Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

EN GARDE A VUE CHEZ BUSH ?

ARRIVĒE AMĒRICAINE


(Suite du voyage. Escale N°2) Notre avion a près d’une heure de retard et l’hôtesse "d’Air Désolé" (ce qu'elle n'est même pas!) qui accueille, à Miami, ses passagers à la sortie de l’avion n’est pas au courant de notre situation. Au box même de la célèbre compagnie nationale française, personne n’est au courant de notre correspondance et ne peut nous éviter de la rater.

Finalement, une jeune responsable polyglotte daigne commencer les formalités de passage. Il nous faut alors passer l’immigration et nous présenter à l’embarquement de la TACA. J ’interpelle un policier pour nous aider mais il me répond simplement :

« c’est à votre compagnie de préparer sur une fiche verte tout un dossier d’immigration en transit et d’appeler deux personnes de la sécurité pour prendre vos passeports et vous escorter ».

La dame d’Air Désolé acquiesce et se met enfin à remplir deux dossiers complets. Arrivent, soudain, deux policiers d’origine cubaine, en chemise blanche et pantalon bleu, bardés d’une dizaine de badges. Notre destin change de mains. Ils nous font passer l’immigration par une file spéciale et gardent jalousement nos papiers. N’ayant que des bagages à main, nous demandons à aller directement à la salle d’embarquement ou de transit pour attraper notre vol TACA. Mais c’est déjà l’heure, les guichets de la compagnie salvadorienne sont déjà fermés !

Soudain, c’est l’enfer, la déception et la rage.

Deux autres policiers prennent la relève, nous encadrent et nous demandent gentiment de les suivre vers le lieu de notre nouvelle résidence. 24 heures de garde à vue (ou prison ?) chez W. Bush en attendant le prochain vol (à la même heure) pour Managua avec la consigne suivante : ne pas s’éloigner de plus d’un seul mètre, ne pas boire une goutte d’alcool et obéir aux ordres !

Crier, prier ou dialoguer ne sert absolument à rien. Air Désolé n’ayant pas prévenu l’aéroport de Miami, nous sommes jetés aux orties et aux requins.

Comment sortir de cet enfer bushé ?

Comment abandonner notre périple en Amérique centrale ?

Comment accepter la prison ?

           (@suivre: Le secours de Bill Gates ?)

 

Commentaires

  • Alors?
    C'était confortable ou pas?

    Ca me rappelle le film "The Terminal" avec Tom Hanks.

  • j'espere que vous n'etes pas restés autrant que lui a l'aeroport quand meme :)
    j'attend la suite avec impatiente

  • Bonjour El Gréco et vous tous,

    Et bien quelle affaire ! Il s'en passe des évènements dans un aéroport. Une vrai galère. Bon en fait comme tu le dis il faut dans ce cas garder son calme car rien ne peut faire avancer la machine plus vite. Ouf mais tu es là alors c'est un soulagement.

    Imagine je n'aurais pas pu t'envoyer un gros bisou comme maintenant.

    Alors je t'en fais mille on ne sait jamais, prend de l'avance (sourire).

    Bonne soirée à tous

    Marie Christine

  • je ne connais personne qui soit revenu de l'enfer...

  • Cette histoire est digne d'une nouvelle saison de "Preason Break" :)

  • Déjà le nom de la compagnie "Air Désolé" explique tout. Et ne dites pas que vous n'étiez pas prévenus.
    Amitiés
    RAFRAFI

  • Tit coucou... je passais prendre des nouvelles...

    Quelle affaire !!!

    Gros bisous

  • Bonjour,
    Je vous remercie de l'intérêt que vous portez à mon blog "Ce qui fait débat". J'ai été visiter votre blog, avec plaisir.
    Cordialement
    F.S.
    Newsmagazine en ligne

  • merci pour votre message sur mon blog.
    je suis entrain de visiter votre blog, tres interessant...
    bonne continuite.

Les commentaires sont fermés.