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ethique

  • Pourquoi ce voyeurisme incongru ?

     

    Macabres curieux !

     

    Chaque jour que Dieu fait j’emprunte, le matin, l’autoroute qui relie directement El Menzah à Ben Arous vers la sortie hôpital et reprend, le soir, le chemin inverse!

     

    Que de fois un bouchon saugrenu bloque la circulation.

    Des dizaines de voitures et camions s’arrêtent sur les bas côtés dans les deux sens de l’autoroute !

     

    Ils sont dix, puis vingt, puis cent. Des curieux qui sans honte ni vergogne viennent contempler l’accident qui vient de se produire et souvent le blessé qui gît parterre.

     

    Ce matin, au niveau de la Charguia, ils étaient peut-être 200, non pas à essayer de porter secours à cette femme qui gît parterre dans son sang, où à téléphoner aux pompiers ou policiers, mais à s’attrouper en cercles et à regarder. Re gar der !

     

    Pourquoi cette indécence ? Pourquoi ce voyeurisme ?

  • Quelques sous Madame!

     

    Pour quelques centimes 

     

    .

    Fidèle à mon jogging matinal aux Berges du Lac, je suis également fidèle à deux cafés. Le choix ne dépend finalement que de ma force ou forme physique !

     

    Quarante cinq minutes ou une heure trente et là change le lieu du café ! Rien ne vaut un bon capuccino après l’effort physique et l’enivrement d’air frais !

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    Ce matin, c’était le petit bistrot (que je ne veux pas nommer) qui étanchera ma soif !

    Le tenancier habituel est absent ! La foule est dense ! L’odeur des cigarettes est envahissante et embarrassante !

    A la caisse, c’est une dame d’un âge certain…bien en forme et bien en chaire qui culmine le haut da la caisse avec son mètre 62 !

     

    Je lui tends un beau billet bleu de 10 dinars et demande mon capucin habituel, à 800 millimes !

     

    -         « Ah ! vous c’est l’argent d’abord Monsieur » Elle engouffre précipitamment le billet dans sa caisse ardente. 

    J’attends ! J’attends la main ouverte…quand elle daigne enfin me glisser ma monnaie.

    Je cherche de l’œil le « Ticket de caisse » qui me permettra d’aller enfin chercher mon café et m’amuse à compter les  petits sous rendus…

    -         « Madame…euh ! »

    -         « Ah ! quoi encore Monsieur ? »

    Je montre la paume de ma main avec ses sous …

    Elle s’aperçoit qu’il manque le ticket de caisse…qu’elle me  jette délicatement  dans le creux de la  main !

     

    -         «  Mais voilà vous l’avez votre ticket ! Que voulez vous encore ? »

    Sans un mot, je lui rapproche encore plus la paume de ma main de sa caisse toujours ouverte, tout en gardant mon sourire courtois !

    -         Là, elle comprend. Elle remarque les 9 dinars soit le seul  reste de mon billet de banque et elle crie au barman d’en face : « Ya Mohsen ! tu donneras 200 millimes à l’homme qui va venir au bar ! »

     

    Un bond de quelques mois ! Un bond de quelques siècles ! Un bond de civilisations.

     

    J’étais en début d’année, chez mon fils Nan à München. On achevait des emplettes dans un grand et beau magasin munichois !

    A la caisse, la dame nous reçoit avec un large sourire et nous demande avec un chapelet habituel saupoudré de politesses, de mots gentils et de sourires courtois : 128,82 € pour régler nos achats !

     

    Aussitôt dit, aussitôt fait, Je lui tends 130 euro.

     

    Oh ! Drame. La dame me tend une pièce d’un bel euro et perd tout son calme !

    Adieu sourire ! Adieu bonne humeur ! Bonjour tristesse ! Bonjour stress !

     

    Un premier téléphone, une première sonnette et un 2e téléphone !

     

    La queue de clients  s’allonge et un zeste de nervosité s’empare de la foule impatiente.

    La dame ne sait plus quoi faire ! Trois longues et interminables minutes passent ! Un siècle. Une éternité.

