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My Point of View - Page 15

  • Un Ordinateur dans un taxi ?

    Des préparatrices endormies

    Radio Mosaïque lance un appel demandant aux chauffeurs de taxi de vérifier leur coffre de voiture et si possible ramener le PC (unité centrale) à sa pharmacie...de Ben Arous.PC "oublié" par deux préparatrices dans un taxi parti en flèche face à 3S, à Mont Plaisir!


    Un drame kafkaïen ! La société 3 S qui gère les logiciels de notre pharmacie nous demande de lui envoyer l'unité centrale de nos ordinateurs pour vérifier et corriger "un truc important" et que cela ne demanderait qu'une heure de temps!

    Deux préparatrices en blouse blanche, prennent cette unité et partent, en taxi jaune, à Montplaisir, pour la livrer aux techniciens!

    A l'arrivée l'une s'apprête à payer le chauffeur et l'autre se dirige vers le coffre du taxi pour en retirer le PC!
    En quelques secondes le chauffeur de taxi disparaît (avec le PC) laissant les dames « endormies » sur la chaussée!

    La Radio nationale, Mosaïque FM et ALLO Taxi lancent des appels à tour de bras pour rechercher ce taxi driver! De 11h à 18h.


    La police des 42 500 taxis du Grand Tunis (à la Rue des Juges Menzah VI) est avisée tout comme le syndicat des taxis à Moncef Bey! Aucun résultat !
    Nous sommes dans l'impasse, car nous n'avons hélas aucune sauvegarde hors de ce PC!
    Et nos données sont colossales...

    Voilà qu’un ange descend du ciel. Le président de Radio Mosaïque charge sa charmante speakerine Linde de nous appeler.

    Sa voix est non seulement douce mais pleine d’émotion face à ce malheur de 10 000 données médicales précieuses envolées dans la nature face à deux jeunes Rêveuses-étourdies !

    Une heure plus tard, avec un léger sanglot elle supplie sur les ondes le chauffeur de taxi en lui expliquant que cette unité centrale ne lui servira à rien mais qu’elle sauvera la vie de milliers de patients.

    Il est 18h30 déjà !

    Le téléphone sonne sans arrêt avec des amis inquiets, des curieux véreux et des proches catastrophés. Une heure s’écoule en un siècle. Et le siècle prend le chemin abyssal d’un labyrinthe crétois !

    La police, la Radio nationale, Allo Taxi et le syndicat des taxistes n’aboutissent à aucun résultat ;

    Comment est-ce que notre dynamique police pourrait retrouver un taxi sans numéro ?

    les deux rêveuses du lundi n’ont même pensé à relevé le numéro ou même un seul chiffre de ce numéro du taxi, pour permettre d’entamer une quelconque recherche informatique.

    Il est 19h.

    Le téléphone sonne et une voix me dit :

    -«  La Police vous cherche ! »

    - « Ah ! bon , j’ai ici, à mes côtés un Lieutenant de police. Que me veut la police et êtes vous la police ? »

    - Non, nous ne sommes pas la police, mais Radio Mosaïque qui vous demande d’aller de suite au poste de police de Ben Arous, pour prendre votre « unité centrale retrouvée » que le chauffeur de taxi du matin vient de remettre au poste de police !

    Merci Radio Mosaïque. Merci !

    Il faudra une bonne dose de patience pour digérer la suite de deux erreurs capitales :

    -La simple sauvegarde actualisée par clef USB. A ne plus jamais négliger !

    -Vivre avec des Collaboratrices qui n’on montré aucun signe de tristesse, de compassion ni de honte…. Ni d’amour vis-à-vis de leur gagne pain, de leur officine !

    L'école de la vie!

  • PIERRE FATALE (suite et fin)

    CHOKRY VERY FAST

    Je rebrousse chemin …j’allais dire « la queue entre les jambes et la tête basse » et quitte ce malheureux réparateur-du-dimanche à El Mourouj .


