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Rached El Greco - Page 31

  • La garde du siècle :-)

     Les chevaliers du 15 janvier

     14 janvier 2011. Le monde bascule ! Ben Ali est parti. Un vide abyssal avale une foule de 10 millions de Tunisiens ébahis. En fête et encore abasourdis !

    Samedi 15 janvier 2011. La nuit noire fut blanche. Facebook eu tous ses adeptes online et en même temps et le couvre feu impose déjà les premiers barrages de quartiers. Naissance d’une Nation ! pharmacie,garde,15 janvier,tunisie,révolution,peur,inquiétude,espoirs

    Il est déjà 9h00 et j’ai honte d’être encore à la maison en sachant que des milliers de personnes sont en quête d’aspirine, d’insuline ou de simple lait pédiatrique ! Toutes les pharmacies sont fermées depuis plus de 24 heures !

    9h25. je soulève le rideau métallique de mon officine, allume notre caducée et me crois soudain comme devant l’Ambassade de France…. A 7h du matin…envahie par une foule hirsute qui cherche un autre Lampedusa, par la quête d’un visa.

    9h26. La salle est pleine à craquer. Ils sont dix, vingt et déjà trente. Tout mon personnel est absent certes et je dois faire face à cette foule aux yeux rouges et au verbe haut. Je mets ma blouse blanche endosse mon sourire de voyageur et arrête les ventes au 3e patient. Une vitrine est déjà cassée et dix couches viennent d’être volées…et plus de 30 personnes crient dehors pour rentrer !

    Que faire ?

    Je suis choisi les 3 types les plus balafrés, voyous et costauds pour en faire des alliés et les nommer Chevaliers du 15 janvier, tout en mettant la radio RTCI en marche et nos ordinateurs en fonction. La foule se fige.

    9h30. Plus de 150 à 200 personnes devant notre officine de Ben Arous. Ni police, ni armée mais une foule excitée qui a des besoins urgents en médicaments.

    Le 1er Chevallier sera chef de salle, le Second chef de l’Aile droite extérieure et le 3e chef de l’aile gauche extérieure. En 30 secondes ces braves gaillards prennent les choses en main ! « echaab Yourid ennidham » (le peuple veut l’ordre) et tout change. Le 1er Chevallier déplace au milieu de la salle une grande banquette beige à trois places pour créer un sens giratoire des patients. On rentre à droite et on fait le tour. Du coup la salle est plus vaste.

    Dehors les deux autres chevaliers imposent une file de chaque coté de la porte d’entrée et ne font entrer un client que quand un autre sort !

    Commence un immense bonheur, une si belle communion…. J’ai décidé d’en rire et de faire rire. Plus aucune tension nerveuse et mes petits conseils soulageaient plus d’un. Rien ne presse, je donne le temps au temps pour écouter Mémé, Pépé et la gamine en robe blanche et aux cheveux ébouriffés, pour expliquer telle posologie et pour refuser net ces « maudits cocktails » ou encore ces affreux anxiolytiques sans ordonnance. La foule coopère, la foule est aux anges et tout le monde rit et a envie d’aider ce pauvre apothicaire qui ne sait ou donner de la tête car seul il ne peut remplacer tout son personnel, si nombreux…

    Un vase se casse avec ma plante bambou chérie. Ah ! La plante est intacte et l’enfant auteur du casse n’est pas blessé : Kein probleme !

    Vers 13h plus une insuline, plus une boite de lait et plus un Efferalgan ou Doliprane. Je ne peux plus honorer aucune ordonnance et m’évertue pendant 10 longues minutes à expliquer à cette dame que dans cette foule il était impossible de traiter son dossier Cnam (el Hém) ou assurance maladie !

    A 13h15 les 3 chevaliers se donnent le mot d’ordre pour partir en même temps et je reste seul face à certains « petits voyous » qui voulaient profiter d’une officine ouverte pour…passer à la caisse…mais de l’autre côté.

