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  • Le bateau de Silhouette (2)

    Départ

    en haute mer

    Nous sommes au port de Mahé. Aux Seychelles. Une petite brise de fin octobre rafraîchit les 30°C au soleil et nous pousse délicatement vers un insolite embarcadère

    Une hôtesse en jupe magenta très courte et sourire très large nous accueille du haut de son mètre 75 ! Un regard langoureux et hospitalier fera le reste ! Nous voilà dans un petit salon cossu et convivial, au port même, face un embarcadère…vide !

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    Le choix est crucial ! Craquer, succomber au parfum d’une petite botte de citronnelle fraîche, ou à celui d’un thé parfumé à la vanille venant directement de l’île voisine, La Réunion à près de deux heures de vol d'ici ?

    Luxe supreme: Alex déniche sur le petit bureau beige de notre hotesse un petit ecran plat et une connection ADSL...qui nous reliera pendant dix minutes à notre Blog voyageur...

    Savourant notre infusion et déjà un second délicat gâteau maison parfumé à la noix de coco, nous admirons ce petit port qui semble privé et loin, très loin des ruches d’abeilles de Shanghai ou de Rotterdam !

    L’heure sonne ! Notre hôtesse nous installe dans un petit salon à l’avant de notre petit bateau blanc! Des sièges moelleux, blanc cassé, nous lovent une heure durant. Le temps de la traversée !

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    C’est là ! C’est ici ! Un jeune Indien ou Sri lankais tient à bout de bras notre nom en noir sur un écriteau blanc de 70 cm de long. Une voiture électrique nous accueille. Le voyage est splendide et surtout inattendu !

    0f4b1f3c8b1ee2015d0da47384d5cd0b.jpgNous sommes bien sur l’île Silhouette qui appartient totalement au Resort « Labriz Silhouette » et une partie de l’île est offerte aux 400 habitants qui forment l’ensemble du personnel de l’hôtel. Didi le généreux et intrépide propriétaire Maldivien (que l’on retrouvera pour une soirée privée le dernier jour) a tout prévu pour ses employés ! Même une petite école et un petit hôpital ou dispensaire!

    Sésame ouvre toi ! C’est l’entrée de notre hôtel ! L’entrée d’un rêve langoureux et en quadrichromie… une longue traversée de jolis ponts surplombants des rivières artificielles et des forets équatoriales où l’union des cocotiers effilés et élancés avec les palmiers souriants est un mariage heureux.

    Fougères de toutes sortes, des dizaines de Yuccas, dracenas, hibiscus, bougainvilliers et tant d’autres plantes ornementales balisent le chemin de notre voiture électrique !

    d85ba8907f5efe2bbf1ffe9757513259.jpgTout est si riche, si imprévu et si beau que le temps se transforme en siècles infinis… Après la gigantesque piscine centrale lovée dans une végétation équatoriale on aperçoit les premiers bungalows (dit simples), puis les plus beaux encore et enfin en bout de parcours….le chemin se pare de fin sable blanc et notre chauffeur déclare avec maintes courbettes : « Vous voici face à votre Labriz Beach Ocean Villa  !» une des neuf merveilles de l’hôtel Labriz Silhouette

    Mais pourquoi est-ce que les Seychelles restent une destination phare de la planète ?

    Notre petite villa a peut-être un début de réponse…

                                                   (à suivre)

     

  • Quelle est la plus belle?

    Îles, îlots, îlets

    de rêve

    et d’évasion…

     

    La plus belle Femme du monde n’existe pas !

    Le plus beau pays du monde n’existe pas !

    La meilleure cuisine du monde n’existe pas !

    Le plus beau film n’existe point !

    Pourtant.

    Pourtant…

     

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    Chacun dans sa tête rêve d’une île !

    Synonyme d’évasion, de fuite et d’insolite. Cette île rêvée est accrochée aux cieux ou au flancs des vagues, par de blanches écumes ! Lovée dans une foret luxuriante ou cernée de corail multicolore, nourrie par un généreux lagon, elle fera vibrer notre fantasme !

    Quelle soit Bora Bora (de mes 20 ans !), Mayotte, Maurice, Rodrigues, Chypre, Robinson Crusoé (de mes 40 ans !) Turks and Caicos, Montserrat, Djerba, Caïman, Santa Lucia ou Maldives, toutes ces îles et archipels sont un « appel au large ! », une évasion garantie et surtout un petit bonheur…volé à la vie !

    7915abf30bea3b2ab3bcb8740341064d.jpgDans un prochain papier je vous parlerai à mon tour de ma dernière découverte (octobre 2007): l’île Silhouette en Océan Indien…Labriz nous berça au sein d’un monde magique et pourtant réel… Entre trois gigantesques cocotiers et deux granits noirs jeunes de quatre millions d’année, j’ai découvert à la Brize Silhouette …un Spa…

     

     

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    Vous, chers lecteurs de ce Blog, parlez nous de VOTRE  île de rêve ?