    Le lendemain matin, je m’aventure vers la Cité Ezzouhour face à l’office de l’huile.

    Oh ! Miraculu ! Miraculus !

    Me voici trimballé entre New York et Sydney chez « Chokry Very-Fast ». La réparation ne durera que 30 minutes mais l’entretien sera des plus savoureux. Un voyage dans l’espace et dans le temps ! Je vous y invite.

    Chokry avait 18 ans. Soudeur, il travaillait un jour sur deux et vivotait ainsi tout en rêvant de son origine turque et de sa lointaine ville de Nabeul qu’il avait quittée pour chercher du travail à Tunis.

    Le destin façonne souvent nos vies et Bouddha y veille jalousement !

    Un soir, invité chez sa jeune tante, fausse blonde, il fait la connaissance d’un autre invité, un monsieur filiforme de 35 ans, vivant en Australie. Le monde bascule, l’espoir émerge et le rêve flotte dans cette courette modeste et conviviale de la jeune tante surnommée déjà

    « Sésame ouvre- toi ».

    La nuit de Chokry fut torride à double titre. Non, ce n’était pas d’Adriana Karambeu dont il rêva sensuellement. Mais, le « torride » fut pour lui une canicule de 40°C dans une pièce mal aérée et la « folle envie » d’aller lui aussi en Australie. La Torride envie de l’escapade !

    Mais que peut faire un jeune ouvrier au chômage un jour sur deux, désargenté et vivant de surcroît dans un modeste univers de 6m2 à peine ?

    Un an passa. Un an de torture. Une année d’espoir. Un an de préparatifs tout azimut pour quitter ses 6m2, son bled, sa famille et sa Tunisie.

    Il réussit enfin à acheter un billet d’avion Tunis/ New York et à se procurer facilement un visa pour l’Oncle Sam !

    Cette première escale vers l’aventure, vers l’Australie rêvée dura 8 ans.

    La destinée en a voulut ainsi. Il trouva à New York, un job chez un carrossier, puis dans un grand garage de voitures de location et devint  « Mister Chokri », l’homme qui trouve la voiture adéquate au bon client. Il était si rapide qu’il acquit facilement le surnom de Speedy-Chokri ou Chokry-very-fast.

    Un jour, à la fin d’une soirée royalement arrosée, il décida de tout balancer et d’aller acheter illico presto un billet d’avion pour Sydney, en Australie.

    Son permis de résidence américain lui octroya facilement un visa pour l’Eldorado du Pacifique Sud, son île souhaitée et convoitée depuis plus de 10 ans.

    Il est midi. Les yeux écarquillés, le nez au vent et l’oreille aux aguets, il scrute cette foule bigarrée qu’il découvre à l’aéroport de Sydney. Le Speedy Chokry trouvera en quelques heures, en plein centre ville, un petit hôtel à 20 dollars la nuit.

    Il se pince une fois. Deux fois. Trois fois. Il expire et il respire. Il ne fera pas le signe de la croix et il n’appellera ni Moïse ni Mahomet pour l’aider. Il croit en sa bonne étoile. Il respire profondément, lentement, entre en apnée et ouvre langoureusement son vieux portefeuille de cuir noir. Une feuille jaunie, un talisman d’un autre siècle, fait son apparition comme surgit de la lampe d’Aladin. : Un nom et un téléphone. Son contact, l’ami de sa tante. Il saute sur un téléphone, le cœur battant la chamade et le visage blafard. Le téléphone, hélas sonnera trois fois et fera comme le facteur ne repassera pas.

    Têtu, obstiné et courageux, il recompose le numéro de téléphone.

    Une heure plus tard, des embrassades et de bonnes bières australiennes qui s’entrechoquent à la santé des retrouvés. L’hôte était si bouleversé par son invité-surprise qu’il le prit en charge et lui trouva un boulot le lendemain même dans le garage du coin.


    Une année d’errance et d’aventure entre Melbourne, Perth et Sydney. Une année d’une richesse sans pareille, une année de voyage et de Vavangue.