    13h30. L’heure fatale. Je baisse les rideaux, remercie nos derniers patients et passe me rincer le visage à l’eau claire et froide…. Pour réaliser la chose.

    J’apprendrai plus tard que dans toute la Tunisie seuls 3 officines ont travaillé ce samedi matin et que bien sûr les pharmacies de nuit sont fermées sous couvre feu. La majorité avait certes peur de se faire voler, harceler ou tabasser… Mais avoir l’honneur d’être au service de la santé, juste avec son sourire et quatre petites bricoles seront ma grande satisfaction de l’année.

    Durant des mois et des mois j’ai eu la gratitude de mes clients qui narraient sans cesse « cette bonne ambiance » dans un pays en feu !

    Aujourd’hui, à deux  semaines de nos premières élections démocratiques et libres je pleure d’une autre émotion ! Où est passée cette foule glorieuse et fière du 14 janvier, de Kasbah 1 et de Kasbah 2 et des bénévoles de Ras Jdir, que j’ai eu l’honneur de côtoyer sur le pavé et dans le désert en partageant un crouton de pain ?

    A quand la fin de la gabegie, du bordel ambiant et de l’indiscipline actuelle pour revenir à cette belle Tunisie de nos vieux aïeux de quelques millénaires et de notre profonde civilisation ?

    Haro sur les imberbes aux longues barbes et  aux affairistes de la dernières heure, la Tunisie a besoin d’une rapide union entre modernistes, libéraux et démocrates pour se mettre enfin au travail et montrer au monde que la Noble Révolution tunisienne est belle et bien la mère du Printemps arabe !

    Nous n’avons aucun choix que d’avancer. Vers le Travail, l’ordre, la discipline et la quiétude et dire à l’instar d’un grand voyageur du temps passé Tarek Ibnou Ziéd, aux portes de l’Espagne, face au Rocher qui portera son nom (Gibraltar) : « la mer est derrière nous et l’ennemi devant nous » !

     Allons, gagnons, avançons avec éthique et ardeur  et montrons au monde et à nos enfants que la petite Tunisie vaut bien une messe et qu’elle sera bientôt un petit Eldorado de la Méditerranée.

     

  • Un auto-stoppeur de Kairouan...

      Fan de zatla et de nahda 

     Au péage de la sortie de Tunis vers Hammamet, j’ai l’habitude de guetter les autostoppeurs (mes collègues voyageurs)  et c’est souvent moi qui vais vers eux les invitant à monter à bord. A chaque fois c’est un voyage.  Une page de vie !

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    Il est filiforme, gringalet et timide.

    Il se tient gauchement près des guichets de péage sans avoir le courage de lever son pouce pour demander un passage… Son tee short fut blanc, avant la révolution peut-être et son jeans semble lui être quotidiennement fidèle depuis le 14 janvier !

    Assis gauchement à mes côtés il serre fortement sa serviette scolaire. En 3e année d’informatique appliquée aux réseaux, il rentre ce samedi soir à Kairouan, pour retrouver ses parents. Peu vernis, il a réussit à trouver deux colocs pour partager un  deux pièces à Mégrine !

    A l’écouter, il n’a pas 24 ans mais peut-être 44 ! Maturité, école de la vie et bataille contre la misère. Avec un bac sciences noté à 15/20 il monte sur Tunis…pour faire sa vie. Il répond à toutes mes questions avec humour et conviction et me fait découvrir un autre pan de notre Tunisie !

    -         

    « Que penses-tu de ces dizaines de voitures  libyennes qui nous doublent à vive allure ? »

    -          « Mais vous êtes sur un nuage monsieur ! Actuellement notre pays abrite au moins 750 000 réfugiés libyens de Ras Jdir à Bizerte ! Si je n’ai trouvé de logement qu’à Mégrine c’est qu’à Tunis, tout est loué (avantageusement) par ces Libyens ! Vous, vous ne voyez que les riches qui envahissent les hôtels de Hammamet, de Gammarth et de Tunis, mais nous on vit avec le peuple libyen »

    -           

    -          «  Quand vont-ils rentrer en Libye ? »