  • Club CIGV

      XVIIe Congrès mondial

    CIGV

    Un rendez-vous de Paix, d'Amitié et de Tolérance

    Du 10 au 12 novembre 2006

    Barcelona

    La magie est encore au rendez-vous ! Un congrès qui sera à jamais inscrit en lettres d’or sur une pierre blanche. Plus que jamais, l’Amitié était au rendez-vous. D’intenses et beaux instants chauds en émotion, en retrouvailles et en découvertes !

    Merci à Jose-Luis Buch et à Marisa sa principale assistante qui ont fait du Ritz Palace de Barcelona, une maison CIGV, où tout Cigéviste était l’hôte du Roi…La météo dame le pion au week-end et nous offre un nouveau printemps ensoleillé durant nos trois jours de congrès !

    Deux personnages, deux hôtes de marque au Congrès 

    A l’ouverture 

    C’est par la « surprise du siècle » que commence notre congrès en début de séance plénière : Du haut de son « jeune âge avancé », auréolé de 20 ans de présidence CIO à Lausanne et d’une carrière précédente de Ministre des Affaires Etrangères d’Espagne, Président de la banque Caixa,  Juan-Antonio Samaranch, Membre fondateur et Vice-Président du CIGV s’installe à la tribune d’honneur et de sa voix douce égrène ses souvenirs au club: « En jet privé (Mystere 20) il débarque à Tunis, en mars 1984,la veille du Premier Congrès Mondial…pour s’excuser de ne pouvoir assister au Congrès et recevoir enfin la médaille qui lui était décernée…Le plus grand voyageur du monde,  avec 189 pays visités (218 aujourd’hui) recevait ainsi la médaille d’or du CIGV.

    Surprise. Les 120 minutes d’escale à Tunis se transforment en Scoop mondial. Le président Samaranch est venu avec 30 journalistes de 30 différents organes de presse (télé et presse écrite !) ! C’était sa contribution au succès et « faire part de la naissance officielle de « bébé CIGV », 19 mois après l’Assemblée Générale constitutive du CIGV à San Juan de Puerto Rico» …

    Le Premier Ministre tunisien et neuf de ses ministres sont présents avec l’ensemble des Cigévistes, à l’aéroport de Tunis, pour que la fête soit totale !

    Merci Président Samaranch !

    A la clôture

    Par un deuxième personnage espagnol aussi haut en couleurs !

    Juan Gaspart JR sera présent au premier dîner CIGV, au Ritz -Palace(5*GL), et à la soirée de gala à l’hôtel Avenida Palace ! Président de la chaîne hôtelière HUSA qui nous héberge et qui compte plus de 70 hôtels 5* en Europe, Juan est également président du célèbre club de football BARSA, Président du Tourisme de l’Etat de Catalogne et enfin Consul Honoraire des Seychelles !

    Un Personnage émouvant qui nous a fait revivre notre membre fondateur (1983) Juan Gaspart, son père, et qui de la simplicité conjugue tous les traits…

     

    n      Pays représentés : Allemagne, Algérie, Australie, Belgique, Chine, Côte d’Ivoire, Espagne, France, Grèce, Luxembourg, Monaco, Guadeloupe, Italie, Luxembourg, Portugal, Réunion, Seychelles,  Suisse, Tunisie, USA & Venezuela.

    n      Lecture des rapport moral, financier 2005/2006 et Budget prévisionnel 2006/2007.

    n      222= 246 ! C’est une simple logique ! Notre liste originale du mois d’août 1982, comptait 222 pays et porte le nom de TWO TWO TWO ! Le 246e pays coopté par le congrès est le Monténégro ! Tout Cigéviste qui a déjà visité ce pays doit envoyer une lettre écrite au HQ en précisant par exemple que 86+ Monténégro = 87, afin d’être homologué ! Merci.

    Voir liste sur les sites Web :

    www.cigv.com & www.cigv.it &  www.cigv-online.com 

    n      Prochains congrès mondiaux : Seychelles et Tunisie. Décision par le BE, au vu des cahiers de charges, en avril 2007, pour le congrès de mai 2008

     

    Extrait des Recommandations :

    n          Maintient pour la 9e année consécutive du taux de la cotisation annuelle internationale !

    n           Faire connaître nos 6 principaux sites Web et Blog CIGV autour de vous ! C’est l’avenir du CIGV ! Merci aux 3 Webmasters du Club pour leur assiduité: Alex, Mauro et Anis.

    n       AWARD CEREMONY :(au dîner de gala à l'hôtel Avenida Palace) Médaille décernée une seule fois, à chaque changement de classe ou catégorie TGV (100, 150 et 200)

    n      Médaille d’or : Monique Feuardent (CH) avec 209 pays visités

    n      Médaille d’argent : Guido Ragazzoni (CH) (152) & Mercedes Marimon Garnier (E) (150)

    n      Médaille de Bronze : Jacques Loupy (Réunion) (118), Louis Mille (Monaco) (107), Claudio Chiumello (I) (101).

    n      Prix de l’Amitié : A neuf Cigévistes dont le tout nouveau Juan Gaspart JR.

