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CIGV - Page 5

  • Adios Hawaii...(3)

    Crépuscule polynésien

     

    Iles Sandwich. Le 8e jour est déjà là ! Une nostalgie avant l'heure s'installe, nous inonde et nous étouffe déjà ! Une belle porte de sortie à l'horizon. Continuer le voyage par la plus belle des attractions de Hawaii.

    C'est en quelque sorte un Disney Land ou Disney World voyageur que notre visite d'une journée au Polynesian Cultural Center. Imaginez à l'autre bout de l'île, à plus d'une heure de route, un village polynésien. Imaginez plus de 150 bus quotidiens qui déversent leurs touristes. Imaginez le méga-restaurant qui recevra des milliers de visiteurs à 17 heures et l'amphithéâtre qui les attendra pour le "Grand final" à 20 h ! Le tout est un parc de centaines d'hectares parsemés de lacs et de rivières avec une flotte surprenante et envahissante.

     

    Les banians, les flamboyants, les bananiers et les arbres du voyageur croisent les innombrables cocotiers et les palmiers pyramidaux.

     

    Ce monde magique a sa chapelle, celle des Mormons qui font de ce commerce une gigantesque entrée d'argent sous le couvert d'une association philanthropique. No comment ! Le spectacle en vaut largement la peine. Sept pays de la Polynésie nous inviteront tour à tour à découvrir leur musique, leur art, leur cuisine et leurs coutumes. Grandeur nature, Tonga, Tahiti, Samoa, la Nouvelle-Zélande , Fidji, Hawaii et les Marquises nous charmeront sur place. Une promenade d'une heure en gondole polynésienne bouclera ce voyage en Océanie par d'autres musiques et découvertes.

    Le soir, c'est l'apothéose. 5 000 paires d'yeux ont pour point de mire une scène gigantesque. Un plateau transformé en forêt vierge, avec cascades et ruisseaux. Tour à tour, les pays de Polynésie se prêteront à un jeu de son et lumière pour nous draper de rêve et nous oindre d'illusion ! La pupille dilatée, le nez au vent et l'oreille aux aguets, on reste subjugué ! Deux heures qui en paraissent dix mais qui en fait défilent trop vite, seront le premier adieu à Hawaii !

     


    La dernière nuit sera blanche de par la pleine lune et les moult attractions ! C'est le Hilton qui nous reçoit !

    Ce n'est ni le luxueux Noga Hilton de Genève ni l'insolite et superbe Hilton de Séoul. Imaginez un petit village dit hôtel, avec ses salles de spectacle, d'exposition, ses cafés, ses restaurants, son supermarché ABC qui compte 114 points de vente à Hawaii et enfin et surtout ses innombrables boutiques de luxe ! Protégés par la loi américaine, les enfants sont ici des seigneurs: plage, surf et interdiction de cigarette et d'alcool avant l'âge de 20 ans !

    Ce vendredi soir est Le soir du Hilton. 7 500 personnes payeront chacun 10 dollars symboliques pour assister à une évasion sans pareille. Assis en demi-lune face à une gigantesque piscine bordée d'une colline de végétation tropicale qui jouxte le bord de mer, les visiteurs accueillent avec le coucher de soleil un véritable son et lumière reprenant les danses et les chants de la Polynésie entière.

    Un énorme feu d'artifice sera la cerise sur le gâteau
    .

    Mais voilà que la lune se met à danser, le ciel à se plisser et les cocotiers à valser. Une valse à deux temps, à trois temps, à quatre temps. Mes tempes explosent de joie et de bonheur.

    Avec Alex, mon fils et compagnon de route, je reprends le premier pas de valse de ces doux nuages et nous remercions le seigneur d'avoir connu -un jour - Waikiki !

  • 500 ans de colonisation portugaise (3)

    RÉSERVOIR DE BOIS

    et D’ESCLAVES

     

    Si la Guinée Bissau ne fait pas beaucoup parler d’elle, elle reste pour certains le pays de tous les superlatifs : l’insolite archipel des Bijagos ou le plus bel ensemble d’îles en Afrique et la plus charmante capitale d’Afrique de l’Ouest à l’architecture coloniale, mais celle dont les grands bâtiments sont encore les plus perforés, à l’instar de Beyrouth en guerre, par des milliers de salves d’obus. Mais également le pays le plus pauvre d’Afrique qui sort à peine d’une guerre civile de 40 longues années !

     

    En bord de l’océan atlantique nord, entre la Guinée et le Sénégal, la Guinée Bissau compte aujourd’hui 1,6 million d’habitants sur un territoire de 36 000 km², soit un peu moins de la superficie de la Suisse.

    Les Bissaliens ou habitants de Bissau parlent entre eux le créole et gardent le portugais comme langue administrative. Les Balantas sont l’ethnie majeure du pays, suivis de 20 % de Fulas et de 14 % de Manjacas. La majorité de la population s’attache principalement aux croyances traditionnelles tandis que les chrétiens représentent 5 % de la population et les musulmans 45 %.

    Histoire

    Cinq siècles d’occupation portugaise, une des plus longues colonisations de l’histoire de l’humanité, de 1446 (veille de la découverte de l’Amérique) à 1974.

