Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

My Point of View - Page 12

  • Au Travail! Go! Go! Go!

    Se mettre au travail immédiatement en Tunisie !

     

    La Révolution des Braves risque de piétiner et de s’enliser si on ne passe pas, immédiatement, à la phase 2.

    Un gouvernement provisoire a été mis en place avec notre confiance pour mener à bon port, dans 6 mois, des élections démocratiques et libres. Et ce, pour la 1ère fois en Tunisie depuis 60 ans.

    La seconde phase est particulière et capitale : il s’agit du nerf de la paix, l’économie ! Il est impératif de s’atteler à la tâche et de se mettre immédiatement au travail.

    Aujourd’hui, c’est l’économie qui prime. Avec plus de 8000 milliards de dinars envolés par Machiavel Ben Al Capone, 1,5 tonne d’or volée par sa complice dévastatrice le jour de son départ, et des milliards de dinars formant la corbeille de BENTRA (Ben Ali Trabelsi) sous forme de plusieurs holding volés et rackettés, qui vont de l’aviation civile à l’hôtellerie en passant par les banques et les commerces, la Tunisie doit éviter le gouffre financier. La solution est simple et logique.

    Se mettre au travail implique un rendement de 8h sur 8h de travail, soit 4 fois plus que ce que nous avons fait durant ces 20 dernières années.

     Se mettre au travail implique la chance de pouvoir employer près de 2 millions de jeunes Tunisiens sortis de nos écoles, lettrés, éveillés et dynamiques et voulant à leur tour vivre leur vie. Cette potentialité, peut-être unique dans cette région du monde, est une bombe d’espoir et de confiance en l’avenir.

    Se mettre au travail implique de reprendre le chemin de la Corée du Sud, de Taïwan, de Dubaï et de Singapour, par exemple. Sur un plan économique, ces pays ont, par la force du poignet et par la volonté politique de ceux qui les dirigent, réussi à rejoindre les nations développées et à offrir à leurs enfants sécurité et prospérité.

    Se mettre au travail, c’est montrer maintenant une image de la Tunisie qui encouragera tout investisseur à créer du produit sur notre terre d’Ifriqya. Les Scandinaves, les Allemands, les Français, les Italiens et les Anglais, par exemple, trouveront chez nous sérieux, sécurité, travail et excellent rendement pour investir et profiter eux-mêmes de nos structures.

    Il est impératif d’éviter deux gouffres :

    -        Se cramponner à vouloir tout remettre en question actuellement. Ce n’est pas possible. Rome s’est bien faite en 7 jours. Acceptons la situation nouvelle et faisons lui confiance pour 180 jours.

     

    -        Ne pas Se mettre au travail immédiatement, c’est précipiter la Tunisie dans une irréversible crise économique indigne de la Révolution des Braves.

    Plus tard, la totalité de l’architecture juridique du pays, et l’ensemble de son infrastructure économique devront être remodelés pour permettre rapidement élections municipales et présidentielle. Un Etat de droit sera crée et offert aux enfants de la Révolution des Braves.

     

     Rached Trimèche

    Citoyen tunisien

  • Face à Machiavel Ben Al Capone

     

    LA RÉVOLUTION DES BRAVES

           Ce que la Tunisie est en train de vivre est incroyable et exceptionnel dans notre petite planète bleue !

    Un jeune diplôme désabusé de la vie et des injustices administratives s’immole par le feu et tout un pays s’enflamme et affronte polices et milices du dictateur pour libérer le pays. En quatre semaines !

     

    Notre jeunesse découvre soudain une nationalité et un nationalisme : « TUNISIE ».

    Bourguiba a sorti le colonisateur français en douceur et n’a pas eu le temps d’insuffler au peuple libéré LE nationalisme.

     Ben Ali, a usurpé le pouvoir par un coup d’Etat militaire et n’a pas laissé au peuple l‘occasion de devenir patriote. Il l’a fait entrer dans une religion nouvelle « Le vol et la corruption », par toute sa famille et ses structures étatiques et occultes !

     

    Notre jeunesse éduquée, cultivée, ouverte et courageuse a puisé dans les racines de son histoire s’est lancée dans la rue, en Intifadha, et d’autres ont utilisés le  Web et  Facebook pour conduire cette révolution, sans peur des balles ni du feu !

    Notre jeunesse a écouté le tyran (parole parole… de Dalida) déclarer, il y a quatre jours, qu’il allait créer 300 000 postes de travail en une année (autant que les USA) et a décidé, hier soir, de créer en une seule nuit : 600 000 postes de travail. Ils sont descendus au bas de leurs immeubles ou face à leurs maisons, gourdin en main, malgré le Couvre Feu et l’état de siège, pour stopper les milices sanguinaires laissées actives par Ben Ali !