    Une nuit, un rêve basculera sa vie. Sa maman serait très fatiguée et souhaiterait revoir, encore une fois, le fils prodigue, exilé au Pacifique Sud.

    Un mois plus tard, le voilà déjà nouveau marié et installé dans un petit garage de 30 m2 à la Cité Ez-Zouhour de Tunis, qui portera le nom de « Chokry-very-fast ». Un label de qualité ! Un « made in Germany » local !

    Son idée de génie est de réparer les pare-brises des voitures accidentées, avec une méthode américaine simple et rigoureuse. Le tout est de venir chez Chokry le lendemain d’un accident avant que les fissures n’envahissent tout l’espace visuel du conducteur.

    Après une heure passée chez Chokry Very-fast, je rentre avec un pare-brise neuf et surtout riche d’un nouveau voyage parsemé non pas de pierres assassines, sur autoroute, mais d’histoires et d’aventures au bout du monde.

    Voilà qu’une simple pierre dévastatrice me fait découvrir avec joie et plaisir un insolite sentier parsemé de doux cailloux bleus du Petit Poucet!

    Bravo Chokry et Keep going!

    http://rachedelgreco.blogspirit.com/

  • PIERRE FATALE (3)

    Course au Pare-brise

    (Suite 3). Après ces longues formalités policières et administratives, il est temps d’attaquer la phase technique et de trouver l’homme qui parle à l’oreille des chevaux, l’homme qui répare un pare-brise et vous évite d’en acheter un neuf à 1700 dinars…

     

    L’avenue de France de Ben Arous , tout comme l'avenue de Carthage de Tunis seraient les rois de la chose. Les Assurances seraient les rois de l’arnaque, car un pare-brise n’est remboursé que si on a identité du « fauteur » dont l’assurance payera la facture…me racontera mon assurance !

    Une Pierre-Ovni ne rentre dans aucun remboursement : DÉBRIS DE VERRE…disent-ils

    Bref, je récolte finalement trois adresses : deux grands artistes, l’un à Nabeul et l’autre à Hay Ezzouhour et…un 3e tout proche à El Mourouj.

    A 10 minutes de mon officine je découvre facilement l’atelier fermé du « Rustre sur Avenue » arborant en grosse peinture rouge ses deux téléphones 98 et 22….

    Monsieur est nouveau papa, depuis dix jours, et n’ouvre son atelier que sur téléphone !

    Rendez-vous est pris pour le lendemain à 15h15 !

    Je téléphone donc, le lendemain, 15 minutes avant le rendez pour m’assurer de tout et le Sieur m’assure de sa présence.

    Sur place il n’y a pas l’ombre de l’ombre du reflet de ce technicien si convoité !


    Je prends mon mal en patience parque mon allemande bleue face à son atelier et m’amuse à faire et refaire une marche rapide en contre allée d’autoroute sur une piste de 500m environ !

    Au bout de 45 minutes de rage-course-ras-le-bol un sifflement strident me surprend !

    C’est le rustre qui appelle son client…

    Je fais bonne mine contre mauvaise fortune et vais le rejoindre pour ouvrir la portière de ma voiture et lui présenter les dégâts de la pierre-ovni reçue sur l’autoroute menant à l’aéroport Tunis-Carthage…

    Monsieur est fâché et me dit :

    -Pourquoi vous n’êtes pas souriant ?

    -Mais c’est tout ce que vous avez à me dire monsieur ? Vous ne pensez même pas à vous excuser d’avoir 47 minutes de retard, malgré un téléphone de confirmation ?

    -Quoi ? vous présenter des excuses ? « ma tefrach biha » je ne vous ferai pas ce cadeau ! Je suis en retard, point final et c’est ainsi ! A prendre ou à laisser !!

    J’ai passé cinq longues minutes à essayer d’ébaucher l’idée que dans la vie sociale et professionnelle, il est de bon temps,non pas de présenter des excuses (mon général),mais au moins de, regrets courtois

    Peine perdue !