    LES COULISSES DU CONGRES

    ** La plus longue séance photos au CIGV depuis 1982 : Tous les Cigévistes présents ont tenu à prendre une photo personnelle avec le Président Samaranch qui a eu un entretien avec tout un chacun.

    ** LA visite surprise. A bord d’un navire Costa,  Hughes des Etages dit Gugus, dit Dieu, du CIGV-Guadeloupe, fait coïncider sa superbe croisière méditerranéenne avec le Congrès ! Bravo Gugus !

    ** Monseigneur Antonio Fullana Moragues (Archevêque d’Espagne) bénit nos travaux d’une façon solennelle et oecuménique en début de congrès.

    ** Marco Pramonego du CIGV-Italie vend aux congressistes le livre qu’il vient d’écrire sur sa compagne Théa…qui vient de nous quitter pour un dernier voyage. Tous ces sous iront vers les enfants d’Amérique centrale !

    **  Dernier voyage : En plein Congrès la Maman de Clara Buch nous quitte pour un dernier voyage…Fawzia et Rached représenteront l’ensemble des Cigévistes au Crématorium de Barcelone !

    ** Hommage à Federico Marimon-Garnier (Past-président du CIGV-Espagne) réitéré aux quatre membres de sa famille présents au Congrès. Mercedes, l’épouse du défunt président, a suivi avec émotion tout cet hommage

    ** Le plus jeune Cigéviste : Jonathan Starck  (17 ans) du CIGV-Allemagne, est adepte du trekking sur les montagnes d’Asie et d’Europe…

    ** Le plus joyeux déjeuner de l’année : A la ferme Torres, après la visite en bus du vignoble (2000 ha) et des caves. Un menu sympathique arrosé par Vina Sol 2005 (aux salades), de Mas Rabell Tinto 2004 (au filet de Buey con salsa de Fricando), de  Moscatel Oro (à la mousse de Avellanas) et enfin un envoûtant Torres Orange Liquor (à volonté…) avant et après le café express de la maison !

    Résultat des jeux. Chacun a bu lors de ce dîner un minimum de 10 verres de ces bons vins…sans indigestion aucune ! Une heure de promenade en campagne avec des chants à tue tête…par des Grands Voyageurs heureux !

    ** Merci à M. Chala du CIGV-Tunisie qui n’a cessé de mitrailler nos travaux durant 3 jours avec ses caméras !

    ** Une minute de silence en mémoire de 26 Cigévistes ou proches parents de Membres CIGV dans le monde, partis pour un dernier voyage durant cette année

    ** Le professeur Nardo Giardina du CIGV-Italie invite tous les congressistes, le lundi 18 avril 2007, au Theatre Medica de Bologne, pour fêter le 55e anniversaire de son orchestre « Doctor Dixie Jazz Band » ! Notre Gynéco qui fume comme un pompier…garde son souffle caramba ! Tanti auguri Nardo !

    Rappel : Le CIGV est aujourd’hui présent dans 184 pays ! Avec 50 pays visités on acquiert la qualité de Cigéviste, entre 25 et 49 pays visités on devient déjà « Membre Aspirant »et enfin à partir de 100 pays visités on intègre la liste fermée des 104 TGV du CIGV. : www.cigv-online.com & www.cigv.com

    Credo du CIGV: la Tolérance

    Devise: "Peace in the world"

    Publications: Astrolabe (revue), Astrolabe-Plus (encyclopédie thématique), News mensuels en 9 langues et Directory mondial annuel.

    Adhésion : par cooptation! Contacter directement le HQ par E-mail: cigv-hq@planet.tn

     

  • Le Bobby de GIBRALTAR

    L E ROCHER  

    aux singes sans queue


    Gibraltar. (Décembre 1986). Un rocher, isolé à la pointe méridionale de l’ouest de l’Europe, nargue la Méditerranée et ses milliers de navires qui franchissent le détroit de Gibraltar, au large de Tanger, pour passer dans l’Océan Atlantique. Durant plus de sept cent ans, les Arabes ont occupé Gibraltar. Gibraltar doit son nom à Tarak Ibn Zied, le chef maure promoteur de l’invasion de l’Espagne. Tarak Ibn Zied donna rapidement le début de son nom au rocher ou « jebel », pour former le nom Jebel Tarak, transformé plus tard par les Espagnols en Gibraltar. Aujourd’hui, 32 000 personnes vivent sur ce rocher, en dehors du temps, jouissant d’un passeport britannique et d’une frontière enfin rouverte avec l’Espagne.

