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découvertes - Page 3

  • UNE ANNEE DE ROUTE

    365 jours ensemble

     

    Un arbre sans feuilles est un arbre sans fruits dit un proverbe africain! Les lecteurs sont les véritables feuilles d’un Blog qui portera fruits ! Déjà, 365 jours…ensemble ! Quelle moisson !

    200 877 pages visitées par des curieux de 122 pays, en 12 mois ! Une prodigieuse moisson avec une infinité d’amis nouveaux ou retrouvés que je viens ici remercier !

    Les caprices du hasard et la fidèle et amicale collaboration de mes deux garçons Alex et Nan ont fait de ce Blog créé par hasard, une sorte de toile qu’on achète et qu’on installe chez soi sans savoir vraiment ce que l’on va y peindre. Je n’imaginais pas qu’un jour des inconnus viendraient m’y rejoindre et partager selon, des idées, des questions, des points communs ou opposés, bouts de chemin, découvertes ou amitiés vraies


    Sans verser dans la blogomanie du gourou de la blogosphère française Loïc Lemeur, Le Blog reste, à mon avis, une extraordinaire ouverture vers le monde, un lieu de partage et d’évasion ! Un blog doit rester ce qu’il est, c’est à dire une partie de soi que l’on met librement et sans contre partie à la disposition du monde. Un véritable Zokalo mexicain, une agora, un véritable lieu de partage !

    50 millions de Blogueurs dans le monde partagent aujourd’hui cette merveilleuse aventure technologique !

    La contraction de « web log » ou carnet de bord Web,  a enfanté ce mot magique « Blog » et offert ainsi tant de bonheur aux internautes du monde.


    Véritable thérapie pour certains (défoulement, mise à nue, divulgations), compagnon de solitude pour d’autres, simple loisir ou soutien quotidien, un Blog naît et meurt avec des pages qui se tournent et des vies qui évoluent.

    Finalement bloguer c’est continuer à voyager ! C’est faire découvrir un bout de monde et son propre monde aux autres !

    C’est surtout l’amitié de milliers de visiteurs qui vous offrent un brin de muguet, un nuage de myosotis ou un sourire de coquelicot ….

    Merci de votre fidélité, de ce compagnonnage, de ces  bouts de route  ensemble, de cette complicité virtuelle tout en étant réelle !

    Vous, mes chers compagnons de route avec qui j’entame une année nouvelle, pour continuer à découvrir le monde ensemble, à travers mes reportages, impressions et aventures autour du monde, je souhaiterais vous poser une seule question :

    «  Pour vous, c’est quoi bloguer ? »

    Rached El Greco

  • La cocaïne si convoitée (3)

    Le cartel de Medellin

    Edith constate avec angoisse que le cartel contrôlerait 75% de la vente de cocaïne aux U.S.A. en faisant un bénéfice annuel de près de quatre milliards de dollars. Toute l’industrie de transformation colombienne ne rapporte pas la moitié des revenus de la drogue. La corruption sera alors plus aisée, ce qui fait dire à Escobar qu’il est à la tête d’une armée de cent mille hommes.

    Cette guerre à mort et sans merci fera exploser un avion d’Avianca au dessus  de Bogota, détruira le siège du D.A.S. (police politique) et plus d’un édifice de décision.

    C’est la mort du “ Mexicain”, Rodriguez Gacha, parrain de Medellin, qui prononce la traque policière.

    Le cartel de Medellin ne forme plus qu’une seule doléance, la non extradition aux Etats-Unis.

    Aujourd’hui, c’est le père Rafael Herreros qui sert d’intermédiaire pour amadouer et sécuriser Pablo Escobar. Le parrain accepte sa reddition et choisira le site de sa prison qu’il construira selon ses vœux.

    En Suisse, une telle issue paraîtrait impossible, mais en Colombie il s’agit de sauver l’honneur de l’homme et ensuite le droit de la Nation.

    Installé dans sa très confortable prison, entouré des meilleurs de ses garde-corps  et proches conseillers, Pablo Escobar, par sa reddition, met fin à cette traque infernale. Il pourra continuer à gérer ses affaires avec ses collaborateurs zélés et n’aura plus à tirer pour se protéger.

    Quant à l’Etat colombien, il aura enfin arrêté le roi de la pègre. A la colombienne.

    CINQ KILOS DE COCAINE

    Allongée sur un transat blanc matelassé, à l’ombre d’un palmier géant, moulée dans un fin paréo pavoisé de fleurs bleues, Edith sirote sa noix de coco parfumée au rhum.

    En 72 heures de Colombie, Edith a déjà de quoi écrire un best-seller. Ce soir, son avion la ramènera en Europe. Elle aura vécu une insolite page d’histoire colombienne. La reddition de Pablo Escobar.

    Fouettée et caressée par une légère brise elle délaisse sa noix de coco pour déguster sa juteuse et suave papaye.

    - Dernier appel aux passagers de Paris, sur le vol d’Air France.

    A l’aéroport de Bogota, Edith dépose son petit cognac et s’apprête à faire ses adieux à Daniel son confrère, qu’elle n’a pas quitté une seule heure depuis trois jours.

    Soudain arrive cet élégant Monsieur aux fines moustaches, lunettes d’écaille, costume blanc en lin et chaussures luisantes en vernis. Sa démarche assurée, gestes posés et regard fuyant laissent Edith perplexe...

