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révolution

  • Tunis - Le Caire? et après?

    Coup du peuple
    Et non Coup d'Etat

    L'armée n'a fait qu'encadrer 30 millions de manifestants (plus grande manif du monde) dans les rues et éviter tout incendie...en Egype !

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    L'Arabie Saoudite, les USA,la Syrie , la Ciné et la Russie furent les premiers à féliciter cette délivrance de l'Egypte !!

    Ceux qui disent et pensent à un coup d'Etat ont peut-être d'autres desseins en tête.
    Hollande en Tunisie doit jongler avec les mots, lui qui soutient les salofistes de Syrie, veut regagner la Tunisie et ne peut s'empêcher de critiquer le " coup du peuple" en Égypte ....

    La Tunisie a froid au dos... Peut être un froid salutaire qui pousserait les dirigeants à couper leur vin ?
    Le bonheur des uns ne fait pas toujours le bonheurs des autres :p

    EN TUNISIE

    Le problème est complexe et différent de l’Egypte avec toutefois

     Deux points communs 

    1/ Les frères musulmans au pouvoir

    2/ Un pays divisé en deux CIVILISATIONS ! Les islamistes certes minoritaires en Tunisie, forment déjà 20% du pays, mais ont peut-être une frange de 10% déguisée en radicaux passant de LPR, aux salofistes jihadistes ! Ces quelques milliers de gugus font hélas beaucoup de bruit. Et de nuisance !

    Deux différences majeures

    1/ Pas de forte armée en Tunisie et pas de tradition de Grande Muette sur la place publique

    2/ La dite opposition composée de démocrates, progressistes et modernistes est encore trop divisée pour représenter une force de frappe

    Reste la réalité

    Le Tunisien brimé pendant de décennies et privée de droits politiques, découvre la chose sur le tard et se veut champion toute catégorie !

    Tout cela mène à vrai cafouillage… en attendant UNE SACRO SAINTE UNION pour sortir le pays d’un douloureux kidnapping

    Tahhia Tounes !

    Selon ELWATAN.COM : « Sur un premier plan, la troïka gouvernante en Tunisie et, particulièrement, les islamistes d’Ennahdha, cumulent les erreurs de gouvernance et attisent l’insatisfaction populaire, aboutissant à une situation telle que les espoirs, nés de la révolution du 14 janvier, sont en train de fondre. D’où la désillusion qui commence à s’installer parmi ceux qui ont détrôné Ben Ali et prétendu à la liberté et la dignité.

    Sur un autre plan, les islamistes d’Ennahdha continuent à manipuler la scène politique, bénéficiant de leur majorité relative à l’Assemblée nationale constituante.

    Ils peuvent manœuvrer dans la mesure où l’opposition est faible et divisée, alors que la rue s’est essoufflée. C’est toute la question qui se pose aujourd’hui en Tunisie : la rue tunisienne pourrait-elle être suffisamment gonflée à bloc pour demander le départ des islamistes d’Ennahdha ? » 

  • Je reviens de l’Avenue Bourguiba !

     Bourguiba est omniprésent

    20 Mars 1956: Bourguiba, Fier drapeau rouge. Une Tunisie libérée
    20 mars 2012: Bourguiba dans nos cœurs ! Notre drapeau, notre Fierté et notre jeunesse mère de la Révolte, et qui cette fois, ne se laissera pas berner par le roulis et le tangage d'une 6e Flotte médiévale ! No pasaran !

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     Un choc ! Une surprise ! Une joie ! Oui, entre 25 000 et 40 000 personnes sont venues, en ce jour du 20 mars 2012, exprimer leur non allégeance à l’extrémisme et à la religiosité !

    La société civile, sans guide ni leader crie son amour à sa Tunisie.

    Sans leader de partis politiques, ni guides religieux !