    Perchés sur la cime d’un vieux rocher qui contrôle le détroit de Gibraltar, de charmants petits singes, appelés « Barbary Apes », y vivent en liberté. Ces singes sont arrivés en même temps que Tarak Ibn Zied et sont restés, depuis, le symbole de ce micro-pays. Pays à l’orée de l’Espagne et dépendant entièrement de la Grande Bretagne. Pour combien de temps encore ?

    Une heure et demie d’avion de Barcelone à Malaga. Un taxi collectif ultra rapide nous mène à la ville voisine de Torremolinos, et là, l’achat d’un billet de bus nocturne pour découvrir les quatre heures et demie de route qui nous séparent de La Linea. Bien installé au fond du bus, l’objectif de la ville européenne la plus au sud du continent devient réalité. La Linea sera le bout de cette course folle pour aller ensuite à Gibraltar. Petit à petit, le paysage se transforme au passage de Marbella et de ses somptueuses demeures des Mille et Une Nuits, toutes illuminées.
    Une pensée pieuse pour tous ces milliardaires du monde qui élisent domicile ici, depuis Kassoghi, le puissant homme d’affaires, au grand acteur américain Sean Connery au repos, en passant par certains princes et retraités aux épais chéquiers, en quête de soleil sur la Costa del Sol.
    La nuit tombe complètement et les paysages deviennent de plus en plus exotiques avec des palmiers, des agaves, des hibiscus et des bougainvilliers qui bordent notre chemin vers La Linea. Vingt-deux heures, nous voici arrivés.
    Le premier hôtel, qui est juste une louche pension au-dessus du bistrot du coin, nous accueille. Les yeux hagards, une barbe envahissante, les cheveux ébouriffés, enveloppés de larges trench-coats, les jeunes consommateurs, frontaliers anglo-espagnols, ne se privent guère des grandes bouteilles de bières pour combattre le froid extérieur et l’oisiveté du village...
    Le nouvel arrivé, porteur d’une valise bleu et encore cravaté par-dessus le marché, ne plaît guère à l’assistance... Rapide, le tenancier du café me fait grimper les trois étages de l’établissement dans une obscurité presque absolue. À peine ai-je posé ma valise sur un coin du lit – faute d’autre place – que je claque la porte et quitte cette mansarde pour aller m’enquérir de Gibraltar, but de notre voyage.

    La frontière

    « Mais Monsieur, c’est là, devant vous, oui, c’est bien Gibraltar... » . Je le remerciai d’un rapide « Muchisimas Gracias » et restai néanmoins sur ma faim, ne voyant ni Gibraltar, ni mirage du soir. Ce n’est même pas un tour de myopie, mais je ne vois à travers mes lunettes qu’une longue avenue bordée de palmiers, qui commence à vingt mètres de notre hôtel-pension pour finir deux cent mètres plus loin dans une nouvelle obscurité. Seul dans ce désert nocturne et malgré l’avis d’autres passants, je m’aventure dans cette longue avenue, en prenant soin de bien marcher au centre afin d’éviter les mauvaises surprises du soir...
    Au bout de cinq minutes, un Bobby, policier britannique, parachuté de je ne sais où, m’arrête avec un ancestral et ô combien poli « Your passport, Sir ».

    Ça y est ! C’est enfin Gibraltar. Nous sommes bien à la « frontière ». L’officier britannique, d’un flegme bien connu, remplit soigneusement la fiche de renseignements du visiteur de 22h 22...
    Une fois dans le « pays », il ne reste qu’à visiter, comme tous les autochtones, le casino. Imaginez un antre du siècle passé, au plafond haut et doré, aux boiseries craquantes et aux couleurs fanées. Je retrouverai le vieux Wellington de Nouvelle Zélande, visité il y a plus de 15 ans, ou encore certains édifices de Sydney aux couleurs vieille Angleterre. Dans la première salle, des dames septuagénaires aux lunettes rivées sur le nez, cochent soigneusement les cases de leur bingo. Ce soir, la mise est de mille livres sterling.

    Dans une autre salle, ce sont les habituels jack pot, la roulette russe et les tapis verts qui attendent certains joueurs...

    J’allais, au bout de cinq minutes, quitter cet endroit bien étrange pour moi et guère attirant, quand me voilà apostrophé par un colosse sexagénaire à la lourde moustache blonde qui me demande pourquoi je quitte déjà ces lieux...

    Le voyage va commencer!

    à suivre...