     

    L’Amérique poursuit deux guerres depuis de longues années, en Afghanistan et en Irak, et échoue aux deux, malgré 500 000 soldats et des milliards de dollars investis!

    Sans l’aide de MAM (au nom de Sarko) qui voulait offrir à Ben Ali, la semaine passée, son savoir policier (pour tuer plus de jeunes) et sans aide américaine ou autre, notre jeunesse a levé la tête, bombé le torse et affronté la Rue pour inscrire en lettre de sang « l’INDEPENDANCE DE LA TUNISIE » !

     

    La Tunisie, par un jeune diplômé, immolé devant le Gouvernorat de Sidi Bouzid et par une jeunesse désarmée et assoiffée de liberté, humiliée dans da dignité, affronte à main nue police et milice et a vécu en trois semaines les affres de Gaza et ne s’est pas arrêtée. Hasta la victoria !

     

    A chaque discours de Ben Ali « elle éventrait ses propos » ! Au 3e et dernier discours(en une semaine) elle prend d’assaut les Rues de Tunisie répétant : « Ben Ali dégage » !

    Pris de panique, « Machiavel Ben Alcapone », prend la fuite, la queue entre les jambes suivis des 40 voleurs de sa tribu Trabelsite !

     

    Aujourd’hui, trois faits s’imposent :

     

    1/ Cette Révolution des Braves, dite du Jasmin, fera des émules dans un monde arabe et orientale anesthésié par ses dictateurs : de l’Egypte à l’Iran en passant peut-être par l’Algérie, le Maroc, la Lybie  el la Jordanie par exemple, pays qui comme l’ex Tunisie de Ben Ali, où les riches sont honteusement plus riches et les pauvres lamentablement plus pauvres!

     

    2/ Il faut avoir le courage de ne pas avoir peur ni de semer la peur ! Avoir le courage de s’unir ! Avoir le courage de continuer la lutte et de stopper les milices, tout en réclamant ouvertures et démocratie tous azimuts !

     

    3/ Il faudrait que notre Tunisie ouvre rapidement ses élections présidentielles, législatives et municipales dans la transparence et aux électeurs de chasser de l’Urne les Diabolitins en herbe ou les Diables déguisés voulant nous conduire dans une nouvelle dictature ! Aucun extrémisme n’aura ni pied ni racine en Tunisie ! Nada ! Jamais !

     

    Foi, gratitude et déférence à notre jeunesse qui saura poursuivre le combat et être digne de notre longue histoire : 3050ans de Carthage et 7060 ans de Capciens par exemple !

    VIVE LA TUNISE

    VIVE NOTRE JEUNESSE

    Continuons notre lutte civilisée dans l’esprit de Bourguiba. Avec courage et abnégation !

     

  • Sachons raison garder!

    VIVE LA TUNISIE

     

    ‎"Si un pays devait accoucher de la première révolution démocratique arabe, ce devait être celui-là. Et ce fut celui-là! Les enfants du Bourguiba, version 1956, ont été fidèles à leur histoire et à leur Grand homme qui, par delà la mort, doit en pleurer de joie."

    (Pierre Vermeren, L'Express 14/01/2011).

    et que vive notre JEUNESSE 2011 qui est digne de la plus grande des démocraties!

    Rien à envier aux autres! Le terroir est bon et la graine est semée!
    MERCI JEUNESSE et sachons raison garder pour que cette nuit et demain se passent dans la calme!
    Soyons TOUS les vrais policiers du pays pour le sauver!!

     

    Les BEN-TRA sont out et OUT !!

    Vive Bourguiba Yahya Bourguiba!


     

  • Ah ! Notre administration !

    Si la STEG m’était contée

     Une maison vide dix mois par an… Une facture de STEG payée par domiciliation bancaire depuis  22 ans…

    C’est un soir de grâce ! Une date mémorable et une heure encore plus savoureuse : il ne reste plus que 140 minutes avant l’arrivée de 2011 ! 

    ...Je poursuis mon travail, au bureau, en ce 31 décembre 2010. C’est enfin l’heure de sortir et de me préparer à retrouver ma petite famille pour passer ensemble le gué de l’année…

    Soudain ! Une page blanche toute de noir griffonnée atterrit sous  mes yeux… Ce n’est que le relevé ou extrait bancaire quotidien retiré chez l’UIB !

    Wawww ! Caramba, carambita et carambolla ! Tout est fichu face à la découverte d’un débit indu et inquiétant ! L’intitulé est fatal « Facture STEG : 4 648 ,500 dinars ». Dire que cette consommation trimestrielle aurait du être de zéro millime ou quinze dinars de taxes tout au plus. Dans une maison fermée !

    Le problème est autre. Nous sommes un vendredi soir, à 21h40 et ni banque ni Steg à pouvoir contacter avant lundi matin pour comprendre et pénétrer ce mystère de débit bancaire vertigineux !