     

    Comprenant sa gène, je me permets de lui suggérer dans la langue de Goethe, qu’il n’y avait aucun problème et qu’elle devait cesser la recherche du reste de  la monnaie à me restituer, soit 8 malheureux petits centimes d’euro ! Elle m’avait déjà donné un euro en retour.

     

    Oh ! Rage. Oh ! Misère. Le mot de trop. Caramba !

     

    -         « Pour qui vous nous prenez Monsieur ? Chez nous, en Allemagne, on ne vole pas les clients ! »

    Arrivent deux contrôleurs au secours de la dame aux 8 centimes d’euros manquants !

     

    -         Au plus jeune contrôleur, en costume bleu nuit, de me tendre un bon d’achat au 7 étage, pour me faire pardonner cet incident : un café crème offert par  la maison.

     

    Il en va ainsi du monde. Certains l’aiment chaud et certains l’aiment froid. Certains sont dotés de politesse et de courtoisie et d’autres hélas en sont complètement dénués.

  • « Un MSN au Bon Dieu »

    Lumière où es-tu ?

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    (Echki Errabi N°05). Depuis plus de 20 ans les maisons automobiles suédoises Saab et Volvo ont l’obligation de livrer leurs voitures avec la particularité suivante : Dès que vous enclenchez le contact, les feux de position ou veilleuses se mettent en marche !

    Cela se comprend, dans un pays où le mauvais temps sévit plus de 7 mois par an ! Mais pourquoi faut-il avoir en Scandinavie ses feux de positions toujours allumés et 12 mois sur douze ? Ne serait-ce que contre la réverbération du soleil, la brume ou la pluie ces feux sont une sécurité de plus à tous les usagers de la route !

    Ordre, éthique et respect des autres conducteurs ! Le respect de la vie humaine et la déférence vis-à-vis de celui qui emprunte la même route que vous !

    En Tunisie, s’il fait encore jour jusqu’à 20 heures environ…rares (moins de 20% hélas) seront les voitures qui mettront déjà leurs codes en marche ! Entre chien et loup, en pénombre, en orage et en pré nuit nos chers conducteurs tunisiens attendront LA dernière minute pour allumer leurs feux et indiquer ainsi leur présence sur route !

    Un jour, je demandais à un de ces chauffards pourquoi il tardait à mettre ses feux ?

    Sa réponse est stupéfiante : «  Pour ne pas vider ma batterie ! »

    Qui va expliquer à ces dangers-publics-roulants-sans-feux que la voiture en marche alimente elle-même la batterie et que c’est un devoir d’allumer ses feux en pénombre ou en orage?

    Où est Si  Abdelaziz El Aroui pour tenir sa chronique radiophonique éducatrice ?

    @ suivre (un dernier SMS au Bon Dieu)

  • Un Skype au Bon Dieu !

    Ah ces clignotants !

    (Echki Errabi N°04). Une amie de Suisse nous disait dernièrement, en découvrant la circulation automobile en Tunisie : «  Est-ce que le clignotant des voitures est vendu en option en Tunisie ? ».

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    Dans le bon sens populaire mettre son clignotant c’est avoir la courtoisie et voire l’obligation d’indiquer aux autres utilisateurs de la route, que vous doublez, déboitez  ou changez de voie par exemple !

    Chez nous, plus de 95% des voitures roulent à gauche, doublent, zigzaguent, reculent ou avancent sans jamais mettre en marche leur clignotant !

    A trois reprises je me suis permisn cette semaine,  d’apostropher courtoisement un automobiliste pour lui dire :

    «  Excusez moi mais je crois que vous avez oublié de mettre votre clignotant pour tourner ! »

    - Le premier, me ferma, sa fenêtre de voiture, au nez !

    - Le second me dit de m’occuper de mes chaussettes !

    - Le troisième égrena tout un chapelet d’insultes diverses…

    Il ne me reste plus qu’un espoir : un Skype au Bon Dieu !  

    Il saura recommander l’usage du clignotant à nos conducteurs bien aimés… !

     

    @ suivre : « Un MSN au Bon Dieu »