    Je renonce à confier ma voiture à ce « Mal-appris-Goujat-d’Autoroute » et rebrousse chemin en me souvenant hélas de moult semblables mésaventures auprès de collaborateurs de tous poils qui du mot regret ou désolé veulent ignorer toute syllabe. Où se cachent donc leurs parents-éducateurs ?

     

    @suivre : à la recherche de l’Australien de Hay Ezzouhour ! (suite et fin)

  • Lettre au Ministre (2)

    DÉPÔT DE PLAINTE

    (Suite1) . IL EST 21H36 au kiosque à essence sur l’autoroute Hammamet-Tunis !

    Je remercie la si charmante Commissaire aux yeux verts et prends la route de l'aéroport.

    A l'Opat, un gardien accepte de me guider au commissariat de police, si je le ramenais ensuite à son poste de travail ...
    Après 10 minutes on trouve enfin le discret poste de police caché dans l'aérogare de fret ...

    .

    Un policier pointe, enfin, pour nous dire d'aller voir la Police du Lac...
    Fatigué d'une LONGUE JOURNÉE à problèmes, je renonce à ma plainte !
    Je reviendrai peut-être demain matin!
    Je reviens vers ce sacré « Pont aux pierres volantes » au niveau de LAVAZZA et Cuisine-Machin-Ou-Delta, à La Charguia... et constate qu’il n'est hélas pas protégé de grillages anti-pierres!
    Ah! Si Madame le commissaire de police est sur Internet elle aura tout le résumé de cette histoire sur ce Blog. …et mes respects Madame La Commissaire

    J’ai finalement déposé UNE PLAINTE OFFICIELLE, le lendemain, auprès de la Police de la gare de Fret

    Un accueil chaleureux et compréhensif et même motivé!
    et suivront enfin de mon petit bureau :

    * une lettre au Ministre de l’intérieur avec copie aux :
    * Ministre de l'équipement
    * Le préfet ou Ouali de Tunis
    * Le Gouverneur de Tunis
    *Le Maire de Tunis


    Double doléance et un seul titre : « PROTECTION DU CITOYEN »


    1re doléance :

    Les 3 ponts au niveau de la Charguia, en allant vers l'aéroport, par l'autoroute ne sont finalement pas protégés.
    N'importe quel petit Voyou, peut facilement jeter du pont, une pierre fatale sur les voitures qui roulent...
    Dresser, comme sur le reste de l'autoroute vers Hammamet par exemple: des BARRIERES EN GRILLAGE de 2 m de haut pour freiner certaines pulsions criminelles et voyous !

    2e doléance : au Ministre de l’Intérieur:

    Afin de protéger la vie du Citoyen-conducteur et lui éviter de terminer sa journée dans du BETON-SUR-AUTOROUTE:
    Depuis la Z4 jusqu'à El Menzah, l'autoroute s'est vue parée'en son centre,  sur une dizaine de Km, de gros blocs de béton gris, posés sur une chaussée grise, dans des nuits noires, sans lumière aucune.

    AUCUNE INDICATION SUR CES BLOCS MEURTRIERS AU COEUR DE LA CHAUSSÉE
    Ni lignes blanches, ni réflecteurs, ni jaune fluo ni vert pistache. Nada.


    Attendre la fin des travaux pour baliser l'autoroute? NON!!!!

    Cela dure déjà depuis près d'un an ou plus encore.

    Merci Monsieur le Ministre de FAIRE SUIVRE A QUI DE DROIT.
    De protéger nos ponts
    De baliser nos autoroutes!

    Reste maintenant l’aventure des pare-brises…qui commence…entre EL MOUROUJ au "Rustre sur avenue" et EZZOUHOUR où règne "l'Australien du coin"! Tout un voyage à l'horizon!

    (à suivre)

    http://rachedelgreco.blogspirit.com/