pas milliardaire ?

  • Les Garçons à Hammamet (2)

    Communication

    et protection ?

     Ces 20 dernières années ont apporté au monde plus de changements que les 200 dernières années ! Internet, le téléphone cellulaire et les différentes variantes chaînes de télévision du monde font de notre jeunesse une autre jeunesse !

    Aujourd’hui, la technologie change la vie d’année en année et il n’est point étonnant que nos enfants changent vite, plus vite que nous encore, même si nous manions personnellement, à foison, toutes ces technologies !

    a64073f8214419d858c316a3b657ae53.jpg

    La vraie révolution à mon avis est également dans un autre contexte. Le contexte de la meute ! Nos enfants vivent en communauté de camarades-amis, où tout événement de mode, et de mode de vie est royalement partagé. Sans exception !

    Je me souviens d’avoir un jour refusé à mon aîné de 7 ans d’acheter des chaussures Nike qui coûtaient aussi chères que le tiers d’un Smic tunisien. Face à sa détermination je suis allé rencontrer son instituteur de l’école primaire d’El Menzah VI. Quelle ne fut ma surprise d’apprendre que sur 28 élèves, 27 avaient déjà acheté le même Nike et que la moitié de cette classe était loin d’avoir des parents aisés !

    Exécution et Réalité Bonjour !

    ESCLANDRE A HAMMAMET

    Voici une première expérience vécue à Hammamet, en Tunisie, alors que mon aîné n`avait que 14 ans. De nature, je suis un lève-tôt et donc un couche-tôt.

    C`est le mois d’août et notre maison en bord de mer est animée par les innombrables amis de nos jeunes enfants… Il était 3 heures du matin. J`entends ma femme marcher à pas de loup à travers le jardin….C`est le drame, la chambre des enfants est vide. L`aîné qui n’a que 14 ans et 13 pour le cadet sont tous deux absents. Le 3e, âgé de six ans à peine, dort tranquillement.

    Après moult téléphones je me résigne à sillonner la ville et à arriver face à l`incontournable refuge estivalier, Le Calypso (peut-être), la boite aux 1000 jeunes clients assoiffés de musique. A l`entrée, je reconnais bientôt une tête puis une seconde…

    Rouge de colère je fonce vers les sbires de l`entrée demandant à parler immédiatement au patron de la boite. J`ai tellement crié que le patron escorté de deux messieurs au visage grave vint pour essayer de me foutre dehors.

    - « Monsieur je viens vous dire que je vais de ce pas au commissariat de police me plaindre du fait que vous autorisez des mineurs à entrer dans votre établissement et que je vais même demander la fermeture de votre Calypso. »

    -         Le second monsieur aux lunettes noires prit la parole pour se présenter comme: Un officier de police. S`ensuit un gros cafouillage, les enfants qui se ramènent en bande et que le commissaire escorte avec révérence car l`un d`eux (qui en plus habitait chez nous le week-end) était le fils du Conseiller du président. Une heure plus tard, ces cinq jeunes étaient à la maison et ma colère ne cessa point, car je n`acceptais pas cette boite recevant des enfants de 13 et 14 ans à l`aube naissante. J`en ai fait un peu trop c’est vrai.

    Aujourd’hui encore, on en rigole de la façon dont j’ai envoyé tout ce monde au diable…et le giron amical gardera un pseudo de cette soirée : « JeryMtaa… ».

    Protecteur démesuré peut-être le père ne saura freiner son instinct de protection… Ainsi va la vie.

    @suivre:

    (3) Les garçons en Corée du Sud

    (4) Les garçons en Alaska

    (5) Les garçons à l'île Rodrigues

    (6) L'école de la vie

  • Un zeste de patience, un brin de sagesse, un bouquet d’amour…

    Lettre au Père Noël

     

    "Histoire de civisme" suite et fin.

    Le civisme est sûrement une respectable valeur humaine que l’on apprend. Parents et éducateurs ont cette obligation d’inculquer cette valeur aux enfants. L’incivisme doit cependant être combattu tout comme l’obscurantisme, le vol ou le mensonge.

    Quant à l’Etat, il a ce devoir sacré d’appliquer la loi. Fermement. La lointaine et si proche Finlande pourrait servir d’exemple.

    Dans ce pays du nord, le contrevenant au code de la route ne sera pas privé de points sur son permis de conduire, n’achètera pas un calendrier de fin d’année au policier, ne lui glissera pas la pièce, n’usera pas du charme de sa micro jupe, mais saura qu’il doit respecter la loi et donc subir  les conséquences en cas d’infraction.

    En Finlande, pour freiner les chauffards éméchés la première amende n’est que de cent euros par exemple, la seconde sera le double et la troisième sera 50% de votre salaire mensuel. Plus d’un millionnaire veillera à sa fortune et plus d’un smicard préservera son pécule, par peur de fauter et donc de payer…

    Je voudrais évoquer un seul et unique problème de civisme : la conduite automobile !

    Le vrai problème, chez nous, n’est pas la vitesse (très contrôlée par radars et agents) mais le civisme du conducteur qui oublie, très souvent, d’utiliser son clignotant pour indiquer qu’il prend un tournant, d’allumer ses feux de position la nuit tombante, de ne pas jeter en pleine circulation sa canette de bière, son pot de yaourt et ses mouchoirs de papier et surtout et enfin d’avoir un peu de courtoisie vis-à-vis des autres conducteurs.

    Haro sur le baudet ! Stop aux insultes ! Stop aux dames traitées de P. respectueuses ! Stop aux clignotants oubliés ! Stop aux insultes de tous bords. Stop aux crises de nerf subites et incongrues qui poussent un sage conducteur à doubler en triplant et à sonner à en crever tympans. Stop à tout ce gâchis et à toute cette vulgarité.  

    La solution est simple

    Premièrement : introduire, pour l’obtention du permis de conduire, une troisième catégorie à part le Code et la Conduite soit des cours de civisme et de courtoisie avec examen à la clef.

    Deuxièmement : instauration d’une simple législation répressive et inaliénable envers au moins deux infractions : sanctionner de 500 dinars  celui qui grillera sciemment un feu rouge ou chevauchera une ligne continue. Payer l’amende sur place ou laisser sa voiture sur le bas côté en remettant les clefs au policier qui les remettra directement au poste de police.

    Ou avec la technologie moderne: l'infraction est flachée et l'amende de 500 DT suivra directemnt au domicile du fauteur! L'informatique n'a point d'humeurs...

    Payer deux fois le salaire d’un smicard pour avoir grillé un feu rouge donnera, peut- être, à réfléchir à plus d’un chauffard.

    Et si le Père Noël décidait d’offrir à chaque conducteur un zeste de patience, un brin de sagesse, un bouquet d’amour et une notion de responsabilité qui serait alors et enfin le début du civisme....

    El Greco