     (Suite et fin en 2007 !)

  • Le Bobby de GIBRALTAR

    L E ROCHER  

    aux singes sans queue


    Gibraltar. (Décembre 1986). Un rocher, isolé à la pointe méridionale de l’ouest de l’Europe, nargue la Méditerranée et ses milliers de navires qui franchissent le détroit de Gibraltar, au large de Tanger, pour passer dans l’Océan Atlantique. Durant plus de sept cent ans, les Arabes ont occupé Gibraltar. Gibraltar doit son nom à Tarak Ibn Zied, le chef maure promoteur de l’invasion de l’Espagne. Tarak Ibn Zied donna rapidement le début de son nom au rocher ou « jebel », pour former le nom Jebel Tarak, transformé plus tard par les Espagnols en Gibraltar. Aujourd’hui, 32 000 personnes vivent sur ce rocher, en dehors du temps, jouissant d’un passeport britannique et d’une frontière enfin rouverte avec l’Espagne.

    Perchés sur la cime d’un vieux rocher qui contrôle le détroit de Gibraltar, de charmants petits singes, appelés « Barbary Apes », y vivent en liberté. Ces singes sont arrivés en même temps que Tarak Ibn Zied et sont restés, depuis, le symbole de ce micro-pays. Pays à l’orée de l’Espagne et dépendant entièrement de la Grande Bretagne. Pour combien de temps encore ?

    Une heure et demie d’avion de Barcelone à Malaga. Un taxi collectif ultra rapide nous mène à la ville voisine de Torremolinos, et là, l’achat d’un billet de bus nocturne pour découvrir les quatre heures et demie de route qui nous séparent de La Linea. Bien installé au fond du bus, l’objectif de la ville européenne la plus au sud du continent devient réalité. La Linea sera le bout de cette course folle pour aller ensuite à Gibraltar. Petit à petit, le paysage se transforme au passage de Marbella et de ses somptueuses demeures des Mille et Une Nuits, toutes illuminées.
    Une pensée pieuse pour tous ces milliardaires du monde qui élisent domicile ici, depuis Kassoghi, le puissant homme d’affaires, au grand acteur américain Sean Connery au repos, en passant par certains princes et retraités aux épais chéquiers, en quête de soleil sur la Costa del Sol.
    La nuit tombe complètement et les paysages deviennent de plus en plus exotiques avec des palmiers, des agaves, des hibiscus et des bougainvilliers qui bordent notre chemin vers La Linea. Vingt-deux heures, nous voici arrivés.
    Le premier hôtel, qui est juste une louche pension au-dessus du bistrot du coin, nous accueille. Les yeux hagards, une barbe envahissante, les cheveux ébouriffés, enveloppés de larges trench-coats, les jeunes consommateurs, frontaliers anglo-espagnols, ne se privent guère des grandes bouteilles de bières pour combattre le froid extérieur et l’oisiveté du village...
    Le nouvel arrivé, porteur d’une valise bleu et encore cravaté par-dessus le marché, ne plaît guère à l’assistance... Rapide, le tenancier du café me fait grimper les trois étages de l’établissement dans une obscurité presque absolue. À peine ai-je posé ma valise sur un coin du lit – faute d’autre place – que je claque la porte et quitte cette mansarde pour aller m’enquérir de Gibraltar, but de notre voyage.

    La frontière

    « Mais Monsieur, c’est là, devant vous, oui, c’est bien Gibraltar... » . Je le remerciai d’un rapide « Muchisimas Gracias » et restai néanmoins sur ma faim, ne voyant ni Gibraltar, ni mirage du soir. Ce n’est même pas un tour de myopie, mais je ne vois à travers mes lunettes qu’une longue avenue bordée de palmiers, qui commence à vingt mètres de notre hôtel-pension pour finir deux cent mètres plus loin dans une nouvelle obscurité. Seul dans ce désert nocturne et malgré l’avis d’autres passants, je m’aventure dans cette longue avenue, en prenant soin de bien marcher au centre afin d’éviter les mauvaises surprises du soir...
    Au bout de cinq minutes, un Bobby, policier britannique, parachuté de je ne sais où, m’arrête avec un ancestral et ô combien poli « Your passport, Sir ».

    Ça y est ! C’est enfin Gibraltar. Nous sommes bien à la « frontière ». L’officier britannique, d’un flegme bien connu, remplit soigneusement la fiche de renseignements du visiteur de 22h 22...
    Une fois dans le « pays », il ne reste qu’à visiter, comme tous les autochtones, le casino. Imaginez un antre du siècle passé, au plafond haut et doré, aux boiseries craquantes et aux couleurs fanées. Je retrouverai le vieux Wellington de Nouvelle Zélande, visité il y a plus de 15 ans, ou encore certains édifices de Sydney aux couleurs vieille Angleterre. Dans la première salle, des dames septuagénaires aux lunettes rivées sur le nez, cochent soigneusement les cases de leur bingo. Ce soir, la mise est de mille livres sterling.

    Dans une autre salle, ce sont les habituels jack pot, la roulette russe et les tapis verts qui attendent certains joueurs...

    J’allais, au bout de cinq minutes, quitter cet endroit bien étrange pour moi et guère attirant, quand me voilà apostrophé par un colosse sexagénaire à la lourde moustache blonde qui me demande pourquoi je quitte déjà ces lieux...

    Le voyage va commencer!

    à suivre...