    -          «  Pourquoi voulez vous qu’ils rentrent ? Ils ont de l’argent et peuvent  gérer leurs affaires par téléphone depuis la Tunisie. Que font-ils au fait ? Ils importent tout ! Puis en Tunisie ils ont vraiment la belle vie : sécurité, filles à gogo et bière et whisky à flot ! Mieux encore des centaines de jeunes tunisiens essayent de les parasiter avec du « tbasniss » ils leur offrent pour un soir, un « appartement meublé » dans tous les sens du terme …à 400 dinars la soirée. A ce rythme notre pays restera encore au moins un an avec deux populations, tunisienne et un million de riches libyens qui n’arrêtent pas de se défouler et qui compensent largement les 7 millions de touristes de l’an passé qui du reste furent souvent Russes et Roumains… désargentés»

    -           

    -          «  Pourquoi toutes ces grèves et paresse populaire des jeunes à votre avis ? »

    -          « Mais vous oubliez que le jeune tunisien est un débrouillard de première. Pendant des années nos jeunes faisaient par exemple du trafic de « zatla » ou hachich à la frontière libyenne…en cloisonnant leur réservoir d’essence, avec au fond de la drogue douce vendue facilement à tout bout de champs ! »

    -           

    -          « T’as déjà sniffé ? »

    -          -«  Certainement ! Un jour au lycée à Kairouan, le directeur est venu faire une rafle aux toilettes…pour arrêter 18 filles et garçons en train de fumer de la zatla ! Mais maintenait je ne fume plus, je veux me concentrer dans les réseaux informatiques pour trouver un bon job »

    -           

    -          « Tu vas voter pour qui le 23 octobre Néjib ? »

    -«  Quelle question ! Mais pour Enahdha certainement »

     

    -« Donnez mois trois raisons à ce terrible et horrible choix intégiste et extrémiste ? »

    -«  1/ Avec eux on aura des politiciens qui respecteront la religion et donc ne voleront pas comme les Bentra.

    2/ Ils parlent le langage du peuple.

    3/ R. Ghanouchi bien que de parents gabesiens a vécu chez nous à Kairouan ! 

    Et en plus 4 villes sont majoritairement pro-nahdha : Gabes, Sfax, Ben Arous et Kairouan !»

     

    Souriant et heureux de son petit voyage il me dit avec un air coquin…OK je vais contrer le choix de mon père et peut-être vous écouter, ne pas donner ma voix aux élections à ce parti qui était en exil doré à Londres !

     Je le laisse au croisement d’Hammamet vers son destin.

    Multiple Tunisie, prise sous les feux de l’histoire et du voisinage. On ne sort pas indemne d’une révolte devenue Révolution, mais on peut être fier de cette jeunesse, qui aujourd’hui se défoule à l’excès mais qui saura dans 2 ou 3 ans commencer à faire de notre pays une Corée du Sud, avec l’appui d’un riche voisin libyen qui « importera » des centaines de milliers de cerveaux tunisiens pour sa construction.

    Et on  rêvait d’une Nahdha qui ne sera jamais au pouvoir, d’une Libye qui a tout pour devenir un EAU et une Tunisie travaillant presque à l’allemande ? Demain, non !

    Mais juste le temps de gérer cette incroyable pagaille et cacophonie ambiante…

    Vaya con Dios

  • Au bord du fleuve Oubangui-Chari =)

    Un poisson grillé à Bangui !

     C’est midi. Nous sommes au niveau de l’équateur. Le ciel est bas et les trottoirs ensablés sont bien rouges de terre minérale. Couleur des  trésors d’un pays qui se cherche dans les dédales de l’humanité et de l’Histoire. Bois, diamants et autres minéraux seront un jour exploités !

     

    bangui.jpg

    En cette  Oubangui-Chari devenue depuis son indépendance, en 1958, République  Centre-africaine ou RCA, chaque pas dans la rue de Bangui la capitale est un voyage dans l’espace…

     Soif. Oui, j’ai soif d’une bonne bière africaine et d’un petit truc à grignoter pour ce midi.