    Au départ, c’est par un  long sanglot étouffé que je suis pris … 14 mois après, nous sommes toujours là, sur cette même avenue, face à ce même Ministère de l’Intérieur à crier les mêmes slogans de liberté. De liberté. Fatigués…Essoufflés…. Mais !

     Mais, cette fois nous sommes une large frange du pays. Les modernistes, les patriotes et les non vendus aux promesses terrestres et divines. Près de 60% de la foule est composée de jeunes et battantes dames qui crient à tue tête leur « Vouloir d’une société civile », leur refus d’intégrisme, leur espoir de remettre le pays au travail et leur non hégémonie aux deux pays wahabistes et à leur tuteur Oncle Sam !

           Elles ont toutes entre 15 et 75 ans. Elles ont toutes un beau drapeau ROUGE tunisien. Elles répètent avec foi et détermination moult slogans pour marquer leurs refis et leurs espoirs

            Mais quid en fin de matinée de ces hirsutes personnages carburants à coup de billets de 50 dinars venus prêcher la charia et tout ce qu’elle implique ou dénigrer Bourguiba et l’indépendance ? Une trentaine de Gugus formant une trentaine de petits cercles entre La Cathédrale de Tunis  et la Nouvelle Place du 14 janvier, sur l’Avenue Bourguiba. Les dames les apostrophent et les mettent en bouteille. Les yeux dans les yeux ! Vite fait. Bien fait.

            Mais quid de ces flics qui décrochent les drapeaux à la porte même de leur Ministère de l’Intérieur pour les offrir au peuple derrière les fils barbelés… ?

    Est-ce un bonbon pour calmer les 30 à 40 000 manifestants ou une façon de dire que la police est avec le peuple, pour le drapeau de Bourguiba et non pour le drapeau noir des Sal Afistes ?

    Je ne sais….         

              Mais quid de ces familles venues de toutes les banlieues de Tunis, qui chantent à tue tête notre hymne national qu’un certain barbu demande à modifier ? Le bonheur et la foi sont dans la prunelle de cette famille ?

    C’est notre Tunisie !

               Quid de cette librairie largement ouverte ou des dizaines de Tunisiens sortent avec de gros livres littéraires et culturels ?

    C’est notre Tunisie !

               Quid de cette jeune dame qui a laissé sa voiture au parking du palais du congrès pleine à craquer de carrelage à déposer à son petit chantier de Hammamet et qui a pris le temps de venir vivre cet instant de NON CAPITULATION face à un parti élu avec réellement 18,5% des voix ?

    C’est notre Tunisie : le courage et la détermination de cette noble dame !

               Quid de ces deux jeunes couples, Bac +5 au chômage, qui crient et répètent :  « Oui, à une Tunisie qui travaille ! Non à une Tunisie cachée sous les voiles et burkettes ! ».

    C’est aussi notre Tunisie !

               Ces sombres  et belliqueux  Sal-Afistes même soutenus et téléguidés ne peuvent défigurer la Tunisie !  Nous sommes 80% de la société civile à être à des années lumières de ces Gugus en Noir, en robe noire, au cœur noir et EN DRAPEAU NOIR !

    Chers amis, la Tunisie "sortira de ce rapt" et retrouvera avec fierté, sa grandeur, son ouverture et sa Paix intérieure !

         Nous voulons une Tunisie travailleuse et sincère! Nous voulons une Tunisie musulmane-laïque ! Nous voulons une Tunisie indépendante de toute idéologie! Nous voulons une Tunisie ouverte, moderne et UNIE !

          Nous rêvons de la fin de leurs attitudes revanchardes et de leur soif médiévale! Nous souhaitons l'intégration de onze millions de Tunisiens sous un seul drapeau rouge et armés uniquement de RAGE DE VAINCRE : vaincre le chômage et la misère !!

        Echaab Yourid , la fin d'une mascarade médiévale et l'ouverture à nouveau au modernisme, à l'Occident et à l'Orient, au Nord et au Sud, pour exporter notre génie tunisien et pour recevoir nos hôtes en touristes et en investisseurs sécurisés!