    Les Portugais découvrirent une forêt au bois intarissable. Leur flotte sillonnait le monde, leurs grands voyageurs exploraient la planète, leurs colonies s’étendaient et de nouvelles embarcations avaient besoin du bois de la Guinée Bissau. Une réserve gratuite et inépuisable est ainsi sauvegardée.

    Les fleuves de Guinée et les îles du Cap-Vert furent les premières terres africaines explorées par les Portugais, en particulier par l’intrépide Nuno Tristao au XVe siècle. Par un savant commerce triangulaire, le Portugal exporta, jusqu’au XIXe siècle, de nombreux esclaves vers les Amériques en passant par le Cap-Vert. C’est ainsi que le centre négrier de Bissau se transforma en ville commerciale en 1765.

    Un siècle plus tard, la France arriva dare-dare et prit au Portugal une partie de la Guinée , y compris la Casamance sénégalaise.

    Les forces portugaises tentèrent, avant la première guerre mondiale, de soumettre les tribus animistes, avec le soutien de la population musulmane, pour fixer les frontières de la Guinée Bissau. Trente ans de combat pour arriver en 1936 à la reddition des Bijagos. La capitale passa ainsi en 1941 de Bolama à Bissau qui deviendra dix ans plus tard, à l’instar des TOM français, une province d’Outre-Mer du Portugal.

    Le destin de la Guinée Bissau , ancien royaume de Gabu, est pris en main par un valeureux chevalier, l’Amiral Cabran, qui prend la tête du mouvement nationaliste pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert.

    Ces deux voisins jumeaux, la Guinée française (Conakry) et la Guinée espagnole dite équatoriale (Malabo) formeront une zone hospitalière de repli, à telle enseigne que l’Amiral choisit d’implanter ses quartiers militaires à Conakry en 1956.

    En 1962, la guérilla anti-portugaise prend forme. Onze ans plus tard, Amilcar Cabran fut assassiné à Conakry. Son frère d’arme, Aristides Pereira, reprit le flambeau et déclara en septembre de la même année l’indépendance de la Guinée Bissau. Un an plus tard, soit douze longs mois après, le Portugal reconnut enfin, suite à la révolution des œillets et la chute du dictateur Antonio Salazar, l’indépendance de son ancienne colonie.

     

     En Guinée Bissau, la guerre se poursuit avec luis Cabran, le demi-frère de notre feu chevalier Amilcar Cabran, qui devint alors président de la République. La Guinée est enfin dotée de stabilité et l’espoir revient ! La pêche et la noix de cajou reprennent le haut du pavé et tout semble redevenir normal !

     

    Six ans plus tard, luis Cabran est renversé et la guerre civile reprend. J.B. Vieira, auteur du nouveau coup d’Etat, abandonne sa robe de premier ministre pour celle de président. Vingt ans après l’indépendance, la Guinée eut droit à ses premières élections et à un soulèvement militaire. Il faudra attendre l'an 2004 pour subir un énième coup d'Etat et asseoir enfin un gouvernement. Près de quarante ans de guerre civile ont dévasté et dépecé un charmant petit pays d'Afrique. 

    Quel est donc le potentiel économique de ce pays miraculé ?

  • L’HOMME, UN ROSEAU PENSANT

    AMOUR ET EXPLOIT

    L’homme, cet animal dit évolué n’a de poids et de sens que par sa pensée. C’est le cerveau de l’homme qui en fait sa force et qui le distingue de l’animal et de la plante. Cet homme est bien un roseau pensant !

    Si la science croit connaître une infime partie du cerveau, l’homme n’utilise, hélas, qu’un seul petit pourcentage de cette masse vertigineuse et énigmatique. Pour donner un sens à sa vie et ne pas être un simple végétal, l’homme a besoin de relever des défis.

    Le grand voyageur qui se veut explorateur n’a qu’une hâte et qu’un souhait : aller encore plus loin, plus haut et plus fort. Aller à l’assaut d’une montagne, à la découverte d’une tribu lointaine, à la recherche d’un papillon mystique, d’une grenouille jaune ou d’un rayon vert est autant d’excitations et de « pompe à adrénaline » pour notre voyageur-explorateur !

    Vaincre l’impossible est souvent du domaine du possible. Vouloir l’impossible c’est simplement tenter le possible. L’homme, cet accident de la nature, le voyageur-explorateur ne donne un sens à sa vie que par deux choses à mon avis :

    L’amour et l’exploit 

    L’amour est cette chance que nous avons de donner. Donner un bout de son cœur, de son âme ou de son bien. Le sourire face à notre geste si anodin est la plus belle des gratitudes. Bouddha n’en est-il pas un bon exemple ?