    J’interpelle ce jeune sportif de 40 ans  qui me dirige dans un français châtié vers un bar à 100m. Waw, cinq serveuses et 3 garçons en livret blanc et zéro client ! Une vraie prison 4* qui ne me donne aucune envie de prendre ma bière si attendue. Au menu je vois « cuisses de grenouilles »…et hop, le Maître fait quatre petits tours et puis revient pour me dire…qu’il n’en avait plus…

    Je quitte ce bel endroit sordide pour tomber pile poil sur le jeune quadra qui m’avait indiqué cette adresse culinaire…ou prison de luxe et lui dit :

    -          « J’ai simplement envie de trouver un truc local, avec des locaux, de la bière locale et des mets locaux »

     Aussitôt dit aussitôt fait, il m’emmène avec un autre ami Ahmed, vers le fleuve Oubangui et me parle du Tunisien de Kasserine Nabil Khalfi qui est son chef ici, dans leur boite de téléphonie, ex Orascom…

    Une table en bois brut face à la berge  du fleuve. De simples sièges et un poisson « péte » grillé devant vous, avec en plus des plantes pays, du « chipointe »  genre de manioc, de la moutarde et un genre d’harissa. Cette patte de manioc est découpée en petits morceaux, soit un genre  de pain.

    La bière d’un demi-litre est fraiche et pétillante et le lave main est à portée de main ! En face, à 200m à peine s’étale le grand géant voisin, le Congo RCD ou Zaïre. Des pirogues valsent entre les deux pays. Certains pêchent et d’autres font leur petits commerces entre les deux rives sœurs !

     Soudain, une pirogue de 12m s’approche de notre berge. Le premier garde la proue et sa pagaie. Bien assis en tête du bateau. Le second va au bout de la pirogue, plonge son très long bâton de 4m au fond du fleuve l’accroche, le garde planté et court sur sa pirogue à contre courant, tenant fermement le bout de son bâton, faisant de son corps de sportif un Turbo à la pirogue !

    Le poisson est d’une finesse incroyable. Il fond en bouche et nous happe de ses mille parfums. Mes deux amis sont diserts et gourmets… Une heure de grâce e d’amitié au bord du fleuve pour le meilleur déjeuner de l’année 2011…

    Gracias a Dios !

    Merci amis de RCA, de Bangui, et que vive l’Afrique !

     

  • Touriste ou Voyageur ?

    Voyager est un métier ?

    "Les êtres sensibles sont innombrables et très différents les uns des autres. Certains nous aident, d'autres nous blessent, mais, parce qu'ils souhaitent le bonheur et refusent la souffrance,Tous sont égaux."  Le Dalaï Lama 

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    Quel point commun y a-t-il donc entre un touriste et un Voyageur ?

    Au fait aucun ! On commence sûrement par être un jour touriste, puis on peut mordre au virus V et devenir un jour Voyageur et plus tard Grand voyageur. Ce dernier aura même la chance et le besoin d’aller plus loin pour se muer en explorateur , en ethnologue et anthropologue, car sa soif de connaitre est insatiable et son savoir de plus en plus infinitésimal en découvrant un bout de monde !

     Cela fait des lustres que j’ai mordu à ce virus par un timbre poste que m’a offert mon père (mon Dieu sur Terre) à l’âge de dix ans. Deux énigmes sur 2 cm2. Un éléphant en dessin et Royaume du Laos en texte…ce soir là, dans mon immense chambre-bureau-foutoir donnant sur les cyclamens du Boukornine à Hammam-Lif, j’ai décidé d’aller voir un éléphant en forêt et de découvrir cette double énigme, un Royaume et le Laos !