     Faute de tout cela il ne restera QUE LE SYNDROME DE LAMPEDUSA et nos amis de l’hôpital Razi auront des heures sup à gogo ! Hélas ! Le choix est "ENCORE  ENTRE NOS MAINS ».

     Demain il sera déjà trop tard....

    VIVE LA TUNISIE 

     Rached Trimèche

  • De Lampedusa à la Tasmanie ?

    De Kasserine à l’Australie !

    A deux jours du premier anniversaire de notre révolution tunisienne, je ne finis pas de passer  de surprise en découverte.  Le Tunisien est si riche en facettes humaines …

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    "Le diable de Tasmanie cherchant l'errant de Tunisie "

     

    Jeune quinquagénaire aux cheveux poivre et sel, aux jeans râpés, mal rasé et mal luné, il contemple une Girafe, attablé au salon d’un bel hôtel de Tunis. Sa girafe est bien sûr enveloppée et noyée dans près de quatre litres de bière locale. Excusez du peu, notre nouvel ami intrépide, inconscient ou téméraire, s’attaque en Suisse à ses quatre litres de bière !  Non, un jeune de 22 ans, tout aussi paumé, et tout aussi fatigué vient à son secours. Leur histoire est une véritable saga.

     

    -« Vous voyez, ce fils que j’ai, il veut s’installer en Tasmanie, au sud de l’Australie. »

     

    -« Racontez-moi tout, Monsieur.  Votre fils va donc quitter définitivement la Tunisie pour s’exiler à l’autre bout de la planète ? Et en plus en terre de Tasmanie ? »

     

    Son regard est terne et inquiet. Le regard du fils, lui,  est pétillant, mais terrifié. Tous deux viennent  de Kasserine et fuient depuis deux ans déjà la misère de la ville des « cactus et du papier » comme ils disent. A Tunis, ils vivotent grâce à de petits boulots, en apprenti plombier  et en dépanneur électricien en tous genres.

     

    Brahim, le fils est branché sur le net.  Depuis deux ans, il tient compagnie à Mark Zuckerberg cinq à six heures par jour. Facebook du Sieur Zuckerberg n’aura pas seulement aidé à amorcer et à canaliser la révolte tunisienne, mais aura peut-être définitivement  changé la vie de Brahim.

     

    En effet, un soir, à deux heures du matin, il tombe, dans un groupe Facebook, sur une discussion entre jeunes dames cherchant maris. Avec ses bribes d’anglais,  il est à la veille de recevoir, trois mois après, ce weekend, celui qui fêtera le 14 janvier, sa dulcinée de Tasmanie. Le père est aux anges.  Il aura un fils qui remplacera l’île de Lampedusa par l’île de Tasmanie ; qu’importe la distance, 110 kilomètres pour la première, et près de 18 000 pour la seconde.

     

    Am Ali, le père, a cependant deux problèmes à résoudre de suite et demande conseil.

     

    -« Elisabeth sera là après demain et logera dans la villa de mon ami Hassan à Ezzahra. Hassan nous a prêté sa maison de quatre pièces et jardin pour huit jours. Ainsi, mon fils Brahim ne perdra pas la face, il sera le « propriétaire d’une belle villa à Ezzahra ». Elisabeth le prend bien sûr pour un grand ingénieur nanti, et elle-même, sur Facebook, exhibe fièrement sa grande et belle maison australienne. Si elle voyait notre mansarde à la cité Ettadhamen, elle serait déçue et n’épouserait pas mon fils. Mais il faudra faire vite car elle ne reste qu’une semaine en Tunisie, et j’ai déjà pris tous les rendez-vous avec un imam pour qu’elle épouse notre belle religion. Saura-t-elle apprendre certains versets du Coran pour répondre à temps au questionnaire du Cheikh ? Sinon, tout serait  fichu et mon fils resterait en Tunisie…

