Ahhh Didi !
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Elle se fait ronde ! Elle se fait gracieuse !
Elle se fait encore plus belle !
Elle brille de tous ses feux, de toutes ses lointaines lumières !
Elle nous nargue, nous toise, nous invite et nous évite !
Elle est …on ne peut plus présente et caressante…
La lune !
Ce soir, au Resort insulaire, Labriz-Slihouette , tous les hôtes de l’hôtel se donnent rendez-vous à la sortie de l’établissement ! De belles petites voitures électriques aussi silencieuses que leurs « drivers » ou chauffeurs indiens, viennent nous chercher par groupes de deux.
Soudain, jaillit de nulle part une mélodieuse et entraînante musique créole ! Le décor est bien spécial ! Imaginez un véritable ranch enfoui dans une forêt de cocotiers et palmiers géants bousculés par des manguiers et des banyans aux racines aériennes quasi centenaires !
De petites lampes jaunes et rouges sont si bien lovées dans le feuillage qu’elles semblent être le fruit de ces arbres. Par centaines.
Le décor frise le fougueux Mexique en passant par les douces Antilles. Une trentaine de tables rondes, de quatre places, sont parsemées dans un beau jardin tropical face à une terrasse qui compte elle trois autres tables rondes !
Au fond du jardin, un orchestre de trois Seychellois égrène une douce musique vivante, belle, mais pas endiablée. Juste ce qu’il faut pour servir de fond sonore tropical et loin de certaines musiques méditerranéennes assourdissantes qui gâchent toute une soirée qui se veut souvent intime et romantique ! Un peu plus loin, une interminable table présente des dizaines de mets tous aussi fins, savoureux et tentants l’un que l’autre !
La cerise sur le gâteau, sera l’excellent choix de très bonnes bouteilles de vin blanc sud-africain.L'odeur de ce nouveau nectar amplifie le parfum du jardin! Aux Seychelles, tout est sens, essences, nectar et beauté! L'odeur des plantes, des feuilles, des fruits et des fleurs vous caresse, vous pénètre, vous habite et devient une seconde peau! Une peau de plaisir...et de sensations!
Viva la vida
Il n’est que minuit ! Sept personnes remplissent le bar, face à quatre artistes sur scène !
La belle musicienne de 19 ans qui arriva en hélicoptère privé en début de soirée est certes l’enfant prodigue des Seychelles ! Elle fut déjà célèbre à 7 ans, avec une voix à la Dion ! Les trois guitaristes sont pros, certes, et boute en train de surcroît.
La véritable scène est autre ! Elle est ailleurs…
Le premier couple vient de Cayenne, en Guyane française ! Il est architecte de métier certes mais surtout un rameur invétéré qui relia à la force du bras Dakar à Cayenne ! Le second couple est tout aussi convivial et amoureux ! Il est le fils du Premier Président des Seychelles, notre ami Cigéviste France Albert René et néanmoins président da la compagnie Air Seychelles.
Alex et moi-même étions subjugués par un autre personnage ! L’homme qui marquera pour nous, peut-être, toute l’année en cours!
Il est trapu. Jovial. De teint très foncé avec des yeux plus forts qu’une torche électrique de 500 watts ! Didi, le Maldivien s’amuse !
Il offre à boire et à re-boire à toute l’assemblée ! Il danse avec toutes les dames ! Il parle à tous les serveurs et s’empare souvent du micro pour mimer « My way » de Frank Sinatra ou le dernier tube de James Brown ! Il fume, il boit, il chante, il parle, il danse, il jubile, il vole, il plane et surtout, surtout…il rit ! D’un beau rire d’enfant, généreux et convivial ! Un rire communicatif ! Toute l’assemblée tourne autour de lui et les délicats cocktails se suivent sans se ressembler…
Arrivent deux jeunes Américains de 27 ou 28 ans un peu trop imbibés de champagne qui ne parlent que de leur dernière transaction boursière qu’ils ont réussie ce matin au téléphone ! Les golden boys n’ont pas assez de force pour jouir du spectacle et de la soirée… Ils rentrent vers leurs jeunes épouses, enfouies dans de belles suites royales au bord de l’Océan indien…
Il est déjà deux heures du matin et notre hôte lâche la piste et nous rejoint enfin au bar !
Didi, le Seigneur de la soirée est l’heureux propriétaire de notre établissement Labriz Silhouette ! Il nous confie : « Oui, j’ai douze autres hôtels de ce genre aux Maldives et quelques uns au Sri lanka ! Aux Seychelles, c’est mon premier pas ! A Dubaï j’ai crée, non pas un hôtel, mais une…petite banque pour gérer mes affaires ! »
Chemise noire, pantalon noir et presque Noir, Didi brille de mille feux !
D’une générosité extrême et d’une bonne humeur constante il ne cache pas moins un redoutable homme d’affaires, un gentil requin qui a réussit ! Rien n’est évident ! Surtout pas la réussite !
Bravo ami et merci pour cet incroyable dernier soir dans ton inoubliable hôtel !
A suivre et dernier article : « la clef du tourisme seychellois ».
Lové dans cette forêt équatoriale gigantesque, un inattendu jacuzzi s’étale à nos yeux! Le bleu marin de la céramique, des parois, donne au bain une autre
Groggy pas notre jacuzzi nous n’avons plus la force, ni l’envie de penser ! On se laisse…aller ! Et, c’est si beau !
Là où s’arrête l’effet du verbe commence le Voyage !
Nous sommes bien sur l’île Silhouette qui appartient totalement au Resort « Labriz Silhouette » et une partie de l’île est offerte aux 400 habitants qui forment l’ensemble du personnel de l’hôtel. Didi le généreux et intrépide propriétaire Maldivien (que l’on retrouvera pour une soirée privée le dernier jour) a tout prévu pour ses employés ! Même une petite école et un petit hôpital ou dispensaire!
Tout est si riche, si imprévu et si beau que le temps se transforme en siècles infinis… Après la gigantesque piscine centrale lovée dans une végétation équatoriale on aperçoit les premiers bungalows (dit simples), puis les plus beaux encore et enfin en bout de parcours….le chemin se pare de fin sable blanc et notre chauffeur déclare avec maintes courbettes : « Vous voici face à votre