     Etant entré à l’école à 4 ans j’ai brûlé certaines étapes sans le vouloir et je me trouvais un jour à  19 ans, étudiant en sciences politiques en Allemagne, au cœur de ce Laos et de surcroit ma petite carte de presse pigiste jouant le messager-involontaire-foufou-inconscient entre deux frères ennemis :Souvanaphouma et Souvanaphang qui sont à la tête d’un Laos dépecé en deux parties autour deVientiane et Luang Prapang la capitale impériale. J’ai navigué sur un Mékong charriant des millions de tonnes de terre rouge sur une petite embarcation…canardé par des snipers des deux bords…Ni peur, ni conscience…mais « adrénaline » !

     C’est cette inconsciente recherche d’adrénaline qui me poussa et me pousse toujours et encore à aller vers les difficultés dans des contrées nouvelles et de plus en plus éloignées et compliquées !

     Oui compliquées. Car le monde s’est ouvert par Internet certes mais fermé par ses stupides frontières et satanés visas. Le monde devient otage, non plus de colonisateurs mais de puissances avides de matières premières et de points d’ancrages. Tout cela catalyse les corruptions des chefs et féodalise les peuples. 

    C’est vers ces peuples très souvent opprimés que je suis allé 

    et depuis mon premier voyage de lycéen (en scout) à Chamonix j’ai frappé aux portes de ce peuple en demandant de vive voix et avec ma précieuse arme voyage (mon sourire) un café à partager chez eux ! Un seul pays me refusa ce luxe suprême sur 194 : A Ahvananen, Aland, au Nord de la Finlande et du cercle polaire. J’ai finalement acheté avec mon fils Nan un sachet de thé…résonnée à la dernière porte de maison (qui nous a refoulés) demandant cette fois de l’eau chaude pour faire un thé : la plus belle soirée de ce voyage chez cette dame du Nord…

     Et cette recherche d’Adrénaline qui me fait fuir confort, réceptions et draps douillets pour aller combler mes millions de lacunes en allant vers l’Autre. Cet humain qui est nous. Cet autre qui est nous. Ce X qui est un reflet de notre Y !

    Suivirent 52 pays en auto-stop durant mes premières études et un premier ouvrage « Machu Pichu, 44 000 Km en Amérique latine » à 20 ans….

     C’est ainsi que j’ai en reporter assisté  ou couvert (c’est trop dire)  plusieurs guerres, du Vietnam où j’ai essuyé ma première rafale de mitraillette au Rwanda, en passant par le Kosovo, le Soudan du Sud ou le Paraguay qui me mit quelques jours aux arrêts…

     De tout cela je ne voyais nul danger, mais extase et encore plus envie de comprendre l’Autre. Une nuit de prison à l’aéroport de Miami (visa périmé de Nan à nouveau) ou une autre en Amérique latine suite à un coup d’Etat restent ancrés comme des moments heureux car si riches en émotion humaine !

    Quand trouverai-je le temps d’écrire, par exemple mes aventures à Asmara, la Roma del Africa, en 2009,  quand trois militaires me mirent en joue, en pleine montagne érythréenne …pour signer la fin DU  voyage ?

     Je reviens d’un long périple à la hussarde, non préparé et mal élaboré, mais qui fut un des plus riches de ma vie en rencontres et expériences humaines. Un périple ponctué de 10 à 20 Km de marche à pied par jour, dans la forêt des pygmées ou sur le sol de Tanger et de dizaines et dizaines de rencontres toutes aussi riches que sincères ! Merci !

    Je vais essayer de griffonner quelques papiers :

     

    -          1/ Au cœur du Maroc à Ceuta l’espagnole et virée vers Chefchaouane en bleu clair et foncé

     

    -          2/ Insolite RCA, divisé en trois papiers…

    -          Arrivée sans visa en Centrafrique

    -          Un poisson grillé au bord du fleuve Oubangui-Chari

    -          Chez les vaillants  pygmées de la RCA

     3/ Une soirée à Tanger à l’hôtel de Sir Churchill. Ch 136.

     Voyager est un métier …? Oui @ chacun sa croix et avec bonheur…

    dans une jungle où " L’homme est relativement le plus manqué de tous les animaux, le plus maladif, celui qui s’est égaré le plus dangereusement loin de ses instincts." (Nietzsche)