     

    -« Mon deuxième problème est plus grand, car même s’ils se marient, mon fils ne pourra pas aller en Tasmanie. La loi australienne exige, parait-il, un an de formalités… Mais, c’est grave, si elle changeait d’avis entre temps, on aurait tout perdu ! »

     

    Pauvre pays, pauvre Tunisie, pauvre précarité et pauvre peuple déboussolé et hélas abandonné de tous. Un million de chômeurs errent encore dans les rues du pays, et nous en sommes toujours, au bout d’une année de révolte, à assister à des crêpages de chignons, à des valses de portefeuilles ministériels et à des promesses de père Noël ou de sixième flotte divine…

     

    La larme à l'oeil, Brahim, amer et effondré  laisse echapper:

    " Que reste-t-il de nos rêves du 14 JANIVIER ? Et à ce jour aucune chose n'a été faite pour le peuple ! ils veulent nous avaler au nom du divin! Honte à eux et à leurs alliés! "

     

    Pour qu’un pauvre diable quitte son triste Kasserine, se réfugie à « Hay Ettadhamen » et vienne ce soir se payer le luxe d’une girafe dans un cinq étoiles de Tunis, c’est que sa tête explose de rêves, de douleur et peut-être d’un infime espoir : celui de quitter ce pays où personne ne semble vouloir s’occuper du peuple, mais où une nouvelle élite politique ne pense qu’à  ses fauteuils et à son implantation dans le pays.

     

    Brahim pourra-t-il un jour aller en Australie et éviter de croiser « le diable de Tasmanie » fouineur de cadavres et de paumés en quête d’El Dorado…. ?

  • La garde du siècle :-)

     Les chevaliers du 15 janvier

     14 janvier 2011. Le monde bascule ! Ben Ali est parti. Un vide abyssal avale une foule de 10 millions de Tunisiens ébahis. En fête et encore abasourdis !

    Samedi 15 janvier 2011. La nuit noire fut blanche. Facebook eu tous ses adeptes online et en même temps et le couvre feu impose déjà les premiers barrages de quartiers. Naissance d’une Nation ! pharmacie,garde,15 janvier,tunisie,révolution,peur,inquiétude,espoirs

    Il est déjà 9h00 et j’ai honte d’être encore à la maison en sachant que des milliers de personnes sont en quête d’aspirine, d’insuline ou de simple lait pédiatrique ! Toutes les pharmacies sont fermées depuis plus de 24 heures !

    9h25. je soulève le rideau métallique de mon officine, allume notre caducée et me crois soudain comme devant l’Ambassade de France…. A 7h du matin…envahie par une foule hirsute qui cherche un autre Lampedusa, par la quête d’un visa.

    9h26. La salle est pleine à craquer. Ils sont dix, vingt et déjà trente. Tout mon personnel est absent certes et je dois faire face à cette foule aux yeux rouges et au verbe haut. Je mets ma blouse blanche endosse mon sourire de voyageur et arrête les ventes au 3e patient. Une vitrine est déjà cassée et dix couches viennent d’être volées…et plus de 30 personnes crient dehors pour rentrer !

    Que faire ?

    Je suis choisi les 3 types les plus balafrés, voyous et costauds pour en faire des alliés et les nommer Chevaliers du 15 janvier, tout en mettant la radio RTCI en marche et nos ordinateurs en fonction. La foule se fige.

    9h30. Plus de 150 à 200 personnes devant notre officine de Ben Arous. Ni police, ni armée mais une foule excitée qui a des besoins urgents en médicaments.

    Le 1er Chevallier sera chef de salle, le Second chef de l’Aile droite extérieure et le 3e chef de l’aile gauche extérieure. En 30 secondes ces braves gaillards prennent les choses en main ! « echaab Yourid ennidham » (le peuple veut l’ordre) et tout change. Le 1er Chevallier déplace au milieu de la salle une grande banquette beige à trois places pour créer un sens giratoire des patients. On rentre à droite et on fait le tour. Du coup la salle est plus vaste.