    Mystère ? Oui ! Car je paye par domiciliation bancaire plusieurs compteurs de Steg et Sonede ; et l’UIB n’a jamais accepté de spécifier pour quels services et quelles habitations mon compte était débité !

    Il y a un an, le Directeur Général de l’UIB m’a reçu pour cette même doléance et accepté un compromis et un seul : je pourrais au moins savoir pour chaque débit, s’il correspond à l’acquittement d’une facture Steg ou Sonede… Quel grand pas vers le progrès ! A bon consommateur, salut !

    Dans mon petit bureau d’Alcatraz-Ben Arous, je me mets à fouiner dans toutes mes factures et avis de débit Steg de tous mes compteurs familiaux de l’année 2010, pour essayer de retrouver la faille 

    A minuit moins douze, j’ai enfin trouvé ! Par élimination, il s’agissait du compteur d’Hammamet : c’est lui LE coupable. Accusé, levez-vous !

    Dimanche, je reviendrai au bureau avec une charmante secrétaire, et nous récapitulerons sur tableaux Excel tous les règlements Steg de l’année… et nous voilà assurés d’une chose, c’est bien ce compteur de maison qui aurait consommé en un trimestre hivernal 4 648 ,500 dinars !

    Le soir même, est envoyé un Email au Chef du District Steg de Nabeul pour lui narrer notre petit drame et lui dire que ce n’est peut-être qu’une simple histoire de « Non relève de compteur  » qui serait à l’origine de ce Bug…

    Par la suite, un deuxième Email d’« Excusez pour le dérangement » est envoyé à Monsieur le Chef du District !

    Au téléphone, il acceptera finalement de se pencher de près sur ma doléance.

    Je lui communique donc par un 3ème Email l’index actuel des compteurs et lui explique que depuis un an, ses services ont toujours écrits sur les factures « acompte sur consommation ». Je le prie d’envoyer ses équipes réaliser le relevé effectif de mon compteur.  

    Le problème est triple :

    -        Pourquoi ne pas prévenir le client que sa consommation passe d’une centaine de dinars à 4600d dans une maison privée et de surcroît fermée ?

    -        Comment ne pas envoyer au préalable au client UN PREAVIS DE DEBIT bancaire?

    -        Comment être remboursé de suite ?

    Suivent cinq  jours d’une attente exaltante ! Au cinquième jour, vendredi, je suis invité à venir retirer le matin, un chèque de la somme complète, moins les 320d de consommation annuelle, et réelle celle-là, 2010 !

    Me voici donc vendredi matin, au siège de la Steg de Nabeul… Je suis reçu par un aimable chef de service ou Directeur qui me fait patienter 20 minutes… et voilà qu’un Petit-Jeune-Faux-Barbu arrive, un chèque vert en main, et crie, m’interpellant tout de go :

    « C’est toi, Rached ? Il faut signer ici ! »

    Je refuse d’être apostrophé de la sorte et explique au jeune qu’il n’a aucun droit de m’appeler ainsi par mon prénom sans aucun égard… Fâché, vexé, il sort et laisse ses papiers à son supérieur !

    Passons. On m’explique, enfin,  que c’est « la faute de l’ordinateur » : la machine face à une non-relève du compteur, a estimé que la consommation à payer devait être de 4 648,500 dinars, sans revenir bien sûr à un historique de 20 ans…

    Bref, on me tend finalement un chèque de 4327,376, et je leur signe moult décharges nécessaires.

    Tout est bien qui finit bien.

    Non hélas ! Au péage de l’autoroute du Mornag, sur la route de retour à Tunis, je retrouve dans mon portefeuille ce fameux chèque vert de la Steg…

    Enfer et damnation. Je découvre que les chiffres sont bien de 4327,376 dinars, mais en lettres, il est écrit Trois mille (et sans S Dieu merci !) trois cent soixante seize dinars et 376 millimes ! Lesté d’un million et mon chèque qui devient « Nul et non avenu »!

    Retour à la case départ au Bureau du Gentil Directeur Si B. C. qui pâlit de surprise en me voyant de nouveau dans son bureau et qui blêmit en découvrant l’erreur du libellé !

    -        « Je crois que nous exagérons avec nos erreurs Docteur…. »

    Vingt minutes plus tard, je suis cette fois remboursé en espèces, et insiste à nouveau pour que ma demande de plus d’un an soit prise enfin en considération  afin que mon compteur Steg, posé ou incrusté dans la muraille extérieure soit retourné vers la rue, pour que les braves agents de la Steg puissent relever correctement leur compteur et ne pas laisser leur ordinateur imposer au consommateur une consommation trimestrielle de 4 648 dinars, dans une maison inhabitée et certes fermée !

    A quand la prochaine erreur ?