    L’exploit est cette force, cette curiosité, ce virus qui nous pousse à partir, à gravir, à chercher, à monter... encore et encore, jusqu'à la nuit des temps, jusqu'à la satisfaction d’avoir enfin touché le but. Souvent, ce but est psychologique, littéraire ou idéologique. Mais pour nous, Grands Voyageurs, le but est souvent la conquête d’un certain savoir. Le savoir de ce qui se cache derrière un mur, un pays, une tribu indigène ou une civilisation. Cette soif de savoir, cette curiosité intellectuelle, nous fait pousser des ailes qui peuvent certes subir le mythe d’Icare et partir en fumée ou au contraire cristalliser une découverte, un instant de bonheur, un moment de partage. D’autres hommes vont beaucoup plus loin. Ils portent bien haut leur noblesse d’esprit, leur courage physique, leur audace et leur témérité.

    Ces hommes, ces génies  « d’une étoffe supérieure », allient souvent courage et intelligence. Dans un laboratoire, enfuit au fond d’une cave, ils sauront passer de l’alchimiste au chimiste. Ils sauront par exemple pénétrer le mystère d’une molécule et freiner la marche dévastatrice d’un virus par un nouvel anticorps.

    D’autres encore, auront le courage, à l’instar de deux Cigévistes, d’affronter la nature et de vaincre.

    Maurice Herzog et Ardito Desio n’ont-ils pas maté et vaincu le premier, l’Annapurna (8000 m) et le second le célèbre pic K 2 ? Les exemples se suivent et ne se ressemblent pas.

    Un exemple d’homme auquel le CIGV a voulu, lors de son Assemblée générale annuelle d’avril 2007 rendre hommage : Stephen Hawking, en lui décernant le prix CIGV 2007.

    Seul l’Amour vaincra !

    Seul l’effort donne plus de  sens à la vie !

     

  • LES GRANDS VOYAGEURS EN ASSEMBLEE

    AG DU CIGV-HQ

     

    Réunis à Tunis, les 27/29 avril 2007, en Assemblée générale annuelle, les représentants de 185 pays  du CIGV ont tenu leur réunion annuelle dont voici les principales résolutions :

    1/ Lecture et Approbation des rapports

    Financiers (2006/2007), Budget prévisionnel (2007/2008) et Rapport moral 2006/2007.

    2/ Cotisations annuelles :

    ·        Maintien du taux de cotisations (pour la 10e année successive)

    ·        Cotisation aux étudiants : 50% de la cotisation internationale

    3/ XVIIIe Congrès Mondial,Mai 2008 :  

    l’île de Kerkennah est choisie pour une « rencontre internationale » et cède sa place à l’archipel …des Seychelles ! (Plus de précisions en octobre après avis et contacts avec Jacques Loupy, John Adam et d’autres membres hôteliers de l’Océan Indien) Post congrès : Ile Maurice, La Réunion , Rodrigues

    4/ PRIX CIGV 2007 :

    Stephen Hawking  

    Un tétraplégique qui vient d’effectuer un vol en apesanteur, de 4 minutes, à 10 Km d’altitude, le jeudi 26 avril 2007. Malgré son handicap, le célèbre astrophysicien anglais a ainsi effectué,  plusieurs vols paraboliques.

    Paralysé depuis plus de quarante ans par une terrible maladie dégénérative, le cosmologiste anglais, Stephen Hawking, débute à l'université de Cambridge son passionnant doctorat sur la relativité générale tandis que sa maladie se déclare. Malgré cette difficulté, l'étude des singularités, concept physique et astronomique récent, permet au chercheur de développer différentes théories, qui le mèneront du Big Bang aux trous noirs. En premier lieu, Roger Penrose et lui construisent la structure mathématique répondant à la question d'une singularité comme origine de l'Univers.

    5/ ELECTIONS AU HQ :

    * Cooptation au sein du BE, du professeur Leonardo Giardina du CIGV-Italie en qualité de  Membre du BE.  Matricule 1412, Membre du CIGV depuis le 16/12/1992,  Nardo est professeur en gynécologie à Bologne, Président des Universités, Chirurgien bénévole dans le monde et….Fondateur de Doctor Jazz Band qui vient de fêter son 55e anniversaire , le 16 avril 2007!

    ·        Reconduction de l’ensemble du Bureau Exécutif pour un nouveau mandat de quatre ans présidé par Rached Trimèche.

    6/ CIGV-JUNIORS :  

    Fort de 63 jeunes membres (de 26 pays) de moins de 35 ans, Alex (Webmaster du CIGV et Coordinateur du CIGV-Juniors) demande déjà à tous ses membres de lui communiquer leurs dates de vacances entre septembre et octobre 2007, afin d’envisager une première rencontre ! Avec une cotisation annuelle de 35€ pour les jeunes étudiants, l’espoir de coopter de nouveaux jeunes Cigévistes est plus facile…

    La femme reste l’avenir de l’homme et le jeune l’avenir des deux ! Plus que jamais !

    7/ ASTROLABE-PLUS-2008 :  

    Déjà budgétisé ce numéro spécial attend vos recommandations pour ses « 1000 Musts du CIGV » et de venir ainsi « Le guide du Grand Voyageur » !

    Proposition d’en faire après édition un CD ou un DVD avec photos ! Avis aux amateurs pour ces deux nouvelles étapes !

    Nombres de pays affiliés au CIGV : 185

    Confirmation de notre devise : PAIX DANS LE MONDE

    Confirmation de notre credo : La tolérance