    Dehors les deux autres chevaliers imposent une file de chaque coté de la porte d’entrée et ne font entrer un client que quand un autre sort !

    Commence un immense bonheur, une si belle communion…. J’ai décidé d’en rire et de faire rire. Plus aucune tension nerveuse et mes petits conseils soulageaient plus d’un. Rien ne presse, je donne le temps au temps pour écouter Mémé, Pépé et la gamine en robe blanche et aux cheveux ébouriffés, pour expliquer telle posologie et pour refuser net ces « maudits cocktails » ou encore ces affreux anxiolytiques sans ordonnance. La foule coopère, la foule est aux anges et tout le monde rit et a envie d’aider ce pauvre apothicaire qui ne sait ou donner de la tête car seul il ne peut remplacer tout son personnel, si nombreux…

    Un vase se casse avec ma plante bambou chérie. Ah ! La plante est intacte et l’enfant auteur du casse n’est pas blessé : Kein probleme !

    Vers 13h plus une insuline, plus une boite de lait et plus un Efferalgan ou Doliprane. Je ne peux plus honorer aucune ordonnance et m’évertue pendant 10 longues minutes à expliquer à cette dame que dans cette foule il était impossible de traiter son dossier Cnam (el Hém) ou assurance maladie !

    A 13h15 les 3 chevaliers se donnent le mot d’ordre pour partir en même temps et je reste seul face à certains « petits voyous » qui voulaient profiter d’une officine ouverte pour…passer à la caisse…mais de l’autre côté.

    13h30. L’heure fatale. Je baisse les rideaux, remercie nos derniers patients et passe me rincer le visage à l’eau claire et froide…. Pour réaliser la chose.

    J’apprendrai plus tard que dans toute la Tunisie seuls 3 officines ont travaillé ce samedi matin et que bien sûr les pharmacies de nuit sont fermées sous couvre feu. La majorité avait certes peur de se faire voler, harceler ou tabasser… Mais avoir l’honneur d’être au service de la santé, juste avec son sourire et quatre petites bricoles seront ma grande satisfaction de l’année.

    Durant des mois et des mois j’ai eu la gratitude de mes clients qui narraient sans cesse « cette bonne ambiance » dans un pays en feu !

    Aujourd’hui, à deux  semaines de nos premières élections démocratiques et libres je pleure d’une autre émotion ! Où est passée cette foule glorieuse et fière du 14 janvier, de Kasbah 1 et de Kasbah 2 et des bénévoles de Ras Jdir, que j’ai eu l’honneur de côtoyer sur le pavé et dans le désert en partageant un crouton de pain ?

    A quand la fin de la gabegie, du bordel ambiant et de l’indiscipline actuelle pour revenir à cette belle Tunisie de nos vieux aïeux de quelques millénaires et de notre profonde civilisation ?

    Haro sur les imberbes aux longues barbes et  aux affairistes de la dernières heure, la Tunisie a besoin d’une rapide union entre modernistes, libéraux et démocrates pour se mettre enfin au travail et montrer au monde que la Noble Révolution tunisienne est belle et bien la mère du Printemps arabe !

    Nous n’avons aucun choix que d’avancer. Vers le Travail, l’ordre, la discipline et la quiétude et dire à l’instar d’un grand voyageur du temps passé Tarek Ibnou Ziéd, aux portes de l’Espagne, face au Rocher qui portera son nom (Gibraltar) : « la mer est derrière nous et l’ennemi devant nous » !

     Allons, gagnons, avançons avec éthique et ardeur  et montrons au monde et à nos enfants que la petite Tunisie vaut bien une messe et qu’elle sera bientôt un petit Eldorado de